Le gouvernement malien et les groupes armés Ansar Dine et MNLA se sont engagés, ce mardi 4 décembre, à respecter « l’intégrité territoriale » et à participer « au dialogue ». Des représentants du pouvoir malien et des groupes armés Ansar Dine et MNLA se sont retrouvés, ce mardi 4 décembre, à Ouagadougou, autour du président burkinabè, Blaise Compaoré, médiateur dans la crise malienne.Les trois délégations ont d’abord été reçues, ce mardi matin, séparément. En fin d’après-midi, le médiateur Blaise Compaoré les a reçues, ensemble, pour la première fois.
Selon la déclaration finale, lue par le ministre burkinabè des Affaires étrangères, Djibril Bassolé, les représentants du gouvernement et des deux groupes armés ont reconnu la nécessité de créer « un cadre de dialogue intermalien ». Pour le mettre en œuvre, ils vont se retrouver à une date ultérieure mais, d’ici là , ils ont convenu d’observer une cessation des hostilités.
Ce cadre, selon le communiqué, sera basé sur plusieurs principes, à savoir, entre autres, le respect de « l’union nationale et de l’intégrité territoriale » ; le respect « des droits de l’homme et de la liberté religieuse » et le rejet, également, de « toute forme d’extrémisme et de terrorisme ».
La délégation gouvernementale malienne a indiqué que l’engagement au respect de l’unité nationale, de l’intégrité territoriale, de la forme républicaine et de la laïcité était un préalable à l’ouverture du dialogue. De leur côté, les deux groupes armés maliens ont réitéré leurs disponibilités – dit le texte – et exprimé leurs revendications mais le communiqué ne dit pas quelles ont été ces revendications.
Une plénière précédée de rencontres bilatérales
Avant ce grand rendez-vous au palais présidentiel, Blaise Compaoré a rencontré dans la matinée, séparément, les émissaires d’Ansar Dine et du MNLA, après avoir reçu, lundi, ceux de Bamako.
Selon des informations recueillies par RFI, cette plénière a également été précédée, ce mardi matin, par des rencontres bilatérales entre le gouvernement et le MNLA et entre le gouvernement et Ansar Dine.
« Nous avons pu, pour la première fois, rencontrer le gouvernement malien » avait indiqué, à RFI, le chargé de communication du MNLA. Chaque partie – expliquait cette source – a réitéré sa disponibilité à entrer dans un processus de paix pour trouver une solution définitive au conflit.
Ce porte-parole du MNLA précisait également que Blaise Compaoré avait chargé son ministre des Affaires étrangères, Djibril Bassolé, d’élaborer un cadre général de négociations dont les grandes lignes devaient être présentées, ce soir même, aux délégations présentes au palais présidentiel.
De son côté, le ministre malien des Affaires étrangères, Tiéman Coulibaly, expliquait que l’heure n’était pas encore à des négociations de paix et affirmait, au sujet de ces rencontres, qu’il s’agissait « d’examiner, ensemble, les possibilités d’amorcer un dialogue ».
« Nous avons perdu trop de temps »
La situation au Mali a également été discutée à N’Djamena où le président tchadien Idriss Déby a reçu, lundi 3 décembre au soir, le premier ministre malien Cheick Modibo Diarra et le président béninois Thomas Boni Yayi, président en exercice de l’Union africaine.
Au lendemain de cette rencontre, Thomas Boni Yayi et Idriss Déby ont lancé, ce mardi 4 décembre, « un appel aux Nations unies pour autoriser d’urgence le déploiement de la force internationale au Mali ».
Idriss Déby sera, mercredi 5 décembre, à Paris pour une visite officielle. Les discussions avec son homologue français François Hollande porteront notamment sur le Mali. Interrogé ce mardi par RFI, le président tchadien affirme que sur ce dossier malien, on a perdu trop de temps.
Président de la République du Tchad.
Il faut que le continent, la Cédéao et les Maliens eux-mêmes parlent d’une même voix.
« Une question d’une très grande urgence »
Le chef de l’Etat ivoirien et président en exercice de la Cédéao, Alassane Ouattara, a jugé, lui aussi, qu’une intervention militaire au Mali est « indispensable » et qu’elle doit avoir lieu « dans les meilleurs délais ».
Alassane Ouattara s’exprimait ainsi, ce mardi 4 décembre, à l’issue d’un entretien avec le président français, François Hollande, au palais de l’Elysée, à Paris.
Chef de l’Etat ivoirien et président en exercice de la Cédéao.
Il faut que le Conseil de sécurité des Nations unies adopte rapidement la résolution pour permettre une intervention au Mali. Pour nous, c’est une question qui est d’une très grande urgence.
RFI /Â 04/12/2012
NE PAS ACCEPTER L’IMPUNITÉ, RENDRE JUSTICE ET ÉVITER LES AMALGAMES, LES INSULTES, LA HAINE ET LE RACISME (POUR CERTAINS) POUR RENDRE POSSIBLE LES NÉGOCIATIONS ET LES CONCERTATIONS NATIONALES
Bonjour,
Des amalgames, la haine, le racisme et des insultes réciproques entre certains Maliens et le MNLA, ainsi que l’impunité en ne rendant pas justice comme il le faut, risquent de retarder, voire de rendre impossible, les négociations et les concertations nationales.
Il convient que le ping pong d’accusations et d’insultes s’arrête, de part et d’autre, pour que les Maliens se retrouvent à travers les concertations nationales et les négociations, fassent leur autocritique et envisagent un avenir meilleur en ouvrant leurs cÅ“urs.
Comme vous le dites, T.Sankara, les Maliens sont fatigués avec ces crises cycliques et des revendications qui se répètent.
Comment y mettre fin en REFUSANT l’impunité ?
Concernant les projets de développement au Nord Mali, dans le cadre du pacte national et du programme décennal de développement des régions nord, beaucoup d’argent a été injecté dans ces projets, mais, malheureusement, mal géré et inégalement réparti entre les zones du Nord Mali mais aussi entre les communautés et les habitants de ces zones.
Certains, cas de certains Touaregs, ont en beaucoup profité tout en laissant la majorité, constitué d’autres touaregs et des membres d’autres communautés, souffrir à côté d’eux.
C’est à cause de tout cela et pour une gestion équitable des ressources que j’ai proposé dans la lettre ouverte au Président et aux Maliens, afin de garantir la réussite de la restauration de l’intégrité territoriale et de l’unité nationale, un développement équitable de TOUTES LES RÉGIONS DU MALI et l’intégration équitable de TOUTES LES COMMUNAUTÉS dans un cadre démocratique, décentralisé et sécurisé, ainsi que le bonne gouvernance de la décentralisation.
Bien sûr, tout cela ne se fera pas d’un coup mais un ordonnancement et une planification rigoureuse, consensuels, seront nécessaires.
La discrimination positive pourra être appliquée pour certaines zones (au Nord tout comme ailleurs au Mali).
En se basant sur le guide et la plateforme de concertations nationales et de négociation pour une sortie durable et honorable pour tous de la crise Malienne, que j’ai proposés en ligne sur internet (maliweb, essor, agora21, facebook, …), au Président du Mali et aux Maliens, ils trouveront un cadre d’entente établissant la CONFIANCE ENTRE MALIENS et permettant la RÉSOLUTION EFFICACE DE LEURS PROBLÈMES ET LE BIEN-ÊTRE DE TOUS.
Bien cordialement
Dr ANASSER AG RHISSA
Expert TIC et GOUVERNANCE
E-mail: Webanassane@yahoo.com
Les Maliens qui ne sont pas plus belliqueux que d’autres, savent absolument tout de la négociation avec les dirigeants du MNLA et d’Ançardine pour l’avoir pratiquée jusqu’à l’indigestion depuis des décennies. Il est vrai que les rebelles d’alors – dont nombre sont toujours là – étaient engagés sous d’autres étiquettes, dans des configurations d’alliances différentes mais le résultat a été invariable : ni les accords, ni les concessions, ni la décentralisation, encore moins l’impunité tacite octroyée n’ont réussi à empêcher les mêmes protagonistes de tirer tout le profit possible des avantages concédés puis de reprendre les armes à la moindre occasion et de tuer pour imposer des vues de plus en plus maximalistes jusqu’à cette ultime fiction d’un Etat indépendant sur un territoire où ils sont ultra-minoritaires.
A lire obligatoirement l’analyse de Solo dans l’Essor: http://www.essor.ml/analyse-la-guerre-a-tout-prix.html
Il ne peut même pas y avoir de négociations. Alors à Ouaga c’est du théâtre. Où est ce que ces criminels vont revenir bénéficier du fruit des “négociations”? Parmi nous? ou au B Faso?
Félicitations, aux parties prenantes et au médiateur, pour la première rencontre entre les représentants du Mali, le MNLA, Ansar Dine et la médiation de la CEDEAO assurée par Blaise Compaoré.
IL SERAIT JUDICIEUX DE NE PAS OUBLIER :
– D’ÉTABLIR UN GUIDE ET UNE PLATEFORME DE NÉGOCIATION,
– DE LE FAIRE SIGNER PAR LES PARTIES PRENANTES ET
– DE RENDRE LE CADRE DE DIALOGUE PLUS INCLUSIF ENCORE EN Y INTÉGRANT DES REPRÉSENTANTS DE TOUTES LES COMMUNAUTÉS DES DIFFÉRENTES RÉGIONS ET DE LA DIASPORA MALIENNE.
Bonjour,
Félicitations pour la première rencontre entre les représentants du Mali, le MNLA, Ansar Dine et la médiation (Blaise Compaoré et Djibril Bassolé). Elle s’est déroulée à Ouagadougou le 04 décembre 2012.
Les participants se sont entendus sur la cessation des hostilités, la constitution d’un cadre de dialogue inclusif ouvert aux représentants des communautés vivant au nord du Mali et sur des principes de dialogue (respect de l’unité nationale et de l’intégrité territoriale du Mali, le rejet de toute forme d’extrémisme et de terrorisme, le respect des droits de l’homme, de la dignité humaine, des libertés fondamentales et religieuses et de la laïcité).
C’est un premier pas très important mais pour plus de représentativité, il aurait été plus judicieux d’ouvrir le cadre de dialogue à des représentants des communautés, n’acceptant pas le terrorisme, vivant dans les autres régions du Mali et à ceux de la diaspora Malienne car elles sont aussi concernées.
ASSOCIER, PAR EXEMPLE, LES ÉLUS LOCAUX DES DIFFÉRENTES RÉGIONS OU LEURS REPRÉSENTANTS.
Les Maliens doivent tout faire, maintenant, pour mettre le Mali au centre de leurs préoccupations. Ils doivent tout faire pour que LES NÉGOCIATIONS ARRANGENT LE MALI ET TOUTES SES COMMUNAUTÉS en exigeant le respect des conditions (pour les groupes armés MNLA et Ansar Dine, dépôt des armes, indivisibilité du Mali et laïcité) et des principes dont le refus du terrorisme tout en rendant justice : ne pas accepter l’impunité et exiger le respect des droits de l’homme (incluant le respect de la dignité humaine et des libertés).
Ces principes et ces conditions constituent l’ENGAGEMENT RESPONSABLE.
Ils contribuent à établir la CONFIANCE entre les Maliens.
Il est indispensable qu’il y ait un guide et une plateforme de négociation pour une sortie durable de la crise Malienne intégrant ces principes et ces conditions à respecter pour négocier.
Ce guide et cette plateforme, qui doivent être signés par les parties prenantes, aideront à établir la confiance entre elles.
Bien cordialement
Dr ANASSER AG RHISSA
EXPERT TIC ET GOUVERNANCE
E-mail: Webanassane@yahoo.com
« pas d’élections, ni négociations avant la libération des régions occupées ». Aux yeux de ces terroristes (mela, ansar djine aqmi etc.), au pire, ils seront amnistiés et en cotre-partie ils renoncent. Or, nous maliens, n’accepterons jamais que ces centaines de millier de déplacés, ces exécutions sommaires, nos soldats éventré et décapités et j’en passe restent impunis. Pas question !!!!!! L’État malien n’acceptera pas (ou du moins ne doit pas accepter, on ne sait jamais) même ce que, eux, refuseront. Alors le dialogue est un échec d’office et ne devrait même pas être entamé…
Nos armes sont arrivées et si le putsch est justifié, soit, le Nord sera immédiatement (ils n’attendaient que les armes non ?), soit les rebelles GNAMÔKÔDENs marchent sur Bamako. “Nous sommes résolus de mourir pour l’Afrique et pour toi Mali…” Qu’ils nous prenne tous ou kils laissent tout le territoire.
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