Les Européens doivent avoir à l’esprit que le mode de gouvernance africain est fondé sur la construction de l’unité nationale autour d’un chef considéré comme symbole. Et cette conception est valable pour les pays où les ethnies sont les plus nombreuses, donc difficile à gouverner. L’exemple, frappant aujourd’hui, est la RDC (République démocratique du Congo) avec plus de 300 ethnies ; un pays rendu ingouvernable par les puissances internationales.
L’insurrection de mars 1991 avait pour objectif d’obtenir l’ouverture politique et l’instauration de la démocratie. Mais finalement, cette insurrection a eu le mérite de renverser l’un des régimes de la sous région soutenu par l’impérialisme français qui finit par le lâcher.
Les trois présidents du Mali, de 1968 à 2012, ont un dénominateur commun : diviser pour régner. Des quatorze membres du CMLN, il ne restait plus que quatre à la fin du régime (Amadou Baba Diarra, Missa Koné, Mamadou Sanogo et Filifing Sissoko). Alpha a à son actif la prolifération des petits partis politiques issus de la division programmée des grands partis de l’époque.
Des membres du Comité de transition pour le salut public (CTSP), il ne restait que trois avec qui ATT collaborait à son retour au pouvoir en 2002 (Anatole Sangaré, Kafougouna Koné, Moussa Diabaté). Or un adage bien ancré de chez nous dit : «celui qui trahit les siens finit par être trahi».
Lorsque le doyen Boubacar Keïta de «La Roue» (paix à son âme !) écrivait que «l’Adema Pasj est le crachat de l’UDPM», il savait que notre démocratie allait être confrontée à d’énormes problèmes dans son évolution à cause des ressources humaines parce que tous les secrétaires généraux de l’Union démocratique du peuple malien (UDPM) et les cadres du régime défunt avaient regagné l’Adema avec les ressources financières et les équipements de l’ex-parti unique. Aujourd’hui, ce sont ces mêmes personnes qu’on retrouve au Front pour la démocratie et la République (FDR). Peut-on faire du neuf avec des vieux ?
L’ex- président déchu de 1991, Moussa Traoré a toujours attribué sa chute au parti ADEMA-PASJ et son président, Alpha Oumar Konaré, d’être le pion du Parti socialiste français au Mali : «Mon tombeur ? Je vous signale que mon tombeur se trouve à Paris, plus exactement à l’Elysée». «Avez-vous des nouvelles de vos anciens pairs africains ? Bien sûr ! Certains de mes amis chefs d’Etat ne m’ont pas oublié».
Les acteurs du Mouvement démocratique payent aujourd’hui très cher le prix de leurs divisions. «Alpha a divisé tous les partis politiques avant de quitter le pouvoir ; car il ne voulait pas qu’on fasse mieux que lui. Il voulait que tous les Maliens le regrettent. Ainsi, il a saboté, dispersé et crée des conflits au sein de chaque parti. Il n’a pas du tout rendu service à notre peuple».
L’une des plus grandes leçons, qu’on peut tirer des procès crimes de sang et crimes économiques, est que les restaurateurs sont restés à l’affut, attendant la moindre faiblesse du pouvoir en place pour faire une entrée en force sur la scène politique.
Chose faite par le Comité nationale pour le redressement de la démocratie et de la restauration de l’Etat (CNRDRE) depuis le 22 mars 2012.
En tout état de cause, la révolution de mars 1991 était restée inachevée, tout ce qui justifie aujourd’hui le retour de la restauration, mais aussi la mauvaise gestion de notre démocratie.
Aujourd’hui, ce sont les enfants des dignitaires des deux régimes qui se côtoient dans l’armée.
Entre fils de restaurateurs et fils de démocrates à qui le dernier mot ?
Portrait de l’ex- général Moussa Traoré
Pour en savoir plus sur la personnalité du président Moussa Traoré, père fondateur de la CEDEAO, déchu en 1991, nous avons soumis son écriture à l’analyse d’un graphologue. Le portrait qui en ressort mérite d’être médité, à l’heure où le beau fils de l’ex dictateur déchu est nommé Premier ministre avec «Pleins pouvoirs» par les médiateurs dela CEDEAO.
Son écriture est celle d’un homme à l’esprit concret, imaginatif, précis, plus analytique que synthétique. Il est entreprenant, audacieux, actif, courageux. Il a besoin d’affirmer sa puissance, de prouver l’excellence de ses conceptions et de ses méthodes en imposant des disciplines toutes personnelles et souvent contraignantes.
Il est enfermé dans des systèmes de pensée trop primaires pour savoir tirer parti de ses erreurs et de ses échecs. Il a une nature extravertie, sur vitale, instinctive, combative et matérialiste. Il aime l’argent pour la jouissance qu’il procure et surtout pour le plaisir de la domination sur autrui. En manouvrier habile, il sait s’adapter aux circonstances et il entraîne l’adhésion de son entourage grâce à sa logique, certes sans nuances ; mais convaincante.
C’est un meneur, un entraîneur qui n’a jamais de doute sur lui-même. En paroles, il est probablement de bonne foi s’il affirme vouloir faire passer l’intérêt général avant celui de ses propres affaires ; toutefois ses actes suivent rarement.
Orgueilleux, rigoureux à sa manière et conventionnel, il a une personnalité assez homogène et spontanée ; mais son manque de mesure et de lucidité, son tempérament brutal, peuvent conduire à de nombreux excès.
En conclusion, cet homme a une personnalité orgueilleuse, ardente, dynamique, de forts instincts vitaux, une nature intransigeante et il est très attaché aux êtres et aux choses qui lui appartiennent. Pas assez objectif, subtil et lucide pour vraiment dominer les problèmes, il sait tout de même, grâce à son obstination, ses méthodes et ses connaissances stratégiques imposer sa volonté et faire valoir ses droits. Actuellement, éloigné du pouvoir, il attend son heure et accumule de nombreuses rancunes.
Safounè KOUMBA
Les bâtards de nostalgiques de Moussa seront déçus. Comment osez vous faire l’éloge du régime de Moussa Traoré.Pour ceux qui ont vècu les 2 périodes , c’est à dire les 23 ans de Moussa et les 20 ans de démocratie savent parfaitement en toute honnêteté que c’est le jour et la nuit sur tous les plans. Nous devons avancer, c’est une honte de croire qu’au mali de 2012 on ne trouve pas mieux que Moussa. ce n’est pas ce que Moussa lui même souhaite aujourd’hui.
Les bâtards de nostalgiques de Moussa seront déçus. Comment osez vous faire l’éloge du régime de Moussa Traoré.Pour ceux qui ont vècu les 2 périodes , c’est à dire les 23 ans de Mouss
Le CMD n’a pas ete impose , si il la aujourd’huit parceque les Maliens l’ont accepte . Rappelez-vous bien , on ne peu plus imposer au mali tout comme dans tous les pays civilises .
Hey Maliba 😆 😆 😆 :lo 😆 hat
ce que les journalistes Maliens peuvent cracher et regretter en tentant de ravaler leur crac
Les maliens veulent la chose et son cotraire.Sommes-democrates ou demagogues?
vous ne savez pas que ce Moussa TRAORE est plus populaire que vos soit disant democrates? essayez un vote entre lui et n’importe quel homme politique,je dis bien nimporte quel H O M M E politique de la place il le battra haut les mains au premier tour.
OU sont nos heros de 91? alpha….Mountaga…oumar mariko… att……tous ont fuit.
Lui avait dit que jamais on ne dira à ses enfants, petits enfants que votre pere, grand pere a fuit.
Du nimporte koi.
QUE DIEU BENISSE LE MALI et eloigne ces cretins qui ecrivent parcequ’ils connaissent les 26 lettre de l’alphabet.
amen
Votre analyse est incomplète si vous ne mettez pas en avant le caractère rancunier, très rancunier malgré une carapace de croyant du feu président.
Monsieur le journaleux rentre encore à l’école pour mieux apprendre et surtout chercher à savoir comment faire pour avoir de bonnes informations credibles. La vie de GMT te depasse et aujourd’hui cet homme qui a gourvné le Mali pendant 23 ans n’a rien à envier au pouvoir. Grand croyons aujourd’hui qu’il est ceux qui l’ont rapproché ces derniers temps nous l’apporte GMT ne garde pas de rancune contre le peuple malien car lui meme étant malien et musulman il a pardonné et prie meme pour le Mali!
pourquoi la maison a t-elle accepter de publier un tel contenu sous ce titre, quel rapport entre le titre et le texte? allez y apprendre monsieur le journaliste puisque ce article montre votre carence intellectuelle, au lieu d’aller chercher vous êtes là à nous étaller des bobards.
😆
Du blabla!!!! Rien à voir avec le titre.
Encore un qui n’a pas laissé l’occasion de se taire au lieu de raconter des bétises. Monsieur le journaleux, vous devriez expliquer quel est rapport entre l’étude graphologique que vous avez soi-disant établit (je ne vous demande même pas auprès de qui et comment vous avez obtenu l’écriture de GMT) et le fait que la communauté voudrait placer GMT à la tête du Mali. Au lieu d’aller analyser l’écriture de GMT, moi je peux analyser la votre : personnage affabulateur, intellectuellement limité. Préfère rapporter des ragots de quartier plutôt que d’aller chercher l’information de manière pertinente. En conclusion je vous conseille d’arrêter le journalisme et d’écrire plutôt des fictions.
Ce journalise ne dit que des blabla, la CEDEAO n’a jamais nommé cheick M. D. comme premier ministre c’est un premier ministre imposé par le CNRDRE. Normalement c’est le président qui choisit son président mais ce n’est le cas.
Ce journalise ne dit que des blabla, la CEDEAO n’a jamais nommé cheick M. D. comme premier ministre c’est un premier ministre imposé par le CNRDRE. Normalement c’est le président qui choisit son premier ministre mais ce n’est pas le cas.
Farochell je suis à 100%.
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