Les pays en voie de développement, notamment ceux de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’ouest CEDEAO, dont le Mali restent de plus en plus sous l’emprise de l’aide extérieure. Toute chose qui entrave le développement local. D’où la mobilisation des ressources intérieures qui reste un handicap au développement. Pour indiquer cet état de fait et de permettre aux Etat de créer et de mobiliser leurs propres produits intérieurs, le CERCAP en partenariat avec la CEDEAO a mis œuvre une politique de mise en valeur de ces produits.
C’était à la faveur d’un atelier de validation du rapport de l’étude intitulée : « la mobilisation des ressources intérieures dans les Etats membres de la CEDEAO, cas du Mali ». Rappelons que le Mali, à l’instar des autres Etats en voie de développement, est victime de la mobilisation des ressources locales, synonyme d’un sous développement du pays.
C’est fort de cette logique que le gouvernement du Mali a initié des reformes, et formulé des politiques fiscales en vue de relever ou rehausser le niveau de mobilisation des ressources intérieures, a affirmé Zoumana BAKAYOKO, Conseiller technique au Ministère des Finances. Ce rapport s’attache à répondre aux préoccupations relatives aux reformes et stratégies de développement du système financier et fiscal, qui constituent un plan de développement. Il s’agit de savoir comment procéder à l’élargissement de l’assiette fiscale dans la perspective d’améliorer la gestion des invitations.
En effet, l’étude de cas au Mali à atteindre les divers objectifs, entre autres , analyser la performance du système financier et fiscal, identifier les mailles à la mobilisation des ressources locales, analyser l’efficacité de la gestion de ces ressources, et enfin pister l’harmonisation des stratégies dans l’espace communautaire de CEDEAO. Toutefois, cet atelier a examiné les concours et les solutions apportés par la CEDEAO par une validation d’objective du rapport, avant sa transmission à la commission de la CEDEAO.
Soumana TOURE