Les Chefs d’Etat – Major de la CEDEAO sont en conclave, à Bamako, depuis hier. Ils se pencheront sur la possibilité et les modalités de l’envoi d’une force internationale dans notre pays, divisé et dont une grande partie (Gao, Kidal et Tombouctou soit les 2/3 du territoire) est occupée par les rebelles. Il s’agira de voir et d’harmoniser avec l’armée nationale de la manière de faire et de la conduite à tenir.
Selon nos informations, les chefs d’Etat ont estimé qu’ils viennent à Bamako pour s’assurer que le concept est partagé, ici, sur place, harmoniser un concept unique et non celui de la CEDEAO.
Les responsables de la CEDEAO ont estimé que la situation au nord du Mali nécessite qu’on y pense minutieusement, étant donné que la communauté internationale (Union africaine, Nation Unie) est impliquée pour l’envoi d’une force supranationale au Nord.
Cela ne fait plus de doute, la CEDEAO est engagée, à un moment ou un autre, d’utiliser la force contre l’ennemi commun qui sévit dans le septentrion du Mali, un ennemi qui dispose également de la force dissuasive.
Il s’agira d’une intervention intégrée c’est-à-dire que l’armée aura selon commandement, la CEDEAO le sien. Mieux, le rôle majeur reviendra à nos forces de sécurité de mener les combats. La force internationale viendra en appoint.
Nous y reviendrons.
Astan (stagiaire)
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