La levée de l’embargo sonne comme une victoire à Bamako. Quelques heures après la publication du communiqué final de la 61ème Session ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO, Bamako a réagi.
« Le Gouvernement de la Transition note, enfin, avec satisfaction, une convergence de vues ayant permis de parvenir à un compromis », a indiqué le porte-parole du gouvernement dans un communiqué lu, ce lundi soir, à la télévision nationale. Le Colonel Abdoulaye Maïga n’était pas en tenue militaire comme il en a l’habitude, mais en boubou de bazin blanc.
A entendre le Colonel Abdoulaye Maïga a enfin lâché du lest. Ainsi, dit-il, des « demandes fortes du Peuple malien » ont été prises en compte. Il s’agit, selon le porte-parole du gouvernement de « mener des réformes politiques et institutionnelles avant d’organiser des élections ».
Par mesure de réciprocité à la levée des sanctions, le gouvernement a annoncé la suspension de son plan national de riposte aux sanctions de la CEDEAO et de l’UEMOA. C’est en vertu de ce plan que le gouvernement malien avait annoncé la fermeture de ses frontières avec les pays ayant décidé d’appliquer les sanctions de la CEDEAO le 9 janvier 2022.
« Le Mali n’oubliera pas la solidarité agissante de SE le Colonel Mamady DOUMBOUYA »
Dans son communiqué, le gouvernement malien exprime sa « gratitude » envers les pays ayant refusé de fermer leur frontière avec le Mali. « Le Mali n’oubliera pas la solidarité agissante de Son Excellence le Colonel Mamady DOUMBOUYA », affirme le porte-parole du gouvernement. Tout comme le président guinéen, le gouvernement a salué les présidents mauritaniens et algériens pour leur solidarité envers le Mali dans ces « périodes sombres ».
Mamadou TOGOLA/maliweb.net
Dit plutôt une sous région satisfaite de cette levée de sanction sinon en réalité une sanction inhumaine infligée au Mali n’avait que l’unique objectif, étouffer la population malienne afin de les poussés au révolte contre la transition malheureusement a tourné au fiasco contre les sous-préfets de la France car les maliens sont derrière son gouvernement de transition qui aujourd’hui fait la fierté de toute l’Afrique je dis bien le peuple conscient d’Afrique et non les dirigeants dirigés d’Afrique ou sous-préfets de la France.
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