Examiner les documents relatifs au renforcement des prérogatives du parlement de la CEDEAO. Voilà l’objectif d’un atelier qui réunit depuis hier autour d’une même table les membres de la Commission nationale pour l’intégration africaine, des députés du parlement de la CEDEAO et des personnes ressources, en l’occurrence le professeur Aly Nouhoun Diallo, premier président du parlement de la CEDEAO.
C’est le Centre international de conférence de Bamako qui a servi de cadre à la tenue de cette rencontre. La cérémonie était présidée par le ministre des Maliens de l’Extérieur de l’intégration africaine, Mme Traoré Rokiatou Guikiné.
En rappelant, le contexte de cette rencontre, le ministre a souligné que c’est à la suite des reformes institutionnelles intervenues à la CEDEAO en 2006 que le parlement ainsi que ses partenaires et ses groupes d’intérêt communautaire ont jugé nécessaire de renforcer les pouvoirs des représentants de ces mêmes peuples.
A travers cet atelier, il s’agit d’examiner les documents relatifs au renforcement des prérogatives du parlement de la CEDEAO, plus précisément le rapport du comité Ad Hoc et l’avant projet d’acte additionnel.
Les participants vont aussi adopter une position claire, globale émanant de la commission nationale et de ses personnes ressources au sujet du renforcement des prérogatives du parlement de la communauté. Pour ce faire, les débats seront centrés autour de quatre questions. Il s’agit notamment : de quels pouvoirs faut-il doter le parlement de la communauté pour servir davantage les populations de la région ? quel intérêt y a-t-il à renforcer les pouvoirs du parlement ? Quels bénéfices escompter pour les peuples de la région en adoptant les amendements proposés ?
Le ministre des Maliens de l’Extérieur et de l’intégration africaine, s’est réjoui de la participation effective des différents membres de la commission nationale et des personnes ressources à l’image du professeur Aly Nouhoun Diallo, premier président du parlement de la CEDEAO.
Kassoum THERA