Dans le cadre de l’appui de la Coopération allemande (Giz) au programme frontière de l’Union africaine en Afrique de l’Ouest, la Cédéao, en collaboration avec le gouvernement du Mali, a organisé un atelier régional d’évaluation 2016 et de planification 2017 dudit programme. C’était du 7 au 9 novembre 2016 à l’hôtel Olympe.
En marge de cet atelier, le Directeur de la libre circulation dans l’espace Cédéao, N’Faly Sanoh a animé une conférence de presse pour expliquer les avantages de la carte d’identité biométrique de la Cédéao. Selon le conférencier, cette carte biométrique a été mise en place par les 15 Etats membres dans le cadre de la sécurité des personnes et de leurs biens. Il a expliqué que la carte d’identité biométrique pourrait mettre fin aux rackettes et aux tracasseries. Le Directeur de la libre circulation dans l’espace Cédéao a indiqué que la seule carte biométrique peut être combinée ou couplée à plusieurs papiers, comme la carte d’électeur, la carte de retraité et la carte d’assurance maladie, qui existe au Mali.
Le conférencier, N’Faly Sanoh, a profité de l’occasion pour lancer un appel aux autres pays membres de la Cédéao qui n’ont pas encore intégré le projet, car cela va contribuer à l’avènement de la paix et de la sécurité. Il a souligné que le Mali est un exemple à suivre par les autres pays membres de la Cédéao, qui a reçu une lettre de félicitation pour l’application des règles et normes du projet. «L’engagement du Mali à mettre en place la carte d’identité biométrique intervient dans un contexte sécuritaire préoccupant. Ce document de voyage qui doit simplifier les conditions d’entrée et de séjour des citoyens de la communauté sur l’ensemble du territoire Cedeao va aussi garantir leur sécurité», a déclaré le conférencier.
Il a par ailleurs cité les pays qui sont en avance sur les autres, en l’occurrence le Sénégal et le Mali. Aux dires de N’Faly Sanoh, les autres pays sont en processus d’accompagnement sur le plan technique. Il a expliqué que cette carte d’identité biométrique est un instrument d’intégration qui forge désormais une identité communautaire à tous les citoyens de la communauté de la Cédéao. Ladite carte, ajoute le conférencier, peut permettre aux citoyens de la communauté de circuler dans les pays de la Cédéao, mais elle ne peut pas remplacer le passeport.
Notons qu’à travers ce projet, la Cédéao s’engage auprès des Etats et des citoyens de la communauté pour plus de sécurité, de liberté et de mobilité.
Korotoumou KARABENTA/stagiaire