Sanctions de la CEDEAO : Le parti CRAJ estime que c’est une agression contre le Mali…

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Les Chefs d’Etats de la Communauté Economique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), ont pris des sanctions de nature à asphyxier le peuple malien. C’était lors de leur Sommet extraordinaire tenu à Accra le dimanche 9 janvier dernier.

Suite à ces mesures de caractère inhumaines, le parti Convention des Réformateurs pour l’Alternance et la Justice (CRAJ) Faso-nyèta, a tenu ce jour 10 janvier 2022, un point de presse au Mémorial Modibo Keita. A travers ce point de presse, les responsables de cette formation politique, avec à sa tête, le président Mahamane Mariko, ont déploré l’attitude des Chefs d’États de la CEDEAO, contraire aux textes fondateurs de  cette organisation sous- régionale.

Dans une déclaration lue par le président Mariko, au nom du secrétariat exécutif national du  CRAJ-Faso nyèta, le parti a déploré l’attitude de ces présidents des États souverains, qui sont à la merci d’une ancienne métropole. Par la même occasion, le directoire du parti  demande à la Communauté internationale, en général et en particulier la CEDEAO  de se pencher sur la situation qui prévaut au Mali.

Se faisant, ils ont demandé : de respecter la souveraineté du peuple malien à œuvrer et ouvrir la voie de sa libération par des choix responsables ; de faire preuve de réalisme et de faire confiance aux maliennes et aux maliens de bonne volonté qui, pour une fois, ont, à la faveur de la transition, accepté avec réalisme d’admettre l’impossibilité d’organiser les élections le 27 févier 2022 ; d’accompagner le Mali pour installer les nouvelles autorités, après les grandes réformes majeures en septembre 2022 et d’aider notre pays dans la lutte contre le terrorisme et les délinquants financiers.

Toujours, face à cette attitude irresponsable irrespectueuse des Chefs d’États de la CEDEAO, le parti CRAJ, par la voix de son président, demande à la Communauté internationale de se désolidariser  de cette organisation sous-régionale. De même, il invite les pays amis du Mali, à venir à sa rescousse pour l’aider à retrouver sa stabilité et sa quiétude. Parce que, pour les responsables du parti CRAJ, la CEDEAO est aujourd’hui plutôt un syndicat des Chefs d’État au service de la France et non une organisation pour défendre les intérêts de leurs peuples.

Dans la même foulée, le parti CRAJ invite les maliens de quelques bords qu’ils soient, de rester unis plus que jamais. Ils doivent se donner la main et tout faire pour que, cette transition réussisse.  Parce qu’au CRAJ, les militants restent convaincus que les reformes proposées par les autorités de la transition, serviront de base pour la refondation « Mali kura ». De ce fait, il faut une adhésion populaire des maliens pour que ces reformes puissent être menées à hauteur de souhait.

Mahamane Mariko a aussi profité de l’occasion pour inviter le peuple malien au calme. Parce qu’avec le patriotisme de ceux qui ont en charge la gestion de cette transition, ajouté a celui des maliens, le Mali surmontera des moments douloureux de son histoire.

Diakalia M Dembélé

Pour Gaoussou Keita, promoteur de lion communication

« Les sanctions de la CEDEAO constituent une agression contre le peuple malien »

Je considère que les sanctions de la CEDEAO et de l’UEMOA infligées à notre pays, sont inhumaines et illégales. A titre de rappel,  la  fermeture des frontières aériennes et terrestres et le gel des avoirs de la République du Mali ne sont prévus par aucun texte de la CEDEAO. C’est dommage que de telles organisations sous régionales prennent des décisions sans fondement légal, malgré que les autorités de la transition, de bonne foi, ont présenté un chronogramme discutable à la CEDEAO .  En dépit de tout ceci, je suggère aux deux parties de privilégier le dialogue pour le bonheur du peuple malien et le salut de la CEDEAO et de l UEMOA.

Pour moi, pas question de céder aux chantages de la CEDEAO. Puisque, l’heure du renouveau a sonné. C’est pourquoi, je demande à tous les maliens de rester débout comme un seul homme. Chose qui nous permettra de rebâtir notre grand empire. Le Mali  doit rester dans nos cœurs, dans nos prières. Je reste convaincu, qu’en restant uni derrière notre, notre demeurera toujours.

Pour Mamadou Traoré, secrétaire général de la jeunesse, du Mouvement pour la Refondation de la Démocratie (MRD)

« Les sanctions de la CEDEAO sont inhumaines et injustes »

Bien que, les sanctions imposées au peuple malien, étaient prévisibles, on ne s’attendait pas à tel durcissement de ces mesures. Mais aller les prendre jusqu’à un certain niveau, c’est sanctionner le peuple assez meurtri et traumatisé, il y a 10 ans de cela. De même, penser à intervenir militairement, c’est trop exagéré de la part des Chefs d’États de la CEDEAO.

C’est pourquoi, j’en appelle aux présidents de ladite organisation sous-régionale,  à revoir leur projet d’asphyxie du peuple malien. Pour rappel, notre pays, le Mali est victime des effets collatéraux de la guerre infligée à la Libye de Mouhamar Kadhafi par l’Occident, avec à sa tête, la France.

Aux dirigeants de la transition malienne en cours, je leur demande de nouer le dialogue avec la CEDEAO, afin de trouver un terrain d’entente sur le calendrier des élections qui permettront à notre pays de revenir à l’ordre constitutionnel normal.

DMD

 

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