Mali: les ministres ouest-africains réunis pour discuter d’une intervention armée

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Désiré Kadré Ouédraogo, Président de la Commission de la CEDEAO

Les ministres ouest-africains de la Défense et des Affaires étrangères ont entamé vendredi une réunion dans Abuja consacrée à l’adoption de modalités concrètes d’une intervention armée dans le nord du Mali.

Les ministres des 15 pays membres de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) doivent valider un plan élaboré par leurs chefs d’état-major qui sera ensuite soumis aux dirigeants ouest-africains au cours d’un sommet qui se tiendra dimanche dans la capitale nigériane.

Une fois adopté, le plan d’intervention sera transmis aux Nations unies via le conseil de sécurité de l’Union Africaine, selon le président de la Commission de la Cédéao, Kadré Désiré Ouedraogo.

“Le besoin urgent de stopper les pratiques mafieuses et criminelles des groupes terroristes et les atrocités commises dans l’impunité par les extrémistes justifie une forte mobilisation aux côtés du Mali”, a déclaré M. Ouedraogo en ouverture d’une réunion qu’il a qualifiée de “tournant décisif” dans la recherche d’une sortie à la crise malienne.

Le secrétaire d’Etat nigérian aux Affaires étrangères Nurudeen Mohammed a estimé que si l’insécurité dans la région du Sahel n’est pas contenue, elle représentere potentiellement “un danger énorme pour le continent africain et pour le reste du monde”.

Le 12 octobre, le Conseil de sécurité des Nation unies avait donné 45 jours à la Cédéao pour préciser ses plans de reconquête du nord du Mali, contrôlé totalement par trois groupes islamistes depuis fin juin.

La réunion ministérielle de vendredi, qui sera suivie du sommet extraodinaire des chefs d’Etat de dimanche, marquent une accélération dans les préparatifs d’une intervention militaire.

Le plan adopté à l’issue du sommet précisera la composition de la force soutenue sur le plan logistique par des pays occidentaux, le niveau de participation des pays de la Cédéao, le financement et les moyens militaires dont elle devra disposer.

M. Ouedraogo a rappelé que la Cédéao devrait continuer à avoir une double approche dans la résolution de cette crise, avec d’un côté la poursuite des tentatives de “dialogue politique” avec les rebelles et de l’autre une “pression militaire”.

Cette “double approche” a été abordée jeudi à Ouagadougou par le président burkinabé Blaise Compaoré, médiateur de la Cédéao, qui a rencontré le général guinéen Sékouba Konaté, chargé par l’Union africaine de préparer une intervention militaire au Mali.

 Ansar Dine (Défenseurs de l’islam), un des trois groupes armés islamistes qui occupent le nord du Mali a accepté de discuter avec Blaise Compaoré et s’est dit prêt au “dialogue” avec Bamako. L’envoyé spécial du secrétaire général de l’Onu pour le Sahel, Romano Prodi, a déclaré jeudi, après un entretien avec le président algérien Abdelaziz Bouteflika, qu’une intervention militaire au Mali n’interviendrait qu’en “dernier ressort”.

L’Algérie, qui pourrait jouer un rôle clé dans le cas d’une opération armée, notamment grâce à l’importance des ses moyens militaires et la compétence de ses services secrets, a exprimé jusqu’à présent sa préférence pour une sortie de crise par le dialogue. Le pays a une frontière commune de 1.400 km avec le Mali..

Selon le ministère français de la Défense, une mission européenne d’entraînement des forces africaines au Mali, qui pourrait mobiliser 200 militaires, sera discutée par les ministres de la Défense et des Affaires étrangères de cinq pays européens réunis le 15 novembre à Paris.

Trois groupes islamistes armés occupent totalement le nord du Mali depuis fin juin: Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), Ansar Dine et le Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao).

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4 COMMENTAIRES

  1. COORDINATIONS ET HARMONISATIONS SONT INDISPENSABLES POUR SUPPORTER EFFICACEMENT L’ÉLAN D’ENSEMBLE (NATIONAL/CEDEAO/UA/ONU) POUR LA RESTAURATION DE L’INTÉGRITÉ DU MALI.

    LE MALI ET SES FORCES DE DÉFENSE ET SÉCURITÉ DOIVENT JOUER UN RÔLE CENTRAL DANS UN TEL ÉLAN HARMONISÉ.

    Bonjour,
    Pour éradiquer définitivement la crise au Mali, les coordinations à tous les niveaux et entre les niveaux (LOCAL/NATIONAL/CEDEAO/UA/ONU) sont indispensables.

    Le Mali et ses forces de défense et sécurité doivent jouer un rôle central dans de telles coordinations et les adaptations nécessaires à tous les niveaux.

    Malgré le fait que ces coordinations ne seront pas aisées, les forces de défense et sécurité du Mali ne doivent pas faillir au risque que cela soit mal interprété. La confiance doit leur être accordée, à elles de démontrer qu’elles la méritent.

    Elles en sortiront grandies si ces coordinations et les adaptations associées se révèlent efficaces. C’est de l’intérêt de Sanogo et du haut commandement, à eux, donc, de contribuer à piloter sérieusement et efficacement ces coordinations et adaptations (harmonisations).
    Soutenant une guerre informationnelle (guerre stratégique de renseignements), ces coordinations et harmonisations constitueront le cœur du système de restauration de l’intégrité territoriale du Mali.

    Aucune faille ne doit être acceptée. Chacun, à commencer par les Maliens, doit y jouer son rôle pour l’efficacité global de cet élan d’ensemble.

    Bien cordialement
    Dr ANASSER AG RHISSA
    EXPERT TIC ET GOUVERNANCE
    E-mail : webanasane@yahoo.com
    TEL 00336 15 39 67 79

  2. le mali doit faire son mea culpa est se reconcilie avec son armee
    avans de faire face au djihadiste ou terroriste qui occupe le nord du pays,je ne crois pas que sans la france la cedeao peut aider le mali
    a reconquerir sont teritoir occupee depuis bientot un an,
    la CEDEAO ne fait que organiser des reunion interminable depense de
    l,argent,reunion des chefs millitaires des ministres des chef d,etats,
    cette semaine ce a abuja la semaine prochaine a abidjan la suivant,ce a bamako ou a ouaga ou a dakar jusque a present aucune actions concrets,
    mes cher frere maliens attacher vos centures est prenez vos fusil
    diriger vous ver le nord pour la liberation de votre teritoir,personne
    ne le fera a votre place,
    vive le mali vive l,afrique en bas la CEDEAO
    JE M,EXCUSE DE MES FAUTES D,ORTOGRAPH JE SUIS UN AUTODIDACTE.
    NDOWBABA@YAHOO.COM

  3. le mali doit faire son mea culpa est se reconcilie avec son armee
    avans de faire face au djihadiste ou terroriste qui occupe le nord du pays,je ne crois pas que sans la france la cedeao peut aider le mali
    a reconquerir sont teritoir occupee depuis bientot un an,
    la CEDEAO ne fait que organiser des reunion interminable depense de
    l,argent,reunion des chefs millitaires des ministres des chef d,etats,
    cette semaine ce a abuja la semaine prochaine a abidjan la suivant,ce a bamako ou a ouaga ou a dakar jusque a present aucune actions concrets,
    mes cher frere maliens attacher vos centures est prenez vos fusil
    diriger vous ver le nord pour la liberation de votre teritoir,personne
    ne le fera a votre place,
    vive le mali vive l,afrique en bas la CEDEAO
    JE M,EXCUSE DE MES FAUTES D,ORTOGRAPH JE SUIS UN AUTODIDACTE.

  4. LA PARTICIPATION DE TOUS LES MALIENS ET LES COORDINATIONS INTRA et INTER-NIVEAUX (LOCAL/NATIONAL/CEDEAO/UA/ONU), SONT INDISPENSABLES POUR UNE RÉUSSITE SANS FAILLE DE LA RESTAURATION DE L’INTÉGRITÉ TERRITORIALE DU MALI ET DE LA RÉCONCILIATION NATIONALE

    Bonjour,
    Je ne pense pas que ça soit le moment d’agir seul, le Mali doit mener des actions conjointes avec la CEDEAO/UA/ONU car quand l’intervention des forces de défense et de sécurité du Mali se fera à un endroit donné, les terroristes attaqueront ailleurs au Mali et/ou dans la sous-région et/ou au niveau international.

    C’est ainsi qu’un plan global est nécessaire en incluant le renfort des forces de défense et de sécurité du Mali par le contingent de la CEDEAO/UA/ONU et en les repartissant sur l’ensemble du territoire Malien tout en privilégiant les zones occupées.

    Une action conjointe globale, bien préparée, bien ciblée et limitée dans le temps est donc indispensable à travers une guerre informationnelle (guerre d’intelligence stratégique axée sur des renseignements judicieusement coordonnés, vérifiés et sécurisés) pouvant utiliser des drones (avions de guerre sans pilote) en évitant, autant que possible, les dégâts collatéraux.

    La participation de tous les Maliens et les coordinations à tous les niveaux, local/national/régional/international et entre tous les niveaux (LOCAL/NATIONAL/CEDEAO/UA/ONU), sont indispensables pour une réussite sans faille de la restauration de l’intégrité territoriale du Mali et de la réconciliation nationale.

    Bien cordialement
    Dr ANASSER AG RHISSA
    EXPERT TIC ET GOUVERNANCE
    E-mail: Webanassane@yahoo.com

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