Retrait du Mali de la CEDEAO et fin de l’accord d’Alger : Les autorités maliennes invitées à identifier les insuffisances de l’institution afin d’y proposer les réponses idoines

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Suite à l’annonce du retrait de notre pays de la Cédéao et de la volonté de nos autorités de mettre fin à l’Accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger, le parti Yéléma et le M5 Mali Kura ont rendu public un communiqué conjoint dans lequel ils expriment leur vive inquiétude par rapport à ces deux décisions en invitant nos autorités à porter plutôt leurs efforts sur l’identification des insuffisances de la Cédéao, afin d’y proposer les réponses idoines.

A l’entame, le communiqué rappelle qu’en l’espace de quatre jours, le 25 et le 28 janvier 2024, les autorités de la Transition ont annoncé aux Maliens deux grandes décisions, sans aucune forme de concertation, ni de consultation préalable d’aucune force vive de la nation notamment : la fin de l’Accord dit d’Alger avec effet immédiat et l’ouverture du dialogue direct inter-Maliens, ainsi que le retrait du Mali de la Cédéao. Sur l’annonce officielle de la fin de l’Accord pour la paix issu du processus d’Alger avec effet immédiat et l’ouverture du dialogue direct inter-malien, les deux organisations disent prendre acte de la décision de nos autorités de mettre fin à l’Accord pour la paix issu du processus d’Alger. Avant de regretter cette décision, surtout au moment où le Mali semble être en position de force sur le terrain. Et d’ajouter que cette position aurait dû faciliter la mise en œuvre de la volonté légitime du peuple malien, maintes fois exprimée à travers tous les fora organisés depuis 2019, exigeant la révision dudit Accord avec toutes les parties prenantes pour un règlement politique du conflit. Le M5RFP-Mali Kura et le parti Yéléma rappellent qu’ils ont toujours invité les autorités de la Transition à l’ouverture d’un dialogue direct inter-Maliens, à l’effet d’obtenir la révision de l’Accord pour la paix, mais aussi d’arriver à une paix plus globale incluant tous les acteurs clés, y compris les groupes armés terroristes maliens.

Sur le retrait du Mali de la Cédéao, le M5RFP-Mali Kura et le parti Yéléma se sont dits surpris comme beaucoup d’autres forces vives, par la décision des autorités de la Transition, relative au retrait du Mali de la Cédéao, avec effet immédiat. Selon eux, une décision qui vient compliquer davantage la crise multidimensionnelle du pays, dont la première victime est le citoyen malien, déjà suffisamment éprouvé.

Rappelant la dimension africaine de la révolution citoyenne malienne, le M5RFP-Mali Kura et le parti Yéléma croient que notre pays, notre sous-région et l’Afrique doivent définir leur propre horizon à la faveur des mutations mondiales en cours. Ce qui devrait justifier une initiative forte de refondation de la Cédéao, et non pas notre divorce d’avec elle.

Ils ont saisi l’occasion pour regretter une telle décision et interpeller les autorités sur les fâcheuses conséquences économiques, politiques et sociales d’un tel retrait, pour nos compatriotes installés hors du pays, notre secteur privé et notre diplomatie.

Ainsi, le M5RFP-Mali Kura et le parti Yéléma invitent les autorités de la Transition à reconsidérer leur décision de retrait de la Cédéao, notre organisation commune. Avant de les exhorter plutôt à porter leurs efforts sur l’identification des insuffisances de la Cédéao, afin d’y proposer les réponses idoines. Ils les exhortent, enfin, à une approche inclusive dans les prises de décision à fort impact sur les populations, conformément aux valeurs et principes prônés dans la Charte de la Transition.                            

  Boubacar Païtao

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  1. “Suite à l’annonce du retrait de notre pays de la Cédéao et de la volonté de nos autorités de mettre fin à l’Accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger, le parti Yéléma et le M5 Mali Kura ont rendu public un communiqué conjoint dans lequel ils expriment leur vive inquiétude par rapport à ces deux décisions en invitant nos autorités à porter plutôt leurs efforts sur l’identification des insuffisances de la Cédéao, afin d’y proposer les réponses idoines.”

    Boubacar Païtao, tu nous fais perdre le temps en nous servant ce communiqué ancien pondu par des partis politiques “apatrides” que personne ne considère au Mali !

    La fin de l’accord d’Alger et le retrait de la CEDEAO par le Mali sont irréversibles pour les autorités publiques de transition.

    Si ces écervelés et ces irresponsables du Yelema et du M5 Mali Kura veulent le rétablissement de l’accord séparatiste d’Alger Yéléma et le retour dans la CEDEAO qu’ils attendent les prochaines élections pour faire campagne autour de ces deux sujets. On verra alors qui votera pour ces politiciens irresponsables qui sont la cause principale de la descente en enfer du Mali au cours des dernières décennies.

  2. Mais oui,
    Si les politiciens qui roulent pour les intérêts étrangers sans se soucier de ceux des peuples affamés par les décisions des gens comme eux, alors c est au Yelema et autres de faire des efforts pour identifier les actions antipeuples et les violations des textes de la CEDEAO par des décideurs apatrides et incompetents sous les bottes étrangères qu ils sont tous, utilisant les pressions extérieures pour accéder au pouvoir malgré la volonté des peuples

  3. le M5RFP-Mali Kura et le parti Yéléma sont remplis de FASO DEN DJUGUW, alors nous n’allons pas perdre du temps sur leurs inepties et idioties. Si Moussa Joseph savait réfléchir il allait se taire depuis qu’il a mis le Mali a terre a Kidal devant les terroristes rebels. A tous comprenez que si vous n’avez pas vu ce que la CEDEAO a fait au Mali, au Burkina et au Niger alors vous etes des écervelés, enfin ce n’est en tout cas du devoir des autorites Maliennes de redresser ou de corriger la CEDEAO instrumentalisee et geree par la tres maudite France.

  4. Bande de s.a.u.l.a.u.d.s aller raconter ces conneries ailleurs. L’accord n’est modifiable qu’avec l’accord de tous les groupes armés et de la soit-disante communauté internationale. Allez-y savoir ce que ça veut dire.

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