Mali: la France s’attend à l’aval du Conseil de sécurité pour une opération militaire de l’UA et de la CEDEAO

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 La France prévoit une décision du Conseil de sécurité de l’ONU “qui avaliserait une opération militaire au Mali de l’Union africaine et de la CEDEAO”, a annoncé mardi le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères Bernard Valero.

Intérrogé sur la question de la situation au Mali, M. Valero a indiqué que “les discussions se poursuivaient et que nous attendions bien sûr que l’Union africaine et la CEDEAO précisent les choses”.

“Le dernier épisode, c’est la déclaration du Conseil de sécurité, qui confirme que les discussions progressent. Le Conseil de sécurité a encore demandé quelques éclaircissements à la CEDEAO et à l’Union africaine mais visiblement le processus est en cours”, a précisé le porte-parole.

“Les choses pourraient aboutir pour parvenir à une décision du Conseil de sécurité qui avaliserait une opération militaire de l’Union africaine et donc de la CEDEAO”, a-t-il souligné.

Le porte-parole du Quai d’Orsay a par ailleurs réitéré que la France apporterait un appui logistique si nécessaire.

“Si on nous le demande, nous apporterons notre soutien et en particulier du soutien logistique”, a-t-il ajouté.

 

Publié le 2012-06-20 11:34:24 | French. News. Cn

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9 COMMENTAIRES

  1. En néo-colonie, tout se décide ailleurs : à Paris, Bruxelles ou Washington qui dans cette affaire ne sont en première ligne qu’en tant que puissances manipulatrices au service de leurs intérêts exclusifs. Quant aux premiers concernés, ils peuvent attendre que des « fous de Dieu, ces criminels au nom de Dieu et pour qui un être humain n’est reconnu que musulman», les wahhabites intégristes et les ethno-sécessionnistes touaregs financés par l’Arabie Saoudite et le Qatar, viennent les égorger. C’est le cas ici pour le Mali et tout le Sahel désormais aux prises avec cette nouvelle réalité géopolitique que tous les régimes néocoloniaux pourris dans la sous-région ont laissé s’épanouir; et nous n’en sommes qu’au début.
    Mais pour l’heure et pour Washington qui interdit toute intervention, rien n’est urgent et la situation doit encore et davantage pourrir. On laisse faire, on regarde et on commente dans le sens des postures d’alignement servile aux calculs des Occidentaux. Alors les fantoches de la CEDEAO gesticulent et font du surplace. En attendant les ordres, ils affichent pour la galerie, des brochettes d’officiers d’états-majors affairistes et ventripotents. En claire, ils font de la communication pour gogos lors de ces réunions sans fin à Abidjan, à Yamoussokro, Abuja… où la CEDEAO-UA contrecarre toute initiative de souveraineté malienne, tient en joug et en ordre les délégations de Bamako et, à l’exception des secteurs critiques, fait rêver le Mali, après lui avoir imposé un ordre constitutionnel foireux et une médiation de tous les compromis.
    Oui, c’est pathétique de voir des fantoches réussir une telle prouesse sur des bases mensongères et hypocrites: faire croire aux Maliens, après tant de coups tordus, que la paix et la sécurité du Mali dépendront de l’intervention des troupes mercenaires étrangères de la CDEAO-UA-ONU.
    En somme, un déni de souveraineté que la classe politique malienne, déchue pour corruption mais maintenue aux affaires malgré tout, s’apprête à accepter sans sourciller ; et qu’ applaudit en plus la grande masse du peuple, hélas débilitée par les mêmes fantoches locaux, démissionnaires face à leurs responsabilités historiques ; à savoir, la reconquête de la souveraineté et de l’unité nationale, l’annihilation définitivement des forces obscurantistes et ethno-sécessionnistes du wahhabisme exporté et mortel aux fondements laïcs de la république et enfin la réalisation progressiste de l’unité et de l’indépendance par ses propres forces, au lieu de compter naïvement sur les fantoches de la CEDEAO bien prêts plutôt à imposer à nos peuples le joug criminel d’interventions extérieures de mercenaires et de barbouzes.

  2. Les gens n’ont encore pas compris que les hotages francais font partie integrante du plan du MNLA avec ses allies de AQMI,ANCARDINE,la preuve AQMI a recemment menace le senegal de represailes s’il envoit des troupes au Mali.
    Nous avons toujours chante que MNLA,ANCARDINE et AQMI sont les composantes d’une meme piece de monaie,mais la presse continue de faire la difference entre ces groupes au Nord Mali.
    La prise des hotages francais fait partie integrante du plan pour bloquer toute velleite francaise donc de retarder tout processus de frappes connaissant le sentiment de la societe francaise contrairement aux americains qui ne negocient pas avec des terroristes. 👿

  3. Les gens n’ont encore pas compris que les hotages francais font partie integrante du plan du MNLA avec ses allies de AQMI,ANCARDINE,la preuve AQMI a recemment menace le senegal de represailes s’il envoit des troupes au Mali.
    Nous avons toujours chante que MNLA,ANCARDINE et AQMI sont les composantes d’une mem piece de monaie,mais la presse continue de faire la difference entre ces groupes au Nord Mali.
    La prise des hotages francais fait partie integrante du plan pour bloquer toute velleite francaise donc de retarder tout processus de frappes connaissant le sentiment de la societe francaise contrairement aux americains qui ne negocient pas avec des terroristes. 👿

  4. Chronique diplomatique Cedeao : Aucun Etat membre ne peut donner une leçon de démocratie au Mali
    L’Intelligent d’Abidjan-28/6/2012
    Aucun des 15 Etats de l’Afrique de l’Ouest, membre de la Cedeao ne peut donner une leçon de démocratie à l’Etat malien. Ce serait faire un affront aux Maliens qui en 1946, à l’époque du Soudan français, ont vu naître le RDA, présidé par l’Ivoirien Félix Houphouët-Boigny. Inutile de dire que c’est au Soudan français, aujourd’hui le Mali, que la social-démocratie a vu le jour pour l’Afrique. Et, c’est à Bamako, en 1946 que l’Ivoirien Félix Houphouët-Boigny a pris son envol politique. Le Mali indépendant et le premier président Modibo Keïta n’ont pas fait de simulation, ni avec la France, puissance coloniale, ni avec Félix Houphouët-Boigny, président du RDA, ami personnel pour l’Afrique du Français le général De Gaulle. Le Mali n’a de leçon de bonne conduite à recevoir d’aucun Etat de la Cedeao. Modibo Keïta avait refusé, l’installation d’une base militaire française à Bamako. Dans l’histoire de l’indépendance politique de l’Afrique de l’Ouest, le Mali a pleinement joué son rôle. Il en est de même dans l’histoire de l’Afrique de l’Ouest, en général, depuis l’époque des grands empires de la boucle du Niger jusqu’à l’histoire contemporaine : Ba Bemba, Askia Mohamed, Soundiata Keïta, Soumangourou Kanté étaient des illustres maliens, opposés farouchement à l’injustice. Dans cette optique, l’hymne national malien est la mise en musique de cette identité patriotique. A l’analyse, l’histoire du Soudan français, et au-delà celle du Mali ne ressemble à celle d’aucun Etat de l’Afrique de l’Ouest. Le Mali est le symbole du Rassemblement démocratique africain, d’Abidjan à N’djamena, de Niamey à Ouaga. C’est pourquoi, aucun des 15 Etats de la Cedeao ne peut donner une leçon de sagesse au Mali, ‘’Centre d’unité’’ de tous les africains de l’Afrique de l’Ouest et centrale qui se sont battus pour l’indépendance de leurs pays. Aucun Etat de la Cedeao ne peut donner une leçon de sagesse au Mali, qui regorge de hauts cadres ayant démontré leurs compétences dans ses institutions africaines et internationales ; comme Soumaïla Cissé, ancien président de la commission de l’Uemoa, Alpha Oumar Konaré ancien président du Mali et de la commission de l’Union Africaine sans oublier Cheick Modibo Diarra, cadre technique à la Nasa. Aucun Etat de la Cedeao ne peut donner une leçon de démocratie au Mali. Car ce qu’on reproche aujourd’hui à l’Etat malien, rares sont les Etats de la Cedeao qui ne connaissent pas une rébellion, un coup d’Etat militaire ou un tripatouillage constitutionnel. Compromis que certains chefs d’Etat de la Cedeao ont utilisé pour se faire plébisciter par leurs populations. Aucun Etat de la Cedeao ne peut donner une leçon de démocratie au Mali. C’est pourquoi, je pense qu’il faut laisser les Maliens afficher leurs objectifs politiques, constitutionnels, diplomatiques. Et si cela est nécessaire, c’est aux Maliens eux-mêmes de demander une assistance à l’Union africaine, l’Onu ou à la Cedeao. Le règlement de la crise malienne est à ce prix, loin des débats de manipulations des consignes de Paris ou de Washington. Je ne suis pas d’accord avec les 15 Etats de la Cedeao qui considèrent toujours le gouvernement de Cheick Modibo Diarra, constitué dans le cadre de l’accord de Ouaga, comme un gouvernement de ‘’déviation’’ constitutionnelle. Parce que les militaires acceptent des postes ministériels. Mais l’armée malienne est une institution républicaine et elle a un droit de regard sur la gestion des autres institutions du Mali. Autant pour moi, aucun Etat de la Cedeao ne peut donner une leçon de sagesse au Mali, Etat indépendant. A mon avis et en toute logique, ce qui est possible au Nigeria, Sénégal, Bénin n’est pas forcément judicieux au Mali, en Côte d’Ivoire ou au Liberia. Je rappelle, que ceux qui ont créé la Cedeao de Félix Houphouët-Boigny, Senghor, en passant par Sékou Touré, Seyni Koutché, connaissaient parfaitement la sociologie des 15 Etats membres de la Cedeao, particulièrement leurs capacités historiques et traditions morales. Dans ce cas précis, il faut encore respecter l’Etat du Mali, qui a une histoire originale et civilisationnelle, rapportée par l’explorateur français René Caillé. Les historiens et universitaires africains le savent, le Mali est un symbole de la culture universelle, avec la ville de Tombouctou, comme patrimoine de l’humanité. Que les Etats de la Cedeao s’imprègnent de ces réalités historiques et traditionnelles pour régler la crise malienne, loin des grands arrangements politiques et des petites vérités diplomatiques. Résultat : L’Etat du Mali connaît son histoire de démocratisation depuis 1946 et chaque Malien connaît la sociologie, la morale et la tradition de son pays. Aucun pays membre de la Cedeao ne peut donner une leçon de sagesse et de démocratie aux Maliens.
    Par Ben Ismaël _ Source : Ivorian.Net

  5. Ag Ibrahim, tu as parfaitement raison, après la crise, une véritable vendetta contre les touaregs est à craindre……

  6. Le MNLA, veritable ennemi du peuple Touaregs

    Il ne fait aucun doute que le MNLA et tous ses supporteurs meme à l’étranger sont les pires ennemis des Touaregs, car, ils sont entrain de mener ce peuple à une situation dramatique qui n’offre qu’une issue : la décheance et l’exile forcé et l’apatridie pour un grand nombre car, l’azawad en tant qu’état encore moins en tant que nation, n’existera jamais au déla du chaos et du desastre qu’il a déja causé.

    Les leaders touaregs MNLA se sont définitivement discrédités au yeux de leurs peuples et de la communauté internationale pour leur attitude génocidaire vis a vis de leur peuple mue par leur vision obstruée de l’avenir. Même les pires extremistes en matière de défense des droits de l’homme et des peuples n’approuveront pas leurs projet, encore moins leur méthode, à moins de se réfuser à une lecture objective de l’histoire ancienne et recente du Mali en tant que nation.

    Il n’y a sans doute parmi ce peuple des gens bien éclairés qui sont tout à fait à l’opposé du MNLA, car ayant compris que la diversité culturelle, ethnique et même raciale ne saurait être un frein à la paix, à la cohésion et au co-développement des peuples, bien au contraire, elle est un stimulant pour le dévelopement socio économique et l’édification de la paix et de la cohésion sociale. Mais, il appartient aux hommes vivant ensemble de savoir tirer, à l’avantage de leur bien commun, le meilleur profit de ce brassage. C’est tout à fait le contraire que le MNLA et ses adeptes sont entrain de proner, en trainant dans leur sillage incertain la destinée de tout un peuple, sur plusieurs générations.

    Fasse Dieu que ces cretins d’extremistes de leaders MNLA se rendent à l’évidence que, dans le monde du XXI è siècle :

    – l’on ne peut pas créer un état viable ni une nation sur une base ethnico-raciale et culturelle ;

    – l’on ne peut pas créer un état viable ni une nation avec si peu d’habitants (- de 100 000 )

    – l’on ne peut pas créer un état sur la base d’une aggression armée exercée sur une partie d’un territoire appartenant déjà à un autre etat (reconnu de fait par la communauté intérnationale)

    – l’on ne peut pas créer un état viable encore moins une nation sur la base d’une proclamation unilatérable d’indépendance d’un territoire que l’on a occupé, au détriment d’une autre entité étatique, suite à des actes d’aggression généralisés perpétrés par des groupes armés, sans avoir consulté et obtenu l’avis par voie de referendum de l’ensemble des populations (en age de voter) reconnus comme vivant dans cette partie du territoire

    – l’on ne peut créer un état viable encore moins une nation sans la reconnaissance de la majorité des membres de la communauté internationale, à commencer par ses voisins immédiats,

    – l’on ne peut créer un état viable encore moins une nation si on a la reconnaissance sollennelle d’aucun pays voisin ni d’aucune entiré membre de la communauté internationale

    – l’on ne peut créer un état viable et encore moins une nation si cet etat est établi contre la volonté de plus de 90% de la population vivant dans les localités concernées

    etc…

    En sommes, la création de l’état azawad ne satisfait à aucun critère ni aucune exigences reconnue sur le plan internationnal, bien au contraire tout s’érrige contre la création d’un etat “azawad”, mais les irréductibles du MNLA semblent vouloir ne rien entendre, jusqu’à se voir opposé l’argument fatal de la force des armes qui ne saurait du reste tarder.

    Brahim

  7. Péril du peuple Touareg

    A tous les touaregs et les sympathisants de la cause touaregs à travers le monde, je dis et je redis : nous ne devons pas suivre aveuglement nos prétendus dirigeants dans cette entreprise, car, il n y aucune issue pour nous. C’est vraiment une entreprise suicidaire qui va sonner le glas de notre peuple.

    Pourquoi ???
    Au lieu de vouloir un état, pourquoi de pas plutôt nous mobiliser et concentrer nos efforts et nos énergies pour développer nos villages, nos campements, nos villes et nos communautés ; pourquoi ne pas faire en sorte d’attirer plus d’investisseurs et de projets de développement à Toumbouctou, Gao, Kidal, Menaka, Ansongho, Ber, Tessalit, Taoudeni….

    Savons nous que même si nous avions cette indépendance, les bailleurs de fonds et surtout les investisseurs ne viendront pas de sitôt dans l’Azawad parce que d’une part, pour le principe, tout le monde va se dire que notre indépendance est illégitime et illégal au regard du droit malien et du droit international et d’autre part, par pur réalisme, les bailleurs de fonds et les investisseurs ne viendront pas de sitôt dans l’azawad parce que notre azawad sera une poudrière, une zone de guerre et d’instabilité par excellence dont les acteurs armés seront : nos propres combattants du MNLA qui auront comme adversaires, les islamistes ançardine, d’Aqmi, du mujiao, les mouvements armés songhois, peuhls, bellah et même arabes et l’armée régulière du Mali et peut être même que la Mauritanie, l’Algérie, le Niger et le Burkina seront obligés de stationner des troupes à leurs frontières pour empêcher et combattre les incursions sur leurs territoires.

    Toute cette instabilité, s’ajoutant au fait que nous n’aurions toujours pas la légitimité et la légalité internationale, fera de ce que nous appelons « azawad » un enfer sur terre ou pendant longtemps on ne parlera plus de paix, de sécurité et de développement. Donc un état “mort né” qui n’aura d’existence que le chaos que ses charlatans d’inventaires auront crée.

    Et après …..
    Après tout cela, quand la situation sera devenue complètement ingérable et incontrôlable, quand l’espoir sera perdu; quand place sera faite aux seules armes ; quand ce territoire sera devenu lun des points les plus horribles de la planète du fait des méfaits des armes, quand la souffrance des rares populations aura atteint son summum, alors ceux qui prétendent être nos dirigeants aujourd’hui vont nous tourner le dos car, ils ont leurs résidences et leurs fortunes ailleurs. Ils s’en iront, en changeant même d’identité s’il le faut, laissant les filles et les fils de ce territoire (je veux parler de la grandes majorité des touaregs, les songhoi, les bellah, les peuhls etc…) pleurer et mourir de leur misère.

    Ceux d’entre nous qui seront, dans cette misère, contraints à l’exil seront réduits à la mendicité et la misère extrème dans les camps de réfugiés, sans espoir de retourner un jour sur ces terres que nous aimons tant mais qui font partie intégrante d’une grande nation historique, multiculturelle, multiethnique et multiraciale, le Mali.

    Pendant ce temps, les quelques pseudo intellectuels qui attisent aujourd’hui cette flamme destructrice, vont se constituer réfugiés politiques dans d’autres pays, pour bénéficier lâchement de certains avantages liés à ce titre, pendant que leur peuple continuera de se mourir du feu que eux même ont allumé.

    Peuple touaregs, ne nous laissons pas mener à ce suicide. Il n’est pas trop tard de réagir

    Ag I

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