Les discussions entre le gouvernement malien et des groupes armés du nord du Mali, Ansar Dine et le MNLA, prévues jeudi dans la capitale burkinabé, ont été reportées à une date “ultérieure”, a-t-on appris mardi de source officielle à Ouagadougou.
“Les discussions sont reportées à une date ultérieure à la demande des parties”, a déclaré à l`AFP le ministre burkinabé des Affaires étrangères Djibrill Bassolé qui conduit les négociations au nom du président Compaoré, médiateur de l`Afrique de l`Ouest dans la crise malienne.
“Toutes les parties ont demandé qu`on leur donne plus de temps pour se préparer”, a indiqué M. Bassolé.
Le président burkinabé Blaise Compaoré avait invité à Ouagadougou les émissaires de Bamako, du groupe armé islamiste Ansar Dine et du Mouvement national de libération de l`Azawad (MNLA, rébellion touareg laïque) pour de nouvelles discussions directes, après celles du 4 décembre.
M. Bassolé n`a pas confirmé les dates du “18” et du “19 janvier” évoquées par un conseiller à la présidence burkinabé pour engager ces nouvelles discussions.
“La situation actuelle ne compromet pas la poursuite des discussions”
Ce report intervient à un moment où les groupes islamistes armés font mouvement vers le sud du Mali, encore sous contrôle gouvernemental. L`armée malienne s`est opposée à l`arme lourde, lundi et mardi près de Mopti (centre), aux groupes islamistes armés qui contrôlent le nord du pays, selon une source sécuritaire malienne.
“Je me rends demain à Bamako pour y rencontrer les autorités de transition”, a annoncé à l`AFP M. Bassolé.
“La situation actuelle est préoccupante mais elle ne compromet pas la poursuite des discussions d`autant plus que toutes les parties sont toujours engagées à poursuivre les négociations sous l`égide du médiateur de la Cédéao (Communauté économique des Etats d`Afrique de l`Ouest), a indiqué M. Bassolé.
“Je vais discuter du calendrier de la médiation avec les autorités de transition” au Mali, a souligné M. Bassolé.
La réunion de Ouagadougou avait été convoquée par le président Compaoré, médiateur de la Cédéao dans la crise malienne quelques jours seulement après un revirement du mouvement islamiste Ansar Dine qui a annoncé dans une “plate-forme politique” remise à M. Compaoré le 1er janvier qu`il retirait son offre de cessation des hostilités.
Dans cette lettre, Ansar Dine réclame une “large autonomie” pour le nord du Mali et exige de pouvoir y appliquer la loi islamique. Il réclame en outre que le “caractère islamique de l`Etat du Mali soit proclamé solennellement dans la Constitution” au motif que “le peuple malien est musulman à plus de 95%”.
Belga / Publié le mercredi 9 janvier 2013 | RBF
blaise ,va te faire cirer,on ne negocie plus sans avoir occupe le nord totalement,oui en rapport de force,mauvais voisin de …. 😈 😈 😈 😈 😈 😈 😈 😈 😈 😈 😈 😈 😈 😈 😈 😈 😈 😈 😈 😈 😈 😈 😈 😈 😈 😈 😈 😈 😈 😈 😈 😈 😈 😈 😈 😈 😈 😈 😈 😈 😈 😈 😈 😈 😈 😈 😈 😈 😈 😈 😈 😈 😈 😈 😈 😈 😈 😈 😈 😈 😈 😈 😈 😈 😈 😈 😈 😈 😈 😈
mais Soyons serieux.
Que veux le Bourkina?
En réalité Le mali n’a pas délégué officiellement une équipe de négociation à ce que je saches.
L’éternel question reste toujour posé: Négocier avec Qui?
le peuple Malien n’est pas près pour négocier. Point bare.
Comme l’a dit Adam Thiam une fois, que Bassolé arrête enfin de piller le trésor public du Burkina avec toutes ces missions qui ne servent à rien… Que de l’argent à jeter pour rien… 👿 👿
Après Ouaga… tu vas voir une autre équipe d’apatrides aller déclarer je ne sais quoi à Alger. Moi je préfère qu’on les laisse vadrouiller où ils veulent. Pendant ce temps, le Mali travaille pour la libération de notre pays.
Les autorités de la transition n’ont pas de mandat pour négocier quoi que ce soit. Elles doivent libérer le pays, et organiser des élections. Point barre… 😀 😀 😀
Fixez leur un autre RDV… qui va être annulé… suivi par un autre RDV… qui sera repoussé… 😀 😀 😀
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