En attendant le sommet de la CEDEAO sur la durée de la transition au Mali, prévu ce dimanche, plusieurs autorités maliennes s’élèvent pour informer l’opinion que le projet de chronogramme des élections publié est un document de base de discussions et non un document ‘’ entériné’’.
Plusieurs hauts cadres impliqués dans le processus de la transition en cours au Mali rejettent les allégations relatives à une décision ‘’ unilatérale’’ qui aurait prévalue lors de la conception du projet de chronogramme électoral soumis aux dirigeants des Etat de la CEDEAO. « C’est une recommandation des assises nationales de la refondation qui demande de prolonger la transition de cinq ans », se justifie Bréhima Dembélé, un délégué de Bamako. Il dit s’inscrire en faux par rapport à l’argumentaire qui consiste à faire à croire à l’opinion nationale et internationale que les cinq ans proposés dans le projet de chronogramme soumis à la CEDEAO est une décision ‘’ unilatérale’’.
Aboubacar Sidiki Fomba, membres du CNT, de renchérir que « ce sont les délégués qui ont décidés que la période transitoire soit prolongée de cinq (5) ans à compter du 1er janvier ». Et de préciser, que contrairement à l’idée répandue par ceux qui ont refusé de participer aux assises nationales de la refondation, le projet de chronogramme des élections de 5 ans n’est pas un document entériné. « C’est une base de discussion que les autorités de la transition ont soumis à la CEDEAO. Elle peut être acceptée ou rejetée », tranche ce membre de l’organe législatif de la transition. .
Par rapport au même sujet, les émissaires du Président de la transition expliquent que ce chronogramme est rédigé conformément aux résolutions des Assises Nationales de la Refondation (ANR) tenue du 11 au 13 décembre 2021, en quatre phases. « Ce chronogramme électoral est un document de base de négociation. Le Président Ghanéen a pris note de notre communication et il a promis de rendre compte à ses pairs de la CEDEAO », a déclaré le ministre des affaires étrangères, Abdoulaye Diop, qui a conduit la délégation malienne à Accra le vendredi dernier pour la remise des conclusions des ANR.
Pour l’instant, les autorités restent silencieuses aux nombreuses critiques depuis la publication de ce projet de chronogramme électoral prolongeant la transition jusqu’à 2026. Elles estiment que le document est conformément à l’esprit des assises. A partir de la période de cinq ans proposée, elles espèrent conduire les réformes politiques et institutionnelles conduisant à l’organisation d’élections législatives et référendaires. La CEDEAO devrait se prononcer sur ce chronogramme au cours d’un sommet extraordinaire prévu le dimanche 9 janvier 2022 à Accra.
Siaka DIAMOUTENE/Maliweb.net
Is it within Transitional Government ability to meet ECOWAS want for timetable. It is obvious reforms in governance relevant to greatly improving elections are steps plus stages processes that take time sometimes years to properly draft as may be applied in elections. I do not believe ECOWAS want steps plus stages account of those actions to be given but would like to know what election conditions we know need be corrected. On surface it appear to be condition Transitional Government may meet. Will it?
Henry Author Price Jr aka Kankan
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