Respect des normes aux produits entrant dans l’Espace CEDEAO : Le cadre réglementaire expliqué aux partenaires

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Mme Maiga Mariam Maiga, conseiller technique, représentant du ministre du Commerce et de l’Industrie, a présidé le jeudi 25 juillet dernier à l’hôtel Colombus de Bamako, l’ouverture des travaux de l’atelier national sur le cadre réglementaire de ses services et sur l’infrastructure qualité de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), organisé par le Système ouest-africain d’accréditation (SOAC). C’était en présence de Mme Traoré Habi Sow, de l’ONUDI, de Marcel Gbaguidi du Système Ouest Africain d’Accréditation ainsi que des représentants des structures œuvrant pour l’amélioration de la qualité des produits au sein de l’Espace CEDEAO.

Le SOAC, dans son ultime conviction a pour but d’offrir des produits respectant les normes de qualité exigeantes, d’autoriser des entreprises respectant ces normes à produire dans l’Espace de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA). Ainsi que d’assainir le milieu et s’assurer que les produits entrant sont conformes de même que les produits à exporter. D’où la tenue de cet atelier national au Mali, afin d’informer l’ensemble des acteurs clés de ce combat sur le cadre réglementaire de ses services et sur l’infrastructure qualité de la CEDEAO.

En ouvrant la série des discours, la représentante de l’ONUDI au Mali, Traoré Habi Sow, a déclaré qu’en Afrique de l’ouest, les enjeux de la qualité sont maintenant devenus très tangibles avec l’ouverture croissante des frontières et l’objectif de la mise en place progressive de la zone libre d’échange continentale africaine. La qualité devient ainsi une priorité pour tous les secteurs de l’économie. C’est pourquoi, elle nécessite la vigilance de tous notamment. Pour ce faire, selon Mme de l’ONUDI, la presse et les associations de consommateurs  jouent un rôle fondamental d’alerte et de développement d’une réelle culture de qualité. Et d’ajouter que l’enseignement supérieur produit les compétences nécessaires à l’alimentation en ressources humaines qualifiées des différentes structures de la qualité, du secteur de la santé, socle de toute politique de développement qui se veut viable et pérenne, le secteur privé moteur de la croissance et créateur d’emplois, les administrations publiques, en charge de proposer des textes réglementaires qui font de la qualité une exigence pour tous les secteurs. Dans ce contexte, il est tout à fait réconfortant de savoir que la région dispose aujourd’hui d’un organisme d’accréditation qu’est le Système ouest-africain d’accréditation, pleinement opérationnel et légitimé par la reconnaissance d’organismes officiels au niveau national, régional et international s’est réjouie Traoré Habi Sow.

A sa suite, Marcel Gbaguidi du Système ouest-africain d’accréditation a détaillé les multiples avantages du SOAC avant de convier les structures intéressées à les rejoindre.

Pour sa part la représentante du ministre du Commerce et de l’Industrie a souligné que l’accréditation est un acte de reconnaissance formelle de la compétence des organismes d’évaluation de la conformité à réaliser des activités spécifiques d’évaluation de la conformité et qu’elle constitue un outil indispensable non seulement pour les organismes d’évaluation de la conformité mais aussi et surtout pour les entreprises en ce qu’elle leur permet d’être compétitives sur les marchés régionaux et internationaux. Avant de fait savoir que l’opérationnalisation du SOAC permet aux bénéficiaires que sont les laboratoires, les organismes de certification et d’inspection de se faire accréditer à moindre coût, contrairement au passé où ils étaient obligés de contracter pour ce service auprès des structures étrangères à coût élevé.

Les résultats forts encourageants réalisés par le SOAC méritent d’être consolidés et nécessitent que cette structure soit soutenue par tous en vue de lui permettre de maintenir la dynamique qui a été enclenchée a assuré Maiga Mariam Maiga qui a encouragé les pays de l’UEMOA et de la CEDEAO à continuer à soutenir cet important patrimoine commun qu’est le SOAC.

AMT

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