Mali – Guinée-Bissau : nouvelle réunion des chefs militaires de la Cedeao

5
Le président par intérim Diouncounda Traoré (c) et le capitaine Amadou Haya Sanogo (g) au camp militaire de Kati, le 9/4/2012. Reuters

Les chefs d’état-major de la Cedeao se réunissent lundi 14 mai à Abuja, au Nigeria, pour envisager les modalités de déploiement des troupes ouest-africaines au Mali et en Guinée-Bissau. Une réunion qui intervient alors que les négociations entre l’ex-junte malienne et la Cedeao sur le nom du prochain chef de la transition butent.

Les chefs d’état-major de la Cedeao se rencontrent lundi 14 mai à Abuja au Nigeria afin « d’envisager les modalités de déploiement des troupes » au Mali et en Guinée-Bissau. Les responsables de la gendarmerie et de la police du Burkina Faso et du Nigeria, qui ont promis d’envoyer des troupes, seront présents à la réunion.

En Guinée-Bissau, les responsables du coup d’État et les médiateurs africains se sont d’ores et déjà entendus vendredi pour que le président de l’Assemblé nationale, Manuel Serifo Nhamadjo, dirige un gouvernement de transition. Reste pour l’organisation sous-régionale à régler les problèmes du financement de la force d’intervention déployée, et du départ des soldats angolais présents sur le sol bissau-guinéen.

Blocage au Mali

À l’opposé, la résolution de la crise malienne est toujours bloquée. Lors du dernier sommet de la Cedeao, le 3 mai à Dakar, l’envoi de troupes ouest-africaines a été approuvé à la condition que la demande émane des autorités maliennes. Mais de quelle autorité ? C’est sur ce point précis que les négociations entre l’ex-junte et la Cedeao butent. Samedi, les deux médiateurs ouest-africains présents à Bamako depuis mardi – le ministre ivoirien de l’Intégration africaine, Adama Bictogo, et le ministre burkinabè des Affaires étrangères, Djibril Bassolé – ont quitté la capitale malienne sans accord avec l’ex-junte sur le nom de la personne devant diriger la période de transition à l’issue de la période des 40 jours, le 22 mai prochain.

L’ex-junte souhaite voir son leader, le capitane Amadou haya Sanaogo, remplacer le président intérimaire, Dioncounda Traoré, alors que la Cedeao veut que celui-ci reste au pouvoir pour une période d’un an. « Nous n’avons pas pu trouver pour le moment un accord. A notre entendement, selon la Constitution malienne, à partir du moment où après les 40 jours d’intérim on ne pourra pas tenir les élections, c’est (l’actuel président intérimaire) Dioncounda Traoré qui devrait poursuivre la tâche », a déclaré avant de partir Adama Bictogo.

AFP

14/05/2012 à 09h:40

Commentaires via Facebook :

5 COMMENTAIRES

  1. Ce que les membres de ce FRD ont gagner pendant les 20 ans de la democratie exemplaire du Mali:
    – Des voitures derniers cris pour eux-memes, les enfants et leurs maitresses de 16 ans.
    – Des villas partout au Mali
    – Des etudes à l’exterieur pour leurs progenitures (qui prendront d’ailleurs la relève de cette bonne democratie exemplaire que Sanogo veut gacher)
    – Des femmes qui vont accoucher à l’exterieur
    Etc……
    Et tout ça sur le dos des pauvres cytoyens(à travers la corruption legalisée, l’affairisme, le copinage, le zèle auprès du Seigneur-Président de la République, le trafic d’influence….)
    Il est temps que ces DEMOCRATES-VOTOURS des ressources de l’Etat saches que le peuple ne leurs laissera plus gouverner le Mali. Abas les democrates-voleurs et VIVE Une vraie DEMOCRATIE au Mali.

  2. Je penses que la france guide la cedeao qui a son tour veut faire du mali une nouvelle colonie.
    Des gens comme les alassane ouatarra qui ont du sang aux mains and ont suffisamment de problem chez eux se prennent pour des indispensable a la resolution du problem du Mali.
    Soyons unis c’est le plus important. le lezard ne rentre que dans le mur qui a une faille.

  3. je me demande bien si l’ACCORD-CADRE qui circule actuellement est le bon, parce que il n’est dit dans aucune parti de l’accord que LE CNRDRE ET LA CEDEAO DOIVENT SE CONCERTER POUR UN ÉVENTUEL PRÉSIDENT POUR L’INTÉRIM !!!
    parce que l’accord -cadre que j’ai a ma disposition est rédige en 4 chapitre :
    chapitre:1 LE PRÉSIDENT PAR INTÉRIM DOIT FAIRE 40 JOURS SELON LA CONSTITUTION DU MALI
    CHAPITRE :2 IL EST DIT QUE :VU LA SITUATION EXCEPTIONNELLE QUE VIT NOTRE PAYS .IL EST IMPOSSIBLE D’ORGANISER DES ÉLECTIONS DANS UN DÉLAI DE 40 JOURS .(la question que je me pose est la suivante :dans un 1er temps on donne 40 jours au président intérimaire et dans 2e temps il est dit les 40 jours sont insuffisants pour organiser des élections libres et transparents

  4. Que les gens sachent que la CDEAO déborde, notre pays nous appartient et non la CEDEAO et sachez qu’il y’a d’autres choses en déhors de ce problème.

Comments are closed.