Le président malien de transition, le Pr. Dioncounda Traoré, après bien de mois de tergiversations vient de demander formellement l’aide de la Cédéao pour reconquérir le nord du pays, actuellement aux mains des islamistes.
Dans la lette formulant la requête adressée au président de la Cédéao, le président Dioncounda a écrit : «Je sollicite par la présente, au nom du peuple du Mali, et en ma qualité de président par intérim, l’aide de la Cédéao dans le cadre du recouvrement des territoires occupés du Nord et de la lutte contre le terrorisme». La révélation a été faite par le ministre ivoirien de l’Intégration africaine, Ali Coulibaly, au cours d’un entretien téléphonique avec RFI qui a affirmé qu’un émissaire du président Traoré est allé remettre ce courrier au président de la Cédéao, le 04 septembre dernier.
Dans le document de requête, le président malien de transition précise que l’aide de la Cédéao pourrait se matérialiser de la façon suivante : sécurisation des institutions de transition; renforcement des capacités antiterroristes et des moyens techniques; réorganisation des forces armées; restauration de l’intégrité territoriale du Mali.
Cette requête formulée par les autorités de transition remet la balle dans le camp de la communauté économique des états de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) qui n’attendait que cette demande officielle de l’Etat malien pour mobiliser la MICEMA composée de 3 300 hommes. Du coup, elle permet aussi aux autorités de transition de souffler un peu face aux critiques d’inaction en faveur de la libération des régions occupées dont elles sont accusées par le peuple malien.
Même si les contours de cette force restent encore flous, cette demande officielle reste un acte important vers le recouvrement de l’intégrité du territoire national.
Daouda T. Konaté
MALIENS : AVOUER SON IMPUISSANCE DEVANT UN FLÉAU MONDIAL, LE TERRORISME, ET SE FAIRE AIDER POUR LAVER UN AFFRONT COLLECTIF (LE PAYS OCCUPÉ ET MORCELÉ) N’EST PAS UN DÉSHONNEUR NI UNE PERTE DE SOUVERAINETÉ
Bonjour,
Numériquement, puis faute de moyens (logistiques et humains) suffisants et, en plus, divisées, les forces de défense et sécurité Maliennes sont vulnérables et ne peuvent être au front en train de se battre pour la restauration de l’intégrité territoriale et assurer la sécurité des villes conquises et celle des populations (pour la réception des vivres et médicaments).
Contrairement à ce que prétendent certains, faire assurer cette sécurisation par la CEDEAO/UA/ONU, n’est pas un moyen de préparer le terrain au retour du MNLA ou à quiconque (Ansar Dine, …) car ça sera aux Maliens de décider, dans l’unité, du devenir du pays et non à la force de sécurisation de la CEDEAO et/ou de l’UA et/ou de l’ONU, qui doit être exclusivement orientée vers la tâche pour laquelle elle sera engagée : assurer la sécurisation des villes conquises et garantir aux populations de recevoir des vivres et médicaments.
Comme le propose la lettre du Président, c’est aux Maliens de se mettre devant et d’organiser la reconquête du territoire et sa sécurisation, ÉPAULÉS par la CEDEAO et/ou l’UA et/ou l’ONU ET les partenaires régionaux et internationaux.
Compte-tenu du terrorisme qui a envahi le Mali, croire que les Maliens le feront seuls est un leurre. La participation et l’engagement de tous est nécessaire pour ce faire.
Tous les Maliens et l’armée doivent faire front autour de la lettre du Président, solliciter et vouloir l’aide de la CEDEAO et de la communauté internationale pour assumer la souveraineté du Mali, laver l’affront collectif (le Mali occupé et morcelé) et reconstruire dans l’unité le Mali.
Les Maliens doivent avoir le courage de laver cet affront collectif en se faisant aider par la communauté régionale et internationale. La participation et l’engagement de tous est nécessaire pour ce faire.
Y A-T-IL ENCORE DES MALIENS QUI N’ACCEPTENT PAS CET AFFRONT COLLECTIF ?
Si oui, pourquoi refuser l’aide bienveillante des autres (CEDEAO, UA, ONU, Communautés régionales et internationales) sachant que les Maliens pourront contrôler, s’ils le veulent, l’usage qu’ils en font ?
Avouer son impuissance devant un fléau mondial, le terrorisme, et se faire aider pour laver cet affront collectif n’est pas un déshonneur ni une perte de souveraineté.
Bien cordialement
Dr ANASSER AG RHISSA
EXPERT TIC ET GOUVERNANCE
E-mail: Anasser_AgRhissa@yahoo.fr
Parole de Kaartaka
Thomas BONI YAYI est un fêlé
C’est le constat d’observation de milliers de JT de l’ORTB du Bénin, et les déclarations d’hallucinations dont ce Monsieur est coutumier.
Au coup d’état du 22 mars à Bamako, il dit :
« Il faut rétablir ATT (Amadou Toumani Touré) par tous les moyens »
Il semblait fiévreux comme un condamné à mort attendu près de la chaise électrique. Etonnant ! Ce jour là beaucoup de Maliens ont dû rigoler et se moquer de ce Monsieur ; en se disant « Il ne sait rien lui, pitié pour BONI YAYI »
Votre Ambassadeur est à Bamako pour cette fonction ; vous renseigner d’informations sur place, à la source. Cet Ambassadeur pourrait vous informer que la réputation de « Coureur de Jupon invétéré » d’ATT est connue de tous les adultes au Mali.
En cachette une ou deux, les hommes comprendraient, mais toutes les belles femmes que je verrais, c’est l’obsession de l’HOMME BAS. Si la maladie d’ATT était un CANCER de la prostate, aucun Malien n’en serait surpris.
Un jour très récent Thomas se trouvait dans un champ de coton avec des paysans. Des manifestions d’enseignants se multiplient, ils veulent des conditions dignes de l’exercice de leur travail ; BONI YAYI appela les paysans à venir barrer le passage aux enseignants et leur crier le dénuement des agriculteurs.
Les paysans : « Nous n’avons pas de machines, nous faisons tout manuellement, nous manquons de ceci et cela »
BONU YAYI : «Vous voyez ! Venez à Cotonou, je vous invite, à venir leur (les enseignants) dire que vous n’avez rien, mais que vous travaillez »
Quelle déclaration pour un Président de la République ! Je la trouvais très bizarre.
Aujourd’hui Thomas BONI YAYI, veut imposer la démocratie au Mali par les armes des forces qui ne savent qu’attendre de la CDEAPOPOPO ! Le bruit des armes, surtout les KALACH, c’est POPOPO POPO!
Le vrai peuple Malien et son armée vous attend. Vous êtes TRES PEU DE CHOSE POUR SOUMETTRE CE PEUPLE A VOS OFFICIERS DE PACOTILLE.
NOTRE ÉCOLE MILITAIRE FORME DES OFFICIERS DEPUIS CINQUANTE ANS. COMBIEN D’OFFICIERS DE LA SOUS-RÉGION FURENT FORMÉS A L’EMIA DE KATI ?
Ça se sait que GMT n’est pas en service à Bamako.
« Bai ni gnadona Môgô do »
Monsieur BONI YAYI, furent-elles les ARMES MILITAIRES qui INSTAURÈRENT la démocratie au BÉNIN ?
Non Monsieur, ce fut l’œuvre d’un Militaire honnête, le Caméléon de PARAKOU Mathieu KÉRÉKOU, un ancien Communiste.
La dernière chose qui me convainc d’une fêlure chez BONI YAYI, c’est sa manière de se recroqueviller comme ferait un singe pour s’asseoir, dans son fauteuil pour recevoir ses invités. Hors de cet endroit et de cette position BONI profère des paroles Fantasmagorique.
Puisque vous êtes Docteur-Savant-Académicien Béninois, Voltaïques ou Diolas et que vous êtes gagnés par l’illettrisme, ça doit pouvoir se faire de venir se recycler en France.
Si je me trompais d’analyse, alors nous allions vous PARLER EN LANGUE FRANÇAISE, UNE DERNIERE FOIS
_ Le peuple Malien compte sur la daba pour ne jamais manquer de quoi manger depuis plus de 18 siècles, il ne compte pas sur vous pour le faire vivre. Vos ordres et vos tons arrogants ne sont pas les bienvenus au Mali, puisque vous risquez la crise cardiaque par les réponses.
DIONCOUNDA TRAORE
_N’EST LÉGITIME D’AUCUNE ÉLECTION, ABSOLUMENT AUCUNE. C’EST L’INTÉRIMAIRE D’UNE TRACTATION POLITIQUE ENTRE L’ARMÉE MALIENNE ET LA CEDEAPOPO QUI DONNA LIEU A UN DOCUMENT APPELÉ « ACCORD-CADRE »
L’ARMÉE A, A JUSTE TITRE RENVERSÉ UN PRESIDENT CO
Bonjour,
Tout ce que vous dites, Lilen, ne doit pas empêcher les Maliens de se concentrer sur l’essentiel, qui est de tout faire pour restaurer l’intégrité territoriale du Mali et de supporter le président par intérim du Mali, DIONCOUNDA TRAORE, et son gouvernement et les aider, en supportant la demande qui a faite à la CEDEAO, à sortir le Mali de la crise dans laquelle il s’embourbe.
Bien cordialement
Dr ANASSER AG RHISSA
EXPERT TIC ET GOUVERNANCE
E-mail: Anasser_AgRhissa@yahoo.fr
La CEDEAO, une organisation sous régionale en tant que telle est très bien!Mais avec des présidents comme Blaise QUI HÉBERGE TOUT LE STAFF DU MNLA EN EXIL A OUAGA, PENSEZ-VOUS QUE MÊME AVEC LA BONNE VOLONTÉ DES MAHAMADOU OUSSOUFOU-MACKY SALL-BONNI YAYI…LA CEDEAO AUX MAINS DES Blaise et ADO va faire quoi de potable pour le Mali?Il faut que nous les maliens sachons QUE PERSONNE NE POURRA LIBÉRER NOTRE PAS A NOTRE PLACE!Surtout avec des otages français dont on attend le payement de rançons, Blaise et ses “amis” n’ont aucun intérêt que le nord Mali soit sécurisé!Il faut ouvrir les yeux!Si la CEDEAO ne nous fournit pas d’armes dans notre situation actuelle ELLE NE DEVRAIT PAS BLOQUER LES ARMES QUE NOUS AVONS ACHETÉES POUR FAIRE LE TRAVAIL!C’est dommage que des maliens ont encore le sentiment que même Blaise et Ado aiment le Mali plus que nous les maliens mêmes!Quelle utopie! 😉
NE PAS SE TROMPER DE COMBAT, LA CEDEAO ÉPAULE LES MALIENS POUR ASSUMER LEUR SOUVERAINETÉ ET LEUR CITOYENNETÉ
Bonjour,
Après la lettre envoyée à la CEDEAO par le Président de la République du Mali par Intérim, certains Maliens se posent des questions et ont l’impression que la CEDEAO va leur arracher une partie voire toute leur souveraineté et/ou faire la guerre à leur place.
Certainement pas, la CEDEAO ne veut pas arracher aux Maliens leur souveraineté, ni faire la guerre à leur place.
Le Mali appartient aux Maliens, la CEDEAO en est consciente, c’est pourquoi, la CEDEAO a accepté le gouvernement d’union nationale qui a été constitué au Mali sur proposition du Premier Ministre, Cheick Modibo Diarra, et validation du Président, Dioncounda Traoré.
Concernant la lettre envoyée à la CEDEAO par le Président, compte-tenu de la crise Malienne, après avoir mis en évidence l’urgence d’une action concertée et coordonnée du Mali, de la CEDEAO et de la communauté internationale, elle demande une aide à la CEDEAO dans le cadre du recouvrement des territoires occupés du Nord et de la lutte contre le terrorisme.
Cette aide concerne principalement le renforcement des moyens logistiques et des capacités antiterroristes, l’appui par une police scientifique pour une guerre électronique, le soutien et l’appui aérien aux forces de défense et sécurité du Mali, la sécurisation et le contrôle des villes conquises, l’acheminement de l’assistance humanitaire et un détachement de liaison avec la MICEMA qui pourrait être déployé au sein du centre de coordination des opérations de sécurisation des institutions de transition du Mali.
Ainsi, avec ou pas l’usage de la négociation, l’aide souhaitée convient pour une guerre directe que pourrait mener les forces de défense et sécurité du Mali avec une sécurisation des villes conquises faite par la CEDEAO mais aussi pour une guerre informationnelle (guerre électronique axée sur des renseignements vérifiés et sécurisés et sur une police scientifique) telle que je la propose.
Dans tous les cas, les forces de défense et sécurité du Mali seront devant et piloteront les opérations sur le terrain avec une sécurisation des villes conquises qui sera assurée par la CEDEAO/UA/ONU.
Alors, que veulent certains Maliens qui s’opposent à cette proposition du Président ou à celle de la CEDEAO ?
La lettre du Président laisse la liberté de choix au Mali pour l’opérationalisation sur le terrain. C’est donc aux Maliens que revient la lourde tâche de faire le choix entre la guerre directe avec ou sans négociation préalable, la négociation et une guerre informationnelle (plus précise) telles que je les propose ou toute autre combinaison.
A la manière de ce que dit le Président Obama, aux Américains, c’est, maintenant, aux Maliens de faire le choix définitif pour transformer l’espoir en opportunités pour libérer le Mali, pour le développer durablement et pour générer le bien-être pour tous.
COMPTE-TENU DE LA SITUATION, LES MALIENS N’ONT PAS LE DROIT DE SE TROMPER DE COMBAT, QUI NE DOIT PAS ÊTRE CONTRE LE PRÉSIDENT OU LE GOUVERNEMENT DE TRANSITION OU CONTRE LA CEDEAO OU LA MÉDIATION.
LES MALIENS DOIVENT FAIRE LE BON CHOIX POUR PRENDRE EN CHARGE, DANS L’UNITÉ, LEUR PROBLÈME COMMUN.
Pour ce faire, la participation et l’engagement de tous, ainsi que le fait de prendre leurs responsabilités et assumer leur citoyenneté sont indispensables.
Bien cordialement
Dr ANASSER AG RHISSA
EXPERT TIC ET GOUVERNANCE
E-mail: Anasser_AgRhissa@yahoo.fr
Première étape de cette intervention qui ne devrait pas débuter avant la fin du sommet francophone (occasion d’expliquer ce qui se passe et de trouver des soutiens à cette opération ; et non pas d’être une tribune des ultras pour dénoncer « l’interventionnisme français en Afrique ») : le réquisitoire contre les « occupants » du Nord-Mali. Une mission de la CPI est depuis le 28 août 2012 au Mali afin de « recueillir le maximum d’informations sur les crimes perpétrés par les islamistes et les Touareg dans le Nord du Mali » : exécutions sommaires ; viols ; massacres de civils ; enrôlement d’enfants-soldats ; tortures ; pillages ; disparitions forcées ; destructions de symboles de l’Etat, d’églises, de mosquées et de mausolées.
Le chef de cette mission est Amady Bâ, magistrat sénégalais, ancien directeur de la magistrature, en charge de la coopération internationale (division responsable des enquêtes et des poursuites) au bureau du procureur de la CPI depuis 2008. La mission, dit-il, est « une phase d’analyse, de recoupement d’informations. Nous allons retourner avec ces éléments et le procureur jugera alors s’il faut commencer des enquêtes avant d’engager des poursuites ». « La mission de la CPI [qui comprend trois membres, dont Bâ] restera le temps qu’il faut. Je ne peux pas dire combien de jours. Le dossier transmis par le groupe de travail pour la saisine de la CPI est clair : il s’agit des exactions commises par les occupants des trois régions du Nord », a précisé le ministère malien de la Justice, étant entendu que c’est le gouvernement de Bamako qui a saisi la CPI en juillet 2012.
A Hammamet, en Tunisie (Tunis, en marge de ce dossier malien, était jusqu’à présent dans la retenue), les 30-31 août 2012, l’ex-ministre des Affaires étrangères mauritanien Ahmedou Ould-Abdallah, ancien représentant spécial du secrétaire général de l’ONU au Burundi, en Afrique de l’Ouest, au Soudan, en Somalie, a organisé une conférence sur le risque sécuritaire et la menace islamiste dans « le corridor sahélo-saharien » intitulée : « Situation au Sahel Sahara et acteurs extérieurs ». Ould-Abdallah et son Centre de réflexion sur la sécurité dans la région Sahel Sahara (Centre/4S) avaient déjà, le 18 juillet 2012, organisé un briefing à Nouakchott à l’occasion de la réunion dans la capitale mauritanienne des chefs d’état-major d’Algérie, du Mali, de Mauritanie et du Niger.
Selon Ould-Abdallah (Journal du Dimanche du 2 septembre 2012) : « Les terroristes d’AQMI ne sont que les intermédiaires des trafiquants installés dans tout le golfe du Bénin. Leurs réseaux, au plus haut niveau de chaque Etat de la région, sont considérables. J’ai des noms et la liste est considérable ». Là encore, on ne peut pas être plus clair : l’éradication des groupes islamistes qui occupent le Nord du Mali ne relève pas de la politique mais de la morale étatique ! Tout cela dans un contexte particulier.
En Afrique musulmane, le ramadan a pris fin ; en « Occident », la rentrée politique est effective. Et sur le terrain, on annonçait hier (samedi 1er septembre 2012), la prise de Douentza par les islamistes, sur la RN 15, porte d’entrée par le Nord du pays Dogon, à moins de 100 km à vol d’oiseau de Bani, à la frontière Mali/ Burkina Faso (Bani ne se trouve qu’à 70 km de Ouahigouya). Aujourd’hui (dimanche 2 septembre 2012), Nouakchott annonce l’exécution par le Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (MUAJO), dissidence d’AQMI dont on ne sait pas grand-chose, du vice-consul algérien Taher Touati enlevé avec cinq de ses concitoyens le 5 avril 2012. Provocations ?
Paris, qui préside le Conseil de sécurité, met donc les bouchées doubles dans la perspective d’une intervention. Dans une enquête publiée par RAIDS (septembre 2012), Jean-Marc Tanguy nous dit que, côté français, « tout est prêt » et le commandement des opérations spéciales (COS), déployé sur le terrain depuis 2008 (notamment pour la formation des forces spéciales mauritaniennes, le protocole de formation ayant établi que le COS pouvait s’entraîner dans le pays), « est largement monté en puissance […] formant un groupe de forces spéciales dédié, baptisé Sabre* ». Tanguy précise que « ses contours exacts, ses lieux de stationnement sont inconnus » mais chacun sait que, globalement, les bases conventionnelles françaises sont implantées à Dakar et à Ndjamena et que le COS a pris ses quartiers à Ouagadougou**.
Dans cette perspective, le COS a dégarni les autres terrains où il était en mission afin de récupérer « une quarantaine d’opérateurs ». « La réalité des moyens du COS au Sahel, écrit Tanguy, est difficile à discerner. Ces derniers mois, rien que le 1er RIPMa y aurait envoyé plus de la moitié de ses GRA [groupes action]. Une bonne partie des équipes de recherche du 13ème RDP y a aussi été mobilisée, avec une importante flotte de VPS [Véhicule de patrouille spéciale, construits par Panhard qui a remplacé les VLTT-P4 – véhicules légers tout terrain – fabriqués par Peugeot] ». Le CPA 10 – Commando parachutiste de l’air n° 10 qui relève directement du COS – « pourrait être également de la partie ». « Le COS n’a tout simplement jamais mené une traque sur cette échelle, aussi longtemps », ajoute Tanguy.
Au-delà du COS, les forces conventionnelles sont également mises à contribution en matière de transport et de renseignement, l’importance de la zone concernée obligeant à des actions combinées entre forces terrestres et moyens aériens. Drones Harfang (fabrication EADS) – mis en action, au départ de la base de Sigonella, lors de l’opération « Harmattan » contre la Libye de Kadhafi – ATA, avions de transport d’assaut ; Twin Otter du 3/61 « Poitou » ; Mirage F1CR (reconnaissance/bombardement) et Mirage CT (bombardement) basés à Ndjamena ; hélicoptères Gazelle, etc.
Paris prépare donc le terrain. Reste, maintenant, à la Cédéao de l’occuper. Dans une opération à hauts risques dont la réussite militaire et politique est aléatoire et dans laquelle c’est toute la région, de Nouakchott à Ndjamena, qui joue sa crédibilité et sa souveraineté.
* « Sabre du désert » était le nom de code de l’opération terrestre qui a été déclenchée le 24 février 1991 contre Saddam Hussein en Irak. Faut-il y voir un rappel de cette opération ?
** Le patron du COS a été, jusqu’au 7 juillet 2011, le général Frédéric Beth. Il a été remplacé par le général Christophe Gomart, ancien du 13ème Dragons parachutistes, nommé par la suite adjoint au coordonnateur national du renseignement à l’Elysée. Frédéric Beth est le frère d’Emmanuel Beth, général reconverti dans la diplomatie, ancien patron de la force « Licorne », ambassadeur de France à… Ougadougou (cf. LDD Burkina Faso 0230/Mercredi 18 août 2010). Quant à Frédéric Beth il est, depuis qu’il a quitté le COS, directeur du cabinet du préfet Erard Corbon de Mangoux, patron de la DGSE, ce qui en fait le numéro deux de nos « services ». A Dakar, le patron des Eléments français au Sénégal (EFS) est le général de brigade Grégoire de Saint-Quentin, un ancien chef de corps du 1er RPIMa, qui relève directement du CEMA ; Saint-Quentin était lieutenant-colonel au Rwanda lors de l’attentat du 6 avril 1994 contre les présidents burundais et rwandais et traîne, de ce fait, une réputation sulfureuse en Afrique
La description, rapportée par un télégramme de décembre 2009, de la cérémonie marquant la fin d’une session d’entraînement de l’armée malienne par des instructeurs américains reflète la difficulté de l’exercice. Le capitaine responsable de cette formation indique que chaque soldat malien a tiré 1 000 cartouches pendant les cinq semaines d’exercices, soit autant qu’un soldat des forces spéciales américaines tire en un jour, et… « probablement plus que ce qu’un militaire malien aura utilisé tout au long de sa carrière « .
Les soldats maliens, eux, se disent satisfaits d’avoir appris à conduire un véhicule et à entretenir leurs armes. Ils figurent parmi les rares survivants d’une embuscade avec les islamistes.
L’échauffourée s’est achevée dans un bain de sang car l’unique soldat capable de conduire et de sauver ses camarades avait été tué. De même que le seul militaire formé à l’usage de la mitrailleuse qui aurait pu couvrir leur retraite.
Philippe Bernard (Le Monde du 07-12-2010)
Vraimant le Mali a besoin des aides militaires pour liberer son territoire, car l’armée malienne est divisée et les politiciens sont imcapables de rassemblé et là reconcilié pour les faire face au énémis.
Chaque Pays dans un moment dificil á besoins des apuis, mème les Etat unis d’Amerique, mais cet qui inquiaite beaucoups de Maliens c’est pas L’ONU ni L’OUA c’est la CEDEAO commender par la FRANCE esque après la victoire militaire sur les islamistes cette CEDEAO serrait pour l’unité de la republique du MALI LAIQUE INDIVISIBLE SANS FEDERATION AVEC LES TRAITRES MNLA? car dans la federation le MNLA est capable de réconcilier avec ses enciens colègue et amis islamiste AQMI pour destabiliser le PAYS, esque cette CEDEAO resterat au coté du Mali pour que la CPI puisse faire sont travail sur les crimes que les terroristes MNLA et les terroristes AQMI ont fait emssemble avant et au momant l’ocupation des régions du nord du Mali?
La CEDEAO DOIT CLARIFIER SA POSITION.
On nous dit que l’ennemi est surarmé, et qu’il dispose d’énormes moyens financiers. Personne ne meurt 2 fois. Nous les vaincrons… 😀 😀 😀 😀 😀 😀 😀 😀
Kamaring kèndè! i bé di kouna? Kori tana n’tè??? 😆 😆 😆
Continuez bien à rêver!Comme si c’est la CEDEAO qui allait libérer notre pays à notre place.Vous allez entendre d’autres conditions venant de la même CEDEAO!Comme si on ne souvenait pas d’elle lors de la crise ivoirienne! 😉
Libérer le pays à notre place… Mais comique, ça fait maintenant 5 mois qu’on ne libère rien du tout et que nos bidasses restent planqués à kati! Tu n’as pas encore remarqué? Nous.. Nous.. A notre place… Que de la grande gueule mais sur terrain, aucun acte concret! Rien! Et des millions de compatriotes tyranisés par l’ennemi sans nos autorités ne bougent le petit doigt!
C’est ça, sans doute, que tu appelles pompeusement “libérer le pays à notre place”? Jusqu’ici, on libère beaucoup au Mali mais seulement avec la langue; Comme toi!…
Comments are closed.