Mali – Force militaire au Mali: “peu de choses ont été faites” (ministre Défense)

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Réunion Extraordinaire du Comite des Chefs d’Etat-major de la CEDEAO
13/08/2012 Bamako.

Le ministre malien de la Défense, le colonel Yamoussa Camara, a estimé lundi que “très peu de choses ont été faites” concernant l’envoi possible d’une force ouest-africaine au Mali dont le Nord est occupé par des islamistes liés à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).

“L’agression dont est victime le Mali focalise, à juste raison, l’attention de la communauté internationale”, a déclaré le colonel Camara à l’ouverture à Bamako d’une réunion des chefs d’état-major de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao).

“Malheureusement, au-delà des déclarations de principe et d’élaboration des procédures opérationnelles, très peu de choses ont été faites sur le terrain’, a-t-il ajouté.

La réunion extraordinaire de Bamako est destinée à “finaliser” l’éventuel déploiement au Mali de quelque 3.300 soldats que la Cédéao se dit prête à envoyer mais dont les contours restent encore flous.

“L’appui et l’assistance de la Cédéao suscitent beaucoup d’espoir dans la recherche de solution au problème existentiel que connaît le Mali”, a ajouté le ministre. “Malgré le caractère transnational de la menace, toute stratégie de sortie de crise devrait être axée sur le rôle politico-militaire central du Mali”, a-t-il estimé.

Selon un document interne à la rencontre consulté par l’AFP, la force ouest-africaine devra dans un premier temps sécuriser à Bamako le régime de transition mis en place après le retrait du pouvoir en avril de putschistes qui avaient renversé le 22 mars le président Amadou Toumani Touré (ATT).

Puis une seconde phase prévoit la formation et l’entraînement de l’armée malienne, totalement désorganisée, démoralisée et sous-équipée, avant une intervention dans le nord du pays pour y combattre les groupes armés islamistes.

Il est également prévu que la force de la Cédéao porte secours aux dizaines de milliers de Maliens déplacés par l’occupation du Nord par les islamistes qui y appliquent la charia (loi islamique) avec brutalité.

La Cédéao souhaite obtenir un mandat de l’ONU pour le déploiement de sa force qui dépend en outre d’une demande officielle des autorités de transition maliennes en cours de réorganisation.

AFP  / 13 Août 2012 – 13:16

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4 COMMENTAIRES

  1. La population de Bamako doit jeter des pierres aux forces de la Cedeao qui veut venir. Si elle veut reellement nous aider, sa place est a Sevare pour attaquer le nord aux mains des islamistes.

  2. Pas de mercenaires de la CEDEAO à Bamako.Le front est au nord du Mali. Les soldats de la CEDEAO veulent venir se promener à Bamako et se faire plein les poches alors que le besoin ne se trouve qu’au nord.Quelle escroquerie veulent-ils entreprendre ? :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen:

  3. POURQUOI LA CEDEAO VEUT SECURISER BAMAKO PERSONNE N’EST EN INSECURITE. LE PROBLEME CEST AU NORD ON VEUT PAS DE MILITAIRE QUI VONT VENIR SE FAIRE DE L’ARGENT A BAMAKO.

  4. Sans MANDAT de L´ONU la nommée CEDEAO n´envoyera pas son aide militaire pour aider l´Armée Malienne á liberer son nord occupé.
    Que la CEDEAO aie dabord ce Mandat de l´ONU et après le gouvernement de transition Malienne pourra avoir peut ètre l´aide de cette CEDEAO pour liberer le septentrion Malien.
    Le Mali est une TERRE BÉNI.
    si ca ne va pas avec la cedeao,le Mali est membre de l´UA egalement,donc le Mali a bien raison de saisir un autre médiateur qui est différenr de ce Blaise Compaoré,mème si ce médiateur soit envoyer par l´UA.
    Il est grand temp que l´UA prenne sa RESPONSABILITÉ.

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