Une réunion d’urgence du comité restreint des Chefs d’Etat-major des pays membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), se tiendra samedi à Abidjan, a appris APA vendredi soir de source proche de l’Etat-major de l’armée ivoirienne.
Selon la même source, cette réunion qui est destinée à faire le point de la situation militaire à moins de deux mois du déploiement des casques bleus de l’ONU, se tiendra dans un grand hôtel du Plateau, le quartier administratif et des affaires de la capitale économique ivoirienne.
Le comité des Chefs d’Etat-major de la CEDEAO est dirigé par le Général de corps d’armée, Soumaïla Bakayoko, par ailleurs, Chef d’Etat-major des armées ivoiriennes.
Ce déploiement, se fera conformément au plan prévisionnel de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA), créée le jeudi 25 avril 2013 par le Conseil de sécurité à travers sa résolution 2100.
La MISMA, dont l’effectif total est de 7 208 hommes, y compris les soldats tchadiens, devra être incorporée aux 12.600 Casques bleus et policiers de la MINUSMA censée assurer à compter du 1er juillet 2013, la relève de la MISMA, menée actuellement par l’Union africaine et la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) pour la sécurité et la stabilisation du Mali.
Les détails de la transition de la MISMA en MINUSMA ont été examinés mercredi et jeudi à Addis-Abeba, en Ethiopie, au cours d’une réunion tripartite regroupant les Nations unies, l’Union africaine et la CEDEAO.
Outre la libération des régions maliennes occupées par des groupes terroristes, les troupes africaines ont également pour mission de participer à la sécurisation de l’élection présidentielle malienne de juillet 2013.
La crise malienne a été vendredi à Abidjan, au centre des échanges entre le Président Alassane Ouattara et le Ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale du Mali, Tiéman Hubert Coulibaly.
APA
Une réunion de plus pour dire Quoi :
Chers camarades on a besoin beaucoup l’argent des toubabs pour payer le s’hotel di luxe, li bons repas, li belles chambres et pi aussi le champagne bien frais.
Les s’armées nous on a pas, y faut fabriquer, c’est pas facile, il faut beaucoup l’argent des toubabs pour faire bons soldats.
Li Mali il a ka si démerder tout seul, nous c’est faire juste réunions et photos.
Les spécialistes des réunions d’urgence. Et toujours dans des grands hôtels.
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