Le général de corps d’armée, Soumaïla Bagayoko, président du comité des chefs d’état-major de la CEDEAO, a indiqué mardi, à l’ouverture de la réunion extraordinaire dudit comité à Bamako, que « la résolution 2071 représente un tournant décisif et une grande lueur d’espoir de résolution rapide de la crise malienne dans la mesure où chaque jour qui passe apporte davantage son lot de souffrances aux populations maliennes du nord prises au piège (..) ».
La réunion extraordinaire des chefs d’état-major de la CEDEAO se tient en vue « d’examiner les conclusions de la rencontre d’ harmonisation du concept d’opération de la force internationale ( qui a démarré le 30 octobre dernier, Ndlr) pour libérer le nord du Mali », a-t-on appris à l’ouverture de cette 11è réunion extraordinaire.
Selon le général Bagayoko, « la résolution 2071 représente un tournant décisif et une grande lueur d’espoir de résolution rapide de la crise malienne dans la mesure où chaque jour qui passe apporte davantage son lot de souffrances aux populations maliennes du nord prises au piège et permet aux réseaux criminels et terroristes de consolider leur position et de mettre en danger la paix et la sécurité régionale et internationale ».
De son côté, le président de la commission de la CEDEAO, Kadré Désiré Ouédraogo a soutenu que « nous devons transmettre ce concept d’opérations, définissant clairement les étapes, les modalités opérationnelles et les moyens de déploiement envisagé, au Conseil de Sécurité avant le 15 novembre par les soins de l’ Union africaine dont le Conseil de Paix et Sécurité a déjà entériné, le 24 octobre dernier, le Concept stratégique pour la résolution des crises au Mali ».
S’adressant à la hiérarchie militaire sous-régionale (comité des chefs d’état-major de la CEDEAO), M. Ouédraogo a déclaré que leurs « conclusions seront décisives dans la suite que réservera le Conseil de sécurité des Nations Unies pour l’adoption d’une nouvelle Résolution autorisant le déploiement tant attendu ».
M. Ouédraogo a aussi déclaré que les ”propositions” que leur « comité formulera seront donc déterminantes pour soutenir les recommandations que prendra le Conseil de médiation et de Sécurité le 8 novembre prochain à Abuja à l’endroit du Sommet Extraordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement (de la CEDEAO) prévu pour le 11 Novembre 2012 ».
Pour sa part, le ministre malien de la Défense et des Anciens combattants, le colonel-major Yamoussa Camara, a indiqué que « il revient aux membres du comité d’examiner, de peaufiner éventuellement et de valider les conclusions pertinentes qui leur seront présentées ».
M. Camara a rappelé que « la gestion de la crise au Mali focalise depuis un certain, l’attention de la communauté internationale. Il a fallu du temps, de la patience et beaucoup de compréhension, j’allais dire de concessions réciproques pour finalement entamer l’étape décisive d’harmonisation des approches en vue d’une solution définitive au problème existentiel que connaît le Mali ».
Le chef d’état-major général de la force en attente de l’Union africaine (UA), le général Sékouba Konaté a réaffirmé « l’attachement indéfectible de l’UA et de l’ensemble de ses Etats membres à l’unité nationale et à l’intégrité territoriale de la république du Mali, qui ne sauraient faire l’objet d’aucune discussion ou négociation ».
Le général Konaté a évoqué « la détermination de l’Afrique à ne ménager aucun effort pour assurer leur préservation » tout en « réaffirmant le rejet absolu par l’UA du terrorisme, de la criminalité transfrontalière et du recours à la rébellion armée pour faire valoir les revendications politiques ».
A noter que cette réunion extraordinaire des chefs d’état-major de la CEDEAO ( 11e du genre selon le général Bagayoko) prend fin ce même mardi.
Publié le 2012-11-07 09:31:47 | French. News. Cn
Assez reunie l’ere n’est plus aux rencontres interminables mais plutot à une action concrete et efficace avec ou sans l’armée . Puisqu’à la fin nous avons compris qu’ils ne veulent pas aller au front
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