L’idée avait été lancée par le président français, François Hollande, lors d’une audience qu’il avait accordée, au président de l’Union africaine, Thomas Yayo Boni. M. Hollande avait fait savoir que la France n’interviendrait, militairement dans le Sahel qu’à la demande des Nations Unies. Il avait alors suggéré aux organisations africaines sous-régionales ou régionales de prendre l’initiative de saisir le Conseil de sécurité. Le président Yayi Boni ne s’est pas fait prier deux fois et a donc soumis la proposition aux chefs d’Etat ouest-africains qui n’ont pas hésité à l’entériner.
Cette saisine sera effectuée sur requête de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), par le Conseil de sécurité de l’UA. Cette procédure, une fois déclenchée, va permettre à la communauté internationale de ” prendre au sérieux ” la situation sécuritaire au nord-Mali. En effet, depuis le début des hostilités, cette communauté internationale est presque restée indifférente aux cris de détresse des Maliens, malgré plusieurs appels lancés dans ce sens par les autorités du pays, notamment après les massacres des soldats maliens à Aguel’Hoc où les groupes terroristes se sont rendus coupables d’exactions relevant, de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité. Pire, la prise des trois villes du nord a été suivie des actes d’assassinat, d’enrôlement d’enfants soldats, de pillages, de destructions, de vols, de viols et d’atteintes graves aux droits fondamentaux de la personne humaine.
En tout cas, la saisine du Conseil de sécurité des Nations Unies est impatiemment attendue par bon nombre de Maliens convaincus que seule une force internationale peut permettre à notre pays de recouvrer son intégrité territoriale et d’être débarrassé d’AGMI et d’autres groupes terroristes. Pays pauvre et enclavé, le Mali est victime après tout des conséquences de l’interventionnisme de l’OTAN en Lybie contre le régime de Kadhafi.
L’ampleur de la situation fait aujourd’hui que le Mali seul peut difficilement gagner cette guerre. Avec cette décision, la CEDEAO, comme elle l’a toujours prôné, souhaite ainsi que la communauté internationale marque son engagement en faveur d’un règlement rapide de la crise malienne. L’objectif est d’obtenir un soutien à la consolidation du processus de transition au Mali qui peut passer, si nécessaire, par le déploiement d’une force de stabilisation.
Un soutien également aux efforts de médiation pour une solution négociée en vue de restaurer l’intégrité territoriale du Mali. Mais, en cas d’échec, une intervention armée n’est pas exclue. Enfin, il s’agit d’un appel pour obtenir un appui diplomatique mais aussi militaire et stratégique contre le terrorisme qui menace aujourd’hui toute la sous-région.
Youssouf CAMARA
Vite et bien.
Nous comptons vivement sur l’Union Africaine dont le Président Boni Yayi a été très clair et sans réserve dans son soutien au Mali. Qu’elle saisisse très rapidement le conseil de sécurité des Nations Unies pour nous aider à éradiquer les terroristes et séparatistes de notre territoire.
On en besoin de la force internationale aussi pour libérer le Mali de Sanogo et du 1er sinistre qui ont pris le Mali et la transition en otage.
Ils sont tous complices de la tentative d’assassinat du Président Djoncounda qui risque sa vie s’il retourne au Mali sans intervention d’une force internationale pour sécuriser les organes de transition.
Sanogo veut remplacer le CNRDE par une structure plus forte et qui inclura ses complices du MP22 et de la COPAM contre la transition.
Il est temps que les Maliens comprennent que la CEDEAO et l’UA n’ont ni diplomatie, ni armée, ni les moyens économiques pour libérer le Mali. Voici deux institutions financées par l’Occident et tenues par des fantoches et des chiens de tête; je veux dire des satrapes au service des Occidentaux et de leurs propres intérêts personnels. Mêmes leurs appels à l’ONU, une institution devenue criminelle contre la paix relève du sabotage futur de l’unité et de l’intégrité du Mali. Si l’ONU qui est caporalisée par les Occidentaux s’invite dans la crise malienne, elle imposera la solution dictée par les mêmes puissances; et les chiens de têtes nègres ne broncheront pas. Mieux, ils mettront la queue entre les jambes comme ils l’ont toujours fait.
Tout un tas de débilités politiques peinent à comprendre de tels enjeux et soutiennent mordicus le folklore de la transition que leur joue la bourgeoisie malienne inféodée aux pires ennemis de la république et de la patrie, le Mali.
Pour infos aux patriotes sincères, suivez et diffusez le lien:
http://www.alterinfo.net/AZAWAD-VS-MALI-LE-LINGE-SALE-SE-LAVE-DANS-LA-FAMILLE_a77430.html
la honte totale .l’armée malienne incapable de combattre quelque miliers de bandits.Allah hou akbar.
Mr. Ouattara is a great man and fantastic African diplomat. Monsieur and madam, watch Alassane’s way of thinking and management style: smooth and accurate. This guy thinks big, a great visionary who knows how to take the whole of West Africa to a next level.
Everything is working so good thus far, of course with the tireless support of national, regional and international community, along with Malian people in Mali and around the world.
Malian people are very independent and dedicated to fighting for human rights and human dignity. Therefore “sharia law” does not belong to Malian society and it has no place in the Malian way of life. It’s a big distraction intended to create more chaos around the West African region.
I strongly believe that the radical Islamist group who invaded Timbuktu, terrorizing innocent people and raping children will never prevail…
Les maliens vont finalement respecter Alassane Ouattara. Et en plus tous les maliens sur cette terre doivent remercier Alassane pour son amour pour le Mali. Alassane a prouver qu’il aime le Mali plusque les maliens a cause de sa diplomacie le monde entier maintenant va avoir pitier du Mali.
Le Mali en a besoin
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