Niger : La CEDEAO va-t-en-guerre

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La décision a été prise jeudi dernier lors du deuxième sommet extraordinaire de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedea) sur la situation politique au Niger.

Dans son communiqué final, la Cedeao a réitéré sa ferme condamnation de la tentative de coup d’état et du maintien en « détention illégale du président Mohamed Bazoum, de sa famille et des membres de son gouvernement », tout en dénonçant les conditions dans lesquelles le chef de l’État est maintenu et tient le CNSP entièrement responsable de la sécurité et de l’intégrité physique du président Bazoum et des membres de sa famille et de son gouvernement.

L’Organisation sous régionale a réaffirmé toutes les mesures et tous les principes convenus lors du sommet extraordinaire sur le Niger tenu le 30 juillet 2023, et de définir sa détermination à maintenir ouvertes toutes les options en vue d’un règlement pacifique de la crise.

La conférence a décidé de faire appliquer toutes les mesures, notamment celles relatives à la fermeture des frontières, aux interdictions de voyage et au gel des avoirs de toutes les personnes, ou tous les groupes de personnes dont les actions ont pour effet d’entraver les efforts pacifiques déployés en vue d’assurer le rétablissement rapide et intégral de l’ordre constitutionnel.

« Lancer un avertissement solennel aux États membres dont les actions directes ou indirectes, ont pour effet d’entraver le règlement pacifique de la crise au Niger, en ce qui concerne les conséquences de leurs actions devant la Communauté », a averti l’instance sous régionale, avant d’appeler l’Union africaine à entériner l’ensemble des décisions prises par la Cedeao sur le Niger.

La conférence a également lancé un appel à tous les pays et toutes les institutions partenaires, y compris les Nations unies, afin qu’ils apportent leur soutien à la Cedeao dans le cadre des efforts qu’elle a engagés pour assurer un rétablissement rapide de l’ ‘ordre constitutionnel, conformément à ses instruments normatifs.

La Communauté a chargé le président de la Commission de veiller au suivi de la mise en application des sanctions et donné instruction au Comité des chefs d’état-major de la Défense afin qu’il active sans délai la Force en attente de la Cedeao, avec tous ses éléments.

L’Organisation sous régionale a ordonné le déploiement de la Force en attente de la Cedeao pour le rétablissement de l’ordre constitutionnel en République du Niger, et de souligner son engagement permanent en faveur du rétablissement de l’ordre constitutionnel par des moyens pacifiques.

Dans un communiqué publié ce vendredi, le président de la Commission de l’Union africaine soutient également, de son côté, les décisions de la Cedeao du 10 août 2023 sur le Niger. Il a appelé l’ensemble de la Communauté internationale à rassembler concrètement tous ses efforts pour sauver la vie et l’intégrité morale et physique du président Bazoum.

Souleymane SIDIBE

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15 COMMENTAIRES

  1. Des fils de chiens qu’on appelle présidents africains.
    Les spermatozoïdes qui ont fécondé ces présidents africains traîtres, auraient dû été éjectés dans un fleuve pour que les poissons en bouffent.

    • Comme le dit le chroniqueur Balayara sans couches Ouattara, Bola et Macky ne peuvent pas sortir de leur maison!

  2. les petits panafricons ont peur maintenant. ce sont eux qui disaient que n’a pas les couilles pour attaquer le niger.

  3. Ne compte pas que l’Algérie bouge le petit doigt….. ne te prends pas à rêver vieil homme
    Au lieu de te mêler du Niger occupes toi de ton petit pays et va nettoyer tes rues qui en ont grand besoin

  4. Ce n’est pas en tuant de Nigeriens, Maliens, Burkinabe et Algériens que la CEDEAO va sauver la vie de Bazoum l’ignoble personne sans dignité et sans vertu! En tout cas si la CEDEAO s’attaque au Niger la premiere personne a mourir sera Bazoum et les deuxièmes personnes a mourir seront sa famille! Mous disons NON a l’ ingerance flagrante de la CEDEAO, de l’Union Africaine, des Etats-Unis et des Nations-Unies dans les affaires internes du Niger.

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