Mali : le piège d’une intervention militaire

24

Comme dans toutes les situations de crise politique et militaire, la proposition d’une intervention militaire extérieure est évoquée comme voie pour résoudre la crise du Mali. La Cedeao a ainsi tenté de finaliser un plan d’intervention sous mandat onusien.

Pour évaluer les chances d’une telle intervention, il faut d’abord rappeler brièvement les conditions du cadre politique-militaire du pays.

Un nouvel échiquier

Le nord Mali s’avère être la région la plus instable du pays : initialement tombée sous le contrôle des rebelles Touaregs alliés avec les groupes extrémistes musulmans, elle est désormais entièrement le territoire des djihadistes. Les différentes milices islamistes sont arrivées à repousser leurs anciens alliés Touaregs en s’établissant comme les seuls maîtres de la région.

Ce mouvement islamiste n’est pas une faction homogène, mais se compose de forces diverses actives dans les villes principales du Mali septentrional. La ville de Gao est entre les mains du Mujao (Mouvement pour l’unicité et le djihad en Afrique de l’Ouest), Aqmi (Al-Qaïda au Maghreb Islamique) règne sur Tombouctou et Kidal est sous le contrôle des milices d’Ansar Eddine. La Mujao est un mouvement composé par des dissidents d’Aqmi, qui maintient de bons rapports avec les sahraouis et le Front Polisario.

A coté des différences (liées surtout à des intérêts de répartition du pouvoir), ces trois groupes islamistes partagent des objectifs comme le « maintien de la cohésion territoriale du Mali » (au contraire des Touaregs) et l’instauration de la loi islamique dans sa forme la plus extrême. Ces derniers jours, il y a déjà eu deux premiers cas d’application de la charia [1].

Les forces Touarègues du MNLA (Mouvement National de Libération de l’Azawad) ont été très affaiblies mais sont encore actives : il y a des négociations en cours pour obtenir leur soutien à l’armée nationale contre les islamistes. Dans le sud, on assiste de plus en plus à la formation de milices indépendantes bien décidées à combattre les islamistes. Elles sont souvent formées par des ex-habitants du nord forcés à fuir.

Intervenir ?

Dans ce cadre d’instabilité constante, au plan international l’hypothèse d’une intervention militaire continue à être évaluée – une idée lancée déjà aux premiers jours de la révolte des Touaregs. Récemment, le Ministre des Affaires Etrangères et le Ministre de la Défense français, Laurent Fabius et Jean-Yves le Drian, ont déclaré le soutien de la France à l’envoi d’une force d’interposition organisée par des militaires des pays CEDEAO, pour contenir et définitivement éliminer la présence des extrémistes. La France, en tous les cas, ne prendra pas l’initiative, même si M. Le Drian a défini comme « inéluctable » l’intervention pour éviter la transformation du Mali en un État islamique. Paris s’inquièterait d’un « retour de bâton » terroriste (exécutions des otages encore au Mali, attentats sur son territoire…).

Au vu de leurs faibles possibilités militaires, les pays africains semblent moins enthousiastes, espérant un soutien étranger (de l’ONU et des USA, en premier lieu) pour conduire une grande opération d’intervention. Peu de pays seront capables – et déterminés – à envoyer des troupes : le Niger, la Mauritanie et la Côte d’Ivoire semblent décidés à intervenir tôt et directement (vue leur inquiétude d’avoir un « voisin extrémiste »), même s’ils n’ont pas les moyen logistiques nécessaires (et les ivoiriens ont leur problèmes intérieurs). L’Algérie refuse de s’engager hors de ses frontières et le Sénégal (déjà engagé en Guinée-Bissau) préfère suivre la voie diplomatique avec le Burkina Faso pour arriver à la stabilisation de la situation malienne. Dans ce cadre, la délégation burkinabé a rencontré les représentants d’Ansar Eddine, qui se disent « favorables » à la médiation et disposé à se rendre à Ouagadougou pour continuer à en discuter ; au contraire, ni le Mujao ni Aqmi n’ont rencontré de diplomates étrangers. La voie diplomatique, donc, semble encore une option possible mais sera longue est complexe : elle sera choisie s’il n’y a pas la possibilité concrète d’intervenir militairement.

A ce propos, il faut rappeler qu’une invasion avec l’objectif de vaincre une organisation terroriste bien organisée n’est jamais simple, comme nous l’a enseigné l’Afghanistan. Le Mali aussi constitue un vaste territoire à (re)conquérir et très difficile à contrôler, où la majorité des forces djihadistes sont formées par des soldats qui connaissent bien leur territoire, et donc difficiles à affronter. Là aussi les rapports avec la population civile seraient cruciaux : même si des groupes de civils ont manifesté ouvertement contre les islamistes, il y a aussi de nombreux mécontents de la précédente administration et surtout de la brève période de gouvernement par les Touaregs, souvent accusés de vols et viols à l’encontre des populations. De nombreux citoyens vont rejoindre les rangs des milices islamiques, pensant que seuls les djihadistes pourront stabiliser le pays.

Un autre problème réside dans la définition des cibles et les conditions d’engagement de la milice « anti-extrémistes » : une attaque « frontale » générera difficilement des résultats vu que les terroristes n’occupent pas des camps isolés mais commencent à se mélanger à la population dans les villes. Il faudrait ainsi travailler à une infiltration graduelle avec un gros travail des services secrets pour neutraliser les forces terroristes. En outre, il faudrait éviter que la force d’interposition ne contribue à rendre encore plus instable le pays avec un usage excessif de la force : chaque erreur, chaque victime civile se traduirait par un soutien accru aux extrémistes.

Il faudrait enfin que les autorités comprennent que la voie pour la stabilité du pays ne passe pas seulement par la suppression des tendances extrémistes : pour éviter qu’aux ennemis actuels s’en substituent de nouveaux, on devrait travailler en même temps à la construction d’un gouvernement légitime qui ne deviendrait pas une nouvelle institution oppressive. Et, malheureusement, cette phase serait sans doute encore la plus difficile dans la lutte contre les « terroristes ».

 

Giuliano Luongo est un économiste de l’Université Federico II à Naples.

Publié par UnMondeLibre.org / VENDREDI 17 AOÛT 2012

Commentaires via Facebook :

24 COMMENTAIRES

  1. Il faut que l cedeao arrete son hypocrisie , elle doit s’employer a a former e a demander de l’aide exterieur (logistique) pour l’armée malienne afin que cette dernière puisse honorer sa mission regalienne!

  2. De bon matin, après une nuit bien arrosée, le Capitaine traverse la cour du camp Soundiata de kati, et remarque dans le ciel un gros rapace… Et ce gros rapace tournoie justement au dessus de la caserne…
    Eh! Lieutenant Konare! na! na ké! Viens voir!!!! L’oeil inquiet (et injecté) il désigne au lieutenant l’oiseau dans le ciel.
    … – Et alors? Y quoi capitaine?…
    – Mais toi aussi lieutenant, est ce que c’est pas une drone envoyée par l’US Air force pour nous bombardériser?!!?
    – Pardon Capitaine, UN drone, pas UNE drone!…
    …Ah bon?… Le capitaine scrute à nouveau le rapace avec attention, puis admet:
    – Wallaye lieutenant, quelle bonne vue vous avez! Moi, loin comme ça, je moyen pas voir la différence!…

  3. vous avez toute une bande de bidasses branleurs entre Kati et Bamako commandés par Sanogo .C’est à eux de vite aller dans le Nord pour le liberer ,pas aux etrangers de la CEDEAO !!!!!!! Pourquoi croyez vous que Sanogo de veut pas des soldats de la CEDEAO au Mali ??? parce qu’il serait obligé d’aller dans le Nord que çà lui plaise ou pas !

    • Tu as raison astterix; Non seulement il sera bien obligé d’aller se battre quand le cedeao sera là, mais en plus (et c’est pour ça qu’il n’en veut surtout pas à Bamako!), avec une présence extérieure sur place, il ne pourra plus se permettre ses petits jeux cachés; Fini les tabassages, fini les intimidations, etc… Même avec la complicité habituelle de l’autre gros faux-jeton interplanétaire, il ne pourra plus se permettre quoi que ce soit!

  4. sanogo, passera devant le tribunal, meme s’il prend dieu comme avocat, il sera jugé et jetté en prison a Taoudenit pour exploiter le sel, lá ou moussa traoré a fait tué les vrais militaires maliens. Je me demande comment des personnes qui se disent prof, Dr, licencié en tel ou autre suivent betement un animal incapable de reflechir qui a fait 20 ans pour avoir son DEF. Ces choses montrent comnien de fois l’islam a ruiné la société, et plus des personnes osent sortir pour applaudir ce phaco de segou, mariko, pardon lui c’est la honte de l’humanité, il pest plus proche de Dr Mengelé peut etre sa reincarnation, qui sait?

    • Sanogo passera devant un tribunal? Que Dieu t’entende mon frère! Mais je pense moi-même que si il ne se fait pas buter avant, il n’echappera pas effectivement à la cpi… Et de là à ce que CMD se retrouve sur la sellette si il y a un jour enquete sérieuse (extérieure bien sûr) sur la tentative d’assassinat du president…

  5. Vraiment je découvre les Maliens ! Je me pose des questions sur la prondeur de la crise de la société malienne telle que laissée par ATT. Je suis déçu des Maliens qui font comme si le Mali n’est pas ce pays qu’on connaît dans la sous régions. Il n’ya pas un seul pays qui ne peut s’en passer tout en se portant bien ! C’est pas comme la CI. Votre nationalisme qui rappelle la Gbaboïste est vraiment mal placé

  6. c’est sa la vérité Mr sanogo dégage que la plupart des maliens sont incapable de comprendre notre armée a fuit le nord et venir prendre le sud en otage pour réclamer des armes en trompent tous les maliens et c’est fini nous somme divisé a jamais c’est fini nous mettrons beaucoup de Temp a nous relever de se coût d’état mais encore beaucoup de maliens ne le comprendra jamais ils sont incapable de réalise ce se coût nous a coûter se n’est pas la personne d’att qui compte mois je n’est aimé la politique d’att mais pas pour le remplacer par des coût de force surtout un pays en guerre c’est 820.000km2 a récupérer et sécurisé maintenant haa nous avons du travail aux nord en 2 mois de guerre aucune régions n’était tomber même que l’armée avait des difficultés liée a beaucoup de facteurs il faillas limiter les dégâts elle a abandonner trop d’espaces pour se taire comme les crapaud menacé dans l’eau pourtour , que cette armée ne réagi pas pour déséquilibré les occupants comme si vous avez signé un pacte de non agression il faut commencé a détruire leurs lieu de regroupement que vous connaissez très bien 😆 🙄 😆

  7. CE MR NE CONNAIT RIEN DE LA CRISE MALIENNE.

    LES TOUAREG DU MNLA N’ONT JAMAIS RIEN ADMINISTRE AU NORD DE NOTRE PAYS. ILS Y ONT ÉTÉ FIGURANTS QUELQUES JOURS SEULEMENT. VOICI LA VÉRITÉ.

    AG IBRAHIM 18 Juin 2012
    ETAT AZAWAD, PERIL DU PEUPLE TOUAREG

    PEUPLE TOUAREG, ON NOUS MENT. CEUX QUI PRETENDENT ETRE NOS LEADERS NE NOUS DISENT PAS LA VERITE ET NOUS CACHENT LA REALITE. LE COMBAT QU’ILS PRETENDENT MENER AU NOM DE L’EDIFICATION D’UN ETAT AZAWAD EST UN COMBAT ILEGITIME, ILLEGAL ET SANS AVENIR PUISQU’IL NE REPOSE SUR AUCUN FONDEMENT.

    L’AZAWAD N’EXITE PAS GEOGRAPHIQUEMENT (EN TOUT CAS PAS TEL QU’IL NOUS EST PRESENTE) ET IL NE PEUT EXITER NI EN TANT QU’ETAT ENCORE MOINS EN TANT QUE NATION. NOUS SOMMES DES MALIENS, NOUS AVONS TOUJOURS VECU EN PAIX ET EN HARMONIE AVEC CEUX AVEC QUI NOUS PARTAGEONS L’APPARTENANCE ET L’ATTACHEMENT A CE TERRITOIRE C’EST A DIRE LES SONHRAI, LES ARABES, LES PEUHLS, LES BOZOS, BELLAH ETC…A SUPPOSER MEME QUE NOUS PARVENIONS A ARRACHER CETTE INDEPENDANCE ET QUE CELA SOIT ACCEPTEE PAR LE MALI ET LA COMMUNAUTE INTERNATIONALE COMME UNE SITUATION DE FAIT, IL FAUT S’ATTENDRE A CE QUE LES SONHRAI, LES PEUHLS, LES BOZOS ETC… EUX AUSSI SE SOULEVENT POUR NOUS COMBATTRE ET NOUS CHASSER DE CES TERRES CAR, ILS SONT AUSSI ORIGINAIRE DE CES ZONES ET AUJOURD’HUI PRET DE 20 FOIS PLUS NOMBREUX QUE NOUS LES TOUAREGS; SI NOUS AVONS EU NOS ARMES, ILS PEUVENT AUSSI AVOIR LEURS ARMES. SI NOUS AVONS DES AMIS, ILS AURONT AUSSI LEURS AMIS. SI NOUS AVONS NOTRE MOTIVATION ET NOTRE COURAGE, ILS AURONT AUSSI LES LEURS ETC…

    AU FINISH, NE NOUS VOILONS PAS LA FACE, NOUS SERONS EXTERMINES ET LE TEMPS QUE LA COMMUNAUTE INTERNATIONALE INTERVIENNE, CE SERA TROP TARD ET MEME SI ELLE INTERVIENT, NOUS SERIONS PAR LA SUITE CONTRAINTS DE RENONCER DEFINITIVEMENT A CE TERRITOIRE. NOUS SERONS ALORS DES EXILES, DES APATRIDES. NOUS NE POURRIONS PLUS JAMAIS CONSTRUIRE, EN TOUT CAS SUR PLUSIEURS GENERATIONS.

    MON DERNIER MOT EST QUE TOUT CE QUE NOUS GAGNERONS AVEC “AZAWAD” NE SERA QUE MASSACRE, BAINS DE SANG, RUINES, DESOLATION, EXODE MASSIVE ET MISERE HUMAINE POUR NOUS MEMES ET NOS VOISINS DE TOUT TEMPS,

    MAIS AVEC LE MALI, NOUS AVONS TOUT A GAGNER, A CONDITION QUE NOUS ACCEPTIONS DE FAIRE PARTIE DE CETTE GRANDE NATION ET QUE NOUS ACCORDIONS NOTRE MODE DE VIE AUX EXIGENCES DU MONDE MODERNE

    A BON ENTENDEUR, SALUT

  8. Sanogo qui gueulait haut et fort qu’ATT avait été laxiste (et là c’est vrai!) et qu’avec lui on allait “enfin mater les bandits du nord” textus! s’est très vite contenté de voler et piller des milliards, (jusqu’à se faire construire (en toute illégalité)un petit palais personnel dans l’enceinte de kati!!!!

    Mais pour moi, le plus grave c’est pas ca! Des Dadis débiles, ou des Amin Dada primitifs, l’afrique en connu bien d’autres! Le plus grave, c’est le nombre de limités mentaux qui peuvent supporter pareil soulard en le prenant pour un sauveur!!!! Ah, illetrisme, quand tu nous tiens! Il n’est pas étonnant que nous soyons le 2eme pays le plus pauvre du monde! Ca n’est pas dû à la pauvreté, mais à l’imbécilité ambiante!

    • On peut être lettré sans être un intellectuel. C’est ton cas! Quand ATT était là, il n’y avait pas suffisament d’armes. Tu penses que Sanogo allait faire un miracle avec l’embargo etc. Non, il a plutôt évité une boucherie à nos militaires jusqu’à ce qu’on mobilise les ressources (équipements, logistique etc.) nécessaires pour la guerre. Merci.

  9. Panique à Kati
    5ème épisode

    Ces événements se déroulent entre 9h et 10h du matin

    -Lt Konaré je suis tombé, j’ai une fracture du tibia!
    -Je ne peux pas m’arrêter, on se retrouve à Kati Noumoumorila!

    Presque en même temps.

    -Mais ils sont où le Lt Konaré et le Sergent torture?
    Les instructeurs de la Cedeao sont venus pour former les gens du comité militaire.
    Demande le Capitaine Sanogo.

    -Ils sont partis en courant dès qu’ils ont vu les véhicules des instructeurs.
    Ils ne savaient pas que c’était une simple formation.
    Répond le Caporal arrestation arbitraire, spécialité arrestations des civils.

    -Attend, j’appelle le Lt Konaré sur son portable. 
    Ça sonne il répond pas!
    Ah tient quelqu’un m’appelle!
    Allo! Mais Lt Konaré t’es où?
    Pourquoi tu ne réponds pas sur ton portable.

    -Laisse tomber j’ai jeté mon téléphone dès que j’ai vu les gars de la Cedeao.
    Je suis à Kati Noumoumorila!

    -Quoi? 
    Mais tu étais dans le camp il y’a une minute à peine!

    -Ah qu’est ce tu crois mon Capitaine, j’ai couru le 100 mètre à 8 secondes parce que les fous furieux de la Cedeao veulent nous envoyer à Kidal.

    -8 secondes, mais même Usain Bolt n’a pas fait ça, ni à Pékin ni à Londres!
    Mais tu détiens le nouveau record du monde au 100m!
    Mais tu t’imagines!
    Bon reviens c’est pour la formation.
    Relaxe, Relaxe!

    -Bon j’arrive, mais envoie un véhicule chercher le Sergent Torture, je crois qu’il s’est cassé une jambe en se sauvant.
    Pour la petite histoire, il était plus rapide que moi.

    30 minutes plus tard, dans une salle de formation du prytanée militaire.

    -À votre avis qu’est-ce qu’on peut faire pour bien réformer l’armée malienne?
    Demande l’instructeur militaire de la Cedeao.

    -D’abord augmenter les salaires des membres du comité.
    Répond le Capitaine Sanogo

    -Changer nos tenus et nos chaussures, parce que le Mali est un peuple, un but et une fois.
    Nous devrons comme tous les autres porter de beaux boubous, des jeans fashion et T shirt et chemises body sans oublier des baskets de marques et des lunettes Louis Vuiton…..
    Complète le Lt Konaré.

    -Arrêtez arrêtez, je ne suis pas venu pour ça.
    Vous ne demandez pas les meilleurs armements, des programmes de formations et d’entraînement adaptés pour les troupes, les conditions de vie des soldats, les bons critères d’évaluations et d’avancement en grade, les stratégies de défense nationale, le renseignement, la logistique aux combats, la communication…
    Réplique sèchement l’instructeur Cedeao.

    -Ah là monsieur l’instruction vous allez un peu trop en besogne, ici on est pas en Israël ou dans l’US army, ici c’est l’armée malienne.
    Précise le capitaine Sanogo.

    -Le capitaine à raison, ici ce n’est pas une armée de combat monsieur l’instructeur, on a juste besoin d’être respecté par ses fils à papa de Bamako.
    Comme on est un peuple, un but et une fois, je ne vois pas pourquoi nous on se tue au combat, alors que les autres à Bamako portent des beaux habits et des montres de marques.
    Avertit le Lieutenant Konaré.

    • Merci Kassin d’essayer en meme temps de degriser l’atmosphere et de pousser l’armee malienne, de facon ironique, a faire face a ses responsabilites. Mais vous n’imaginez pas un seul instant que le Mali puisse laissez son destin entre le mains de la CEDEAO et du FDR.La CEDEAO compte sur la France qui est l’un des principaux soutiens du MNLA. Le FDR est le symbole du carrierisme, de l’immobilisme,de la perversion de la democratie:de l’echec du Mali.

  10. ce conard de sanogo a favorisé le déclin du mali et les ignorants pensent de lui un homme.Quand vous n’aurez plus à bouffer ou payer,vous aller comprendre les choses.Sanogo s’en fou du nord avec tout ce qu’il a volé lors du coup.j’ai jamais pensé que le malien était sauvage,ignorant à ce point jusqu’à être contre l’avenir de leur pays.Autodétruisez vous,les autres vont bien rigoler vous aller grossir les population des autres pays africains.fils de merde de sanogo.

    • Tout le monde rigole déjà, de voir que le monde entier comprend sauf… sauf… ces avrutis de maliens primitifs, cretins, et imbus d’eux-memes! Tiens, c’est triste à pleurer!

      • Controle un peu ton language ! Ne traite pas les MALIENS de la sorte ! Y,a des MALIENS qui ont l,age de ton arrière grand père , de ton grand père , de ton père , de ton arrière grande mère , de ta grande mère et de ta mère ! Donc tes termes reviennent à toi et tes relatifs ! Tu peux t,instruire chez un joueur de PING PONG !

    • big 72 toi tu te permet d’insulter tt un peuple pour un seul homme SANOGO a travers ton commentaire tu doit t’appeler plutot big zero
      TU N’AIME PAS LE MALI PLUS QUE LES MALIENS

      • maraka,je suis malien 100% de badalabougou non loin du palais de la culture.je n’ai que ma langue pr défendre comme je peux les intérêts de ce pays même si je n’y réside pas.Des cons qui sont sous serment et censés nous défendre tiennent une population en otage pr teur propre intérêt parcequ’ils ont des armes.des lâchs qui savent où se trouvent les bandits mais ne pensent qu’à occuper des postes à bko et les ignorants pensent q sanogo est pr le bien du pays.

  11. JE me demande pour quoi? ils sont comme sa ;CES PORTEURS D UNIFORME parceque il va faloir quon ce detrompe .CE nest pas des soldat si non ils allais pas fuir le front enculers ya na marre de ces bouffons

  12. les fuyards de kati ne feront pas le coup de feu …les milices de gandakoye sont plus courageux que les soldats indignes couchés à kati ….coupables de l’abandon des 2/3 du territoire….

Comments are closed.