Une fois adopté, le plan d’intervention sera alors transmis par l’entremise de l’Union africaine, avant le 15 novembre, au Conseil de sécurité des Nations unies, qui, le 12 octobre, avait voté une résolution donnant à la Cédéao 45 jours pour préciser ses plans de reconquête du Nord-Mali, ajoute le texte.
Réunis mardi à Bamako, les chefs d’état-major de la Cédéao avaient adopté ce qu’ils appellent un concept d’opérations harmonisé, en réalité un plan de reconquête armée du nord du Mali.
Ce concept précise la composition de la force qui interviendra au Mali avec l’aval de l’ONU et le soutien logistique de pays occidentaux, le niveau de participation des pays de la Cédéao qui en constitueront le noyau, le financement et les moyens militaires dont elle devra disposer.
Aucun détail n’a cependant été rendu public à l’issue de la rencontre des chefs d’état-major à Bamako.
Le communiqué indique par ailleurs que les chefs d’état-major ouest-africains ont demandé à la Cédéao, en collaboration avec l’UA, de mettre sur pied un comité restreint de planificateurs pour peaufiner le concept harmonisé (d’intervention) et d’organiser ensuite une conférence de donateurs.
(©AFP / 08 novembre 2012 10h36)
LA PARTICIPATION DE TOUS LES MALIENS ET LES COORDINATIONS INTRA et INTER-NIVEAUX (LOCAL/NATIONAL/CEDEAO/UA/ONU), SONT INDISPENSABLES POUR UNE RÉUSSITE SANS FAILLE DE LA RESTAURATION DE L’INTÉGRITÉ TERRITORIALE DU MALI ET DE LA RÉCONCILIATION NATIONALE.
CES COORDINATIONS METTRONT EN ŒUVRE LE CONCEPT HARMONISÉ D’INTERVENTION.
Bonjour,
Je ne pense pas que ça soit le moment d’agir seul, le Mali doit mener des actions conjointes avec la CEDEAO/UA/ONU car quand l’intervention des forces de défense et de sécurité du Mali se fera à un endroit donné, les terroristes attaqueront ailleurs au Mali et/ou dans la sous-région et/ou au niveau international.
C’est ainsi qu’un plan global est nécessaire en incluant le renfort des forces de défense et de sécurité du Mali par le contingent de la CEDEAO/UA/ONU et en les repartissant sur l’ensemble du territoire Malien tout en privilégiant les zones occupées.
Une action conjointe globale, bien préparée, bien ciblée et limitée dans le temps est donc indispensable à travers une guerre informationnelle (guerre d’intelligence stratégique axée sur des renseignements judicieusement coordonnés, vérifiés et sécurisés) pouvant utiliser des drones (avions de guerre sans pilote) en évitant, autant que possible, les dégâts collatéraux.
La participation de tous les Maliens et les coordinations à tous les niveaux, local/national/régional/international et entre tous les niveaux (LOCAL/NATIONAL/CEDEAO/UA/ONU), sont indispensables pour une réussite sans faille de la restauration de l’intégrité territoriale du Mali et de la réconciliation nationale.
Bien cordialement
Dr ANASSER AG RHISSA
EXPERT TIC ET GOUVERNANCE
E-mail: Webanassane@yahoo.com
Comments are closed.