Nouvel appel des chefs militaires de la CEDEAO en faveur du Mali

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Le Comité des chefs d’état-major de la CEDEAO a achevé samedi à Abidjan, sa réunion de deux jours par un appel à la résolution de la crise malienne.

Un communiqué de la Commission de la CEDEAO publié dimanche à Abuja indique que le Comité a repris certaines des propositions faites lors des réunions extraordinaires du 14 du 24 août 2012, respectivement à Bamako et à Abidjan, et qui sollicitaient l’appui des gouvernements des pays voisins, notamment l’Algérie et la Mauritanie, pour faciliter le déploiement de la Mission de la CEDEAO au Mali (MICEMA).

Le communiqué a précisé que la réunion avait été convoquée pour examiner la requête des autorités malien auprès de la CEDEAO pour un soutien militaire dans la reconquête des ses territoires du nord et la lutte contre la propagation du terrorisme dans la région.

Les dirigeants militaires de la sous-région ont également invité la CEDEAO et le gouvernement malien à lancer une vaste campagne médiatique pour créer et maintenir une prise de conscience des citoyens du Mali, notamment les forces armées, de l’urgente nécessité d’un déploiement d’une force d’intervention régionale.

Les chefs des armées de la sous-région ont encouragé les autorités maliennes à multiplier les efforts pour engager le dialogue interne avec les rebelles, dans le cadre d’un mécanisme national de gestion stratégique pour mettre fin à la crise.

Ils demandent aussi aux autorités du Mali de se conformer à la Résolution 2056 des Nations Unies sur le retrait total du Conseil national de redressement et de restauration de l’Etat (CNDRE, ex-junte) de la scène politique.

”La Résolution 2056 appelle aussi à la dissolution du CNDRE et invite ses membres à se garder de toute ingérence dans les affaires politiques et dans le travail des autorités de la Transition”, a ajouté le communiqué.

Lors de l’ouverture vendredi de la rencontre, Le Commissaire la CEDEAO pour les affaires politiques, la paix et la sécurité, Mme Salamatu Hussaini Suleiman, le ministre malien de la Défense, M. Paul Koffi Koffi et chef d’état-major de l’armée ivoirienne, le général Soumaïla Bakayoko avaient insisté sur le caractère très sensible et l’importance de la réunion.

Toutes ces personnalités avaient souligné la nécessité de répondre aux attentes de l’Autorité des chefs d’Etat et de gouvernement, en écartant les menaces sur la paix et la sécurité dans la sous-région, en restaurant l’intégrité territoriale du Mali et en aidant à assurer une transition en douceur et au retour de l’ordre constitutionnel normal dans le pays.
apanews.net/2012-09-16 16:57:55

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7 COMMENTAIRES

  1. Alabina, un peu de respet pour les leaders.
    Si tu as des parents au Nord ce pas une raison que le pays s’engage san bien etudie les concequences. Une problem de 20an peu jamais etre regler en vitesse.
    Vous croi que le CEDEAO vien libere le Nord en 2 jours?
    Si certain membre de la CEDEAO meme est active pour detrui le Mali, donc ce pas une guerre guarantie.
    Avec l’ arme supper de la Nigeria, le BOKO HARAM on deja tue 1200 Nigerians.
    Une operation militair demande bocoup des analyses et preparation, car le Mali peu pas ouvert toute son strategic militair a d’autre voisin qui travail pour nous detrui.
    Don pense vous un peu les Maliens,et laisse l’autorite faire son travail en paix.
    Merci

  2. Qui va reprocher aux militaires maliens de vouloir se battre? De vouloir être en première ligne, l’aviation CEDEAO leur facilitant le travail. Le vrai problème, c’est que nombre de soldats maliens ne sont que des voyous (demander Djoncounda, Soumaila et beaucoup de journalistes et citoyens ordinaires). Et qu’à ce titre, ils ont peur des troupes de la CEDEAO, comme les bandits armés du Nord qui ne vivent que de rackets, d’enlèvements et de trafics en tout genre…
    Avec cette requête malienne à la CEDEAO, le monde entier peut maintenant s’organiser pour libérer le Nord Mali, réformer l’armée malienne, en collaboration avec les forces réelles du Nord, le COREN notamment. Comment les centaines de villes et de villages de la ligne de front seront protégés contre LES EXACTIONS DES BANDITS ARMES qui ont choisi comme stratégie, le harcèlement de toutes les zones dégarnies, de Kayes à Ansongo et Kidal ? Bien sûr qu’il ne faut pas encourager les milices anarchiques, elles doivent simplement être encadrées, mais SUREMENT PAS ËTRE DETRUITES. TOUTES LES ARMEES DE LA CEDEAO REUNIES NE POURRONT PAS PROTEGER TOUS LES VILLAGES ET VILLES DE LA LIGNE DE FRONT. Les brigades d’autodéfense, utilisées avec succès par l’armée malienne dans un passé récent au Nord, sont régies par quelques règles simples :
    1. La brigade est initiée par l’armée ou dans tous les cas encouragée par elle, les membres y ont accès par un appel d’enregistrement. C’est dire que les membres sont connus, armés et désarmés par l’armée sans aucun problème.
    2. Les membres sont organisés en groupes ayant chacun un chef.
    3. Les membres sont armés et formés par l’armée.
    4. Les brigadiers ne sont jamais visiblement armés, ni en tenue. Leur force est la discrétion.
    5. Les membres sont positionnés autour des villes et villages la nuit avec un mot de passe et supervisés par l’armée.
    6. La brigade d’autodéfense comme son nom l’indique n’a pas de mandat offensif, MAIS UNIQUEMENT DEFENSIF.
    7. Les brigadiers jouent leur fonction à titre gratuit.
    BREF, IL EST PLUS QU’INDISPENSABLE D’AVOIR SUR LA LIGNE DE FRONT DES BRIGADES D’AUTODEFENSE DE FILLES ET DE GARCONS RECRUTES, ENCOURAGES, ARMES ET SUPERVISES PAR L’ARMEE MALIENNE. Et surtout ces malheureux six mois nous prouvent, s’il en est besoin, QU’IL FAILLE MAINTENANT PERENNISER LE SYSTEME DE BRIGADE D’AUTODEFENSE EN APPRENANT ET EN ARMANT SYSTEMATIQUEMENT TOUS LES JEUNES GARÇONS ET FILLES DE 18 ANS DE LA LIGNE DE FRONT.

  3. La nouvelle formule propose donc que la base de la Cédéao s’installe en banlieue de Bamako et se concentre uniquement sur la protection de son personnel civil et militaire. C’est sur cette nouvelle proposition que les politiques doivent s’entendre ce lundi.

  4. La CEDEAO a vraiment manifeté sa volonté;la balle est dans le camp des maliens.On verra si c la junte qui dirige le Mali ou le PR

  5. Il faut sensibiliser surtout comme vous l’avez dit les militaires, Cheick Diarra le PM et Dioncounda qui a déçu tout le monde, pas les citoyens maliens. Une partie du peuple souffre au nord et on besoin de cette intervention très vite, ceux qui n’ont pas de parents la-bas s’en fiche éperdument de ce qui se passe et ce que les gens endurent.
    Donc vivement l’intervention future de la CEDEAO au nord du Mali.

    • Alkerou, reflechi avant d’ecrire. Ce n’est pas la Cedeau a creee ce probleme c’est la junte et ses supporteurs qui enfoncent ce pays a chaque seconde qui passe.

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