Le bras de fer continue entre Bamako et Abidjan à propos des soldats ivoiriens détenus au Mali. Le président de la transition malienne le colonel Assimi Goïta a posé désormais ses conditions pour la libération desdits soldats ivoiriens incarcérés à Bamako. Comme une réponse du berger à la bergère, le Conseil national de sécurité de la Côte d’Ivoire, présidé par Alassane Dramane Ouattara rejette les nouvelles conditions et crie au chantage. En effet, lors de ce conseil, le président ivoirien a décidé de saisir la commission de la CEDEAO concernant ses militaires arrêtés à Bamako depuis le 10 juillet dernier. Sans porter des gants il demande la libération sans condition des 46 soldats ivoiriens qui seraient des otages du gouvernement de la transition malienne. La question que l’on est en droit de se poser est celle de savoir, que pourrait faire la CEDEAO dans ce contentieux opposant deux de ses pays membres ?
En effet, à l’issue d’une réunion extraordinaire le conseil de sécurité national ivoirien a demandé: « la tenue d’une réunion extraordinaire des chefs d’État et de gouvernement de la CEDEAO pour examiner la crise entre la Côte d’Ivoire et le Mali afin de trouver un consens pour la libération des soldats dans les plus brefs délais ».
Pour rappel ce conseil s’est tenu et a décidé de saisir la CEDEAO, après que Bamako ait exigé de la Côte d’Ivoire, l’arrestation et l’extradition de certains anciens responsables du régime précédent. Ces derniers sont en exil actuellement en Côte d’Ivoire alors qu’ils sont activement recherchés par la justice malienne.
En effet, un mandat d’arrêt international a été émis contre eux en juillet 2022 par la Cour suprême du Mali. Les personnalités politiques maliennes qui sont en exil en Côte d’Ivoire et qui font l’objet de mandats d’arrêt internationaux émis par la justice malienne sont : Karim Keïta, ancien Président de la Commission de sécurité et de défense de l’Assemblée nationale et non moins fils de l’ancien Président Ibrahim Boubacar Kéïta, et Tiéman Hubert Coulibaly, ancien Ministre de la Défense et des anciens combattants du Mali.
Les autorités ivoiriennes ont fait la sourde oreille et ne semble pas prêtes à donner une suite favorable à cette demande d’extradition. Elles disent ne pas répondre à l’exécution du mandat émis par la justice malienne. Exténué par cette affaire qui n’a que trop duré le Conseil de sécurité national de la Côte d’Ivoire a pris la décision de taper a la porte de la CEDEAO pour avoir la libération des 46 soldats restants (après la libération de trois femmes). Ils sont toujours détenus à Bamako et font l’objet de poursuite pour atteinte à la sureté intérieure et extérieure du Mali. La demande du Président Ivoirien semble avoir un écho favorable au sein de l’organisation sous régionale, qui a tenu un sommet extraordinaire en marge de la 77ième Assemblée Générale de l’ONU, à New York. Pour rappel le sommet était consacré aux deux pays, à savoir la Guinée et le Mali. Pour ce dernier pays c’est l’affaire des 46 militaires ivoiriens incarcérés au Mali qui a été au cœur de la discussion. Au finish une délégation composée des présidents ghanéen, sénégalais, et togolais, est attendue à Bamako le mardi 27 septembre 2022 dans l’ultime espoir de trouver une issue diplomatique à cette crise.
En effet, avant ce sommet extraordinaire plusieurs médiations ont été faites pour dénouer la crise entre les deux pays frères liés par l’histoire et la géographie. Parmi les médiateurs on peut citer le président du Togo qui avait réussi à obtenir la libération des femmes détenues.
Pour rappel après la décision d’Abidjan de saisir la CEDEAO, Bamako a réagi. Dans un communiqué, le gouvernement malien a mis en garde contre toute instrumentalisation de la CEDEAO et a lancé un avertissement aux chefs d’Etats membres de cette organisation.
L’on se rappelle que la CEDEAO avait pris des sanctions « illégitimes et d’illégales », en janvier 2022 contre le Mali, après son refus de fournir un chronogramme indiquant la fin de la transition.
En définitive, nombreux sont les maliens à fonder un réel espoir en la délégation de la CEDEAO qui foulera le sol malien afin de trouver une issue heureuse à cette crise qui n’a que trop duré et pollue les relations séculaires et de bon voisinage entre le Mali et la Côte d’Ivoire. Vivement la fin de l’imbroglio juridico-politico-diplomatique entre deux pays liés par l’histoire, la géographie, la culture, l’économie te le social.
Assitan DIAKITE
Quelles sanctions?
c’est sera de la folie alors.
car le Mali est dans son droit
un président hostile qui envoie lès forces spéciales avec armes sans informer les autorités du pays concerné.
la cedeao doit être la mafia pour parler sanctions.
négociation sans pression.Oui
Tu sais Zanga il y a des gens qui parlent comme si le Mali appartenait à la CEDEAO ou a la Cote d’Ivoire, ce sont des vrais idiots et des dindons de la farce!
😎 LA FRANCE A COMBATTU NOS ROYAUMES AVEC DES MERCENAIRES RECRUTÉS DANS NOS TERRES !CES MERCENAIRES AVAIENT À LEUR TÊTE QUELQUES MÉTISSES FAIT PAR LES FRANÇAIS AUX ANTILLES OU AILLEURS LES VRAIS SOLDATS FRANÇAIS , FILS DE PAYSANS FRANÇAIS Y EN AVAIENT TRES PEU DANS CES ARMÉES COLONIALES! 😎
👤LES MERCENAIRES IVOIRIENSCEST NORMAL! LES MERCENAIRESBURKINABES ONT FAIT CHUTÉ GMT, VENUS DES FRONTIERES VERS SAN, ILS ONT MASSACRÉ LES MALIENS, ALORS QUE MOUSSA TRAORÉ ETAITEN POURPARLER AVEC LES ” DÉMOCRATES” MALIENS DE LA FRANCE MITERRANIENNE! LES MÊMES QUI ONT MIS LE PAYS PLAT SUR LE DOS! ALASSANE A FOURNI DES MERCENAIRES À LA FRANCE! CES GENS ONT ILS PARLÉ? À LA LONGUE ILS LE FERONT ! D OÙ LA PANIQUE PRESIDENTIELLE IVOIRIENNE! LES MALIENS DIRONT TOUT PIAN!👤
https://m.youtube.com/watch?v=kOi1_w2aT80
😎ECOUTEZ ! ECOUTEZ ! ECOUTEZ ! ECOUTEZ ! ECOUTEZ ! ECOUTEZ ! ECOUTEZ!😎
👤😎 QUELS SONT CES NEGRES QUI SOUTIENNENT ENCORE CETTE FRANCE!? QU EST CE QUE LES DIRIGENTS ACTUELS DU MALI ONT DIT DE NOUVEAU!? VRAIMENT!!😎👤
La cédeao est morte en Guinée Bissau depuis le 24 septembre 2022, et rapatrier le corps vers Abidjan.
QUI A PEUR DE LA VERITE?
SI DANS UN PREMIER TEMPS LE CHEF ‘ETAT MAJOR DE L’ARMEE DE LA CI DIT NE PAS ETRE AU COURANT DE CE CONTINGENT, DE MEME QUE LE MINISTERE DE LA DEFENSE. SI AUSSI LA MINUSMA AFFIRME NE PAS RECONAITRE CES 49 MILTIRAIRES , ALORS ….D’OU VIENNENT-ILS ET OU VONT-IL?
FAUT PAS DEMANDER AU BON DIEU SA BARBE
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