Les ministres de la Défense, des Affaires étrangères et de l’Intégration africaine des pays membres de la Cédéao se rencontrent ce lundi 17 septembre 2012 à Abidjan. Une réunion qui fait suite à la demande d’intervention de l’organisation ouest-africaine formulée par le président de la transition malien Dioncounda Traore au début du mois de septembre. Cette requête avait déplu à une partie de l’ex-junte. Les ministres vont étudier les recommandations formulées par les chefs d’Etat major de la Cédéao, qui étaient réunis dans la capitale économique ivoirienne vendredi et samedi.
Presque 15 heures de débats auront été nécessaires pour parvenir à une formule qui satisfasse tous les chefs des armées ouest-africaines et réponde aux réticences d’une partie des acteurs de la transition malienne.
Selon Soumaïla Bakayoko, le chef d’état major de la Cédéao, un consensus a été trouvé : «Au regard de l’aspiration profonde du gouvernement et du peuple malien à travers la requête, nous avons adapté de sorte que nous puissions exécuter la mission sans qu’il y ait de mésentente, de malentendu entre le gouvernement malien et la Cédéao. Nous avons donc trouvé le schéma qui va pour pouvoir aider le Mali.»
Ce qui pose problème c’est le déploiement de forces propres à la Cédéao à l’intérieur de la capitale malienne. Un dispositif indispensable aux yeux des militaires ouest-africains pour sécuriser l’opération ainsi que pour les autorités de la transition, mais qui est perçu comme une menace par l’ex-junte.
La nouvelle formule propose donc que la base de la Cédéao s’installe en banlieue de Bamako et se concentre uniquement sur la protection de son personnel civil et militaire. C’est sur cette nouvelle proposition que les politiques doivent s’entendre ce lundi.
RFI / lundi 17 septembre 2012
Depuis longtemps je me pose une question. La communauté dite internationale se propose d’aider le Mali par des hommes et des armes. Une partie de l’armée malienne refuse. Pourquoi cette partie refuse t-elle? Leur logique est-elle illogique? Très peu de journalistes leur ont accordés la parole pour comprendre leur logique. Quel sera ou est le coût financier d’une guerre de la CEDEAO sous couvert UA, sous couvert ONU au Mali? Qui paiera la facture? E et hommes) au Mali. Dans ce cas de figure, ce sont les contribuables de l’espace CEDEAO qui prennent en charge cette intervention. Ok. Quelle est l’intérêt du contribuable ghanéen, nigérian, togolais, béninois, cap verdien, libérien, sierra léonais, de la Guinée Bisseau (pour ne citer que les pays non voisins immédiat du Mali) à contribuer pour cette guerre ? On me dira que le voisin du Mali a un intérêt car elle rebelle peuvent entrer chez le voisin mais et le non voisin, quel est son intérêt ? Si la guerre est financé par la CEDEAO, sous couvert UA, sous couvert ONU, quel est l’intérêt du contribuable de ces pays à financer cette intervention au Mali ? Pour les pays voisins du Mali et Membres de la CEDEAO, il est clair, que pour toute intervention (100% malienne, ou 100% CEDEAO ou 50% malien et 50% CEDEAO), ces pays voisins doivent sécuriser leurs frontières avec el Mali aux frais de leur contribuables. Dans ce cas, Si la guerre est menée par la CEDEAO au frais du contribuable CEDEAO, les contribuables des pays voisins ont 2 contributions : celle de la CEDEAO et celle de la sécurisation de leur frontière avec le Mali. Ainsi, le contribuable nigérien, Burkinabè, ivoirien, guinéen, et sénégalais vont contribuer 2 fois. Alors quel est leur intérêt à contribué 2 fois ?
Hypothèse 2. Quelle soit 100% menée par le Mali ou 100% par la CEDEAO, le coût est à supporter à 100% par le Mali. Dans ce cas de figure, le Mali devrait s’endetter des années et des années pour payer sa dette emprunter auprès de la communauté dite internationale qui vient y mener une guerre pour récupérer l’argent donné à crédit au Mali. A ce sujet, il parait que la Libye doit payer près de50 ans de pétrole pour sa “libération” (si on doit/peut parler de libération). Il parait que la cote d’ivoire continue de payer la France pour sa “libération”(arrestation de Gbagbo. Dans cette logique, le Mali n’aura-t-il pas une facture trop salée à payer sur plusieurs années? Et quel est l’intérêt du Mali, du contribuable malien à payer une facture de guerre trop salée, alors que le pays dispose d’homme connaissant le terrain et payés presque gratuitement depuis 1960 soit pendant 52 ans. En rappel, les soldats maliens depuis leur enrôlement n’ont pas livré de véritable combat sur leur territoire, sauf 2 entrainements (guerre dite des pauvres) avec le Burkina Faso en 1974 et 1984 (chaque pays pense avoir gagné. Faut-il continuer à payer des soldats et la CEDEAO + la communauté internationale viennent faire une guerre à facture trop salée? Je pense que nous allons mieux comprendre et juger adéquate ou inadéquate le refus du Mali si nous avons la réponse à la question, qui paiera le coût financier de cette guerre.
Je poursuis ma réflexion sans mes hypothèses et je prend position
Si le Mali refuse la force CEDEAO, que cette force aille sécuriser toutes les frontières Burkina Mali, Niger Mali, Mauritanie Mali, Alégrie Mali Sénégal Mali pour empêcher ces rebelles de rentrer et ressortir plus tard chez un voisin du Mali et que la CEDEAO donne au Mali l’équipement, la formation dont ils ont besoin pour libérer eux même leur pays. Les soldats maliens chôment depuis 1960 c’est presque un de leur rare occasion de rembourser aux contribuables maliens qu’ils ont bouffé depuis. Par ailleurs la CEDEAO veut aller se baser à Bamako, à près de 690km de Mopti qui est aussi à des km de la zone occupé. Pourquoi ne pas aller directement à Mopti et faire économiser 690km à tous les contribuables ? La cedeao bloque des armes commandées par le Mali en Guinée. Pourquoi font-ils cela? Pour leur imposer une intervention cedeao à facture trop salée? Et en ce moment on dit que le Burkina laisse passer des armes pour le Nord du Mali ?
A mon avis, l’intervention de la CEDEAO/UA/ONU, ressemble à un deal de la France et des USA qui sous le nom de la communauté internationale veut vendre leur intervention au Mali qui paiera pendant des années. Non, le Mali a les armes, envoyé le matériel (à prix moins cher) et sécurisé vos frontières pour qu’ensemble on prenne les rebelles en tenaille.
Si le reste du plan est connu. Après la guerre (qui risque de ne jamais finir à 100% si une armée étrangère intervient car le but inavouée de son intervention est de ne jamais finir sa mission comme en Afghanistan), la force CEDEAO devient une force d’occupation. La communauté internationale va stimuler le Mali pour qu’il emprunte de l’argent pour se reconstruire (les bâtiments les routes les écoles au Nord) le Mali s’endette, la communauté international lui demande de faire un appel à marcher, ses entreprises postulent gagnent le marché, m’argent repart dans la communauté internationale et le Mali paie sa dette de reconstruction a ceux qui ont construit.
Ainsi, le Mali est entrain d’être dealé par la CEDEAO/UA/ONU. Seuls une armée révolutionnaire à l’envergure de N’krumah, Sankara peut dire non à ce deal international fait sur le dos de tous les contribuables du monde (à des degrés différents) mais enrichissants les autorités du monde à des degrés différents. Vive le refus du Mali en attendant qu’on me disent que l’intervention CEDEAO/UA/ONU est 100% gratuite.
que dieu nous guide sur le droit chemin pour nous sortiir d ct petrain k dieu benisse l Mali
C’est vraiment ridicule d’accepter l forces d CEDAO a Bamako dit on qu’ils viendront pour liberet l nord. Donc ils doivent s’instalet a Kona ou a Sevare est non a Bamako. Tout deploiement d force d CEDAO doit etre conditionner par le deblocase d nos armes retenu dans l ports d pays voisin. K Dieu sauve l Maliba
pourquoi au premier rang des libérateurs du Nord il n’y aurait pas les bidasses de Kati ?? c’est quand meme leur pays non ?? 👿
C’est parce que la junte militaire veut défendre ses intérêts que le gouvernement cède pour livrer les institutions de la transition à l’insécurité. On comprend bien que pour la junte, être fondu dans les forces de la CEDEAO, fait perdre les postions qu’elle occupe dans Bamako : prendre en otage l’ORTM, encercler le camp1, maintenir le siège sur la ville de Kati et sur le palais présidentiel de Koulouba.
Faire sécuriser les institutions de la transition par les forces de la CEDEAO, devient plus qu’indispensable. Si on ne le faisait pas, c’est toujours les mêmes signes de la mal gouvernance auxquels nous ont habitués les régimes passés.
Sanogo continue a foutre le bor.del .De voir des soldats de la CEDEAO à Bamako c’est son pire cauchemard ,des fois qu’il soit arreté pour etre jugé
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