Mali/ CEDEAO : toujours pas d’accord sur la durée de la transition

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-Au terme d’une visite de deux jours à Bamako d’une mission conduite par le médiateur de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), Goodluck Jonathan

Le médiateur de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), Goodluck Jonathan et les autorités de la transition du Mali ne sont pas parvenus à un accord sur un chronogramme électoral devant conduire aux élections présidentielle et législatives, a annoncé la CEDEAO dans un communiqué publié vendredi à la fin d’une visite de deux jours d’une mission conduite par l’ancien président nigérian Goodluck Jonathan.

Le médiateur de la CEDEAO a toutefois, déclaré avoir eu un échange approfondi avec les autorités de la transition, précise le même communiqué.

Il a également rencontré le président de la transition le colonel Assimi Goïta. “Les discussions ont eu lieu dans le contexte des consultations au niveau technique sur un calendrier électoral acceptable, tenues la semaine dernière à Bamako”, précise la même source.

Goodluck Jonathan, a réitéré, à l’occasion, l’attachement de la CEDEAO au dialogue pour faciliter la restauration de l’ordre constitutionnel.

Les autorités maliennes de la transition ont de leur côté exprimé leur disposition à continuer à dialoguer avec la CEDEAO, indique encore le communiqué.

SOURCE: https://www.aa.com.tr/fr

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    Bras de fer gouvernement-syndicats d’enseignants : L’école se meurt à la grande indifférence du peuple
    Par Inter De Bamako -1 Juin 202018

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    L’éducation, pour paraphraser le pédagogue, est le premier besoin du peuple, après le pain. Cependant au Mali, il apparaît clairement qu’elle est le dernier des soucis. On tue à petit feu notre école à la grande indifférence de tout le peuple malien.

    Il n’est plus un secret pour personne que notre école se trouve dans l’agonie depuis l’avènement de la démocratie, en 1992. Depuis lors, sa situation ne semble pas évoluer positivement, au contraire, elle va de mal en pie. Malheureusement, personne ne semble en faire une préoccupation. Et pourtant, le diagnostic est connu de tous. Chacun manque de courage à s’attaquer au mal à la racine pour délivrer ainsi notre école de ce mal chronique qu’elle est loin de mériter. L’on se plaid à chanter partout et à toutes les occasions que l’école c’est la priorité des priorités; l’école c’est notre avenir; c’est l’avenir de notre nation. Et quand cette école nous appelle au secours, il n’y a personne pour répondre à son appel.

    Après une année scolaire 2018-2019 sérieusement hypothéquée à cause de multiples grèves des syndicats d’enseignants et la négligence des autorités en charge de l’éducation, comment avons nous laissé notre école vivre un scénario pire que celle de l’année dernière? Et pourtant, personne ne peut dire qu’il en a été surpris. Parce-que, à en croire les syndicats d’enseignants signataires du 15 octobre, l’alerte a été donnée depuis fort longtemps aux politiques en passant par la société civile de même que le syndicat des élèves eux-mêmes autour de l’article 39 de la Loi N°00- 2017 portant Statut général des fonctionnaires qui stipule que “Toute majoration ou rémunération au niveau du statut général des fonctionnaires s’applique de plein droit aux enseignants de l’enseignement secondaire, fondamental et de l’enseignement préscolaire et spécial“. Si l’ensemble de ces partenaires avait pris au sérieux cette requête des enseignants, allions- nous connaître cette situation qui freine aujourd’hui la bonne marche de notre école ?

    Bien évidemment que non, si nous sommes là aujourd’hui, c’est parce que nous n’en avons pas fait un problème. Tout se passe comme s’il n’en est rien. Ce silence coupable fait de nous complices d’une mort certaine de notre école surtout au niveau du public. Puisque personne ne dit mot, le gouvernement peut se permettre de persister dans son entêtement à ne pas appliquer une loi de la République.

    Nous n’avons pas fini d’évaluer les conséquences néfastes du colmatage de l’année précédente, aujourd’hui nous assistons passivement au bricolage de la nouvelle année. Face à la revendication des enseignants, le gouvernement ne répond que par le mépris et opte pour des stratagèmes afin de la contourner poussant ces derniers à des grèves répétitives qui compromettent sérieusement le sort de cette année scolaire 2019-2020.

    Après six (06) rounds de négociations, nous voilà toujours à la case de départ. Au terme de cette sixième rencontre, aucune des deux (02) parties n’a cédé. Pendant que les syndicats exigent l’application stricte de l’article 39 et proposent l’échelonnement des indices suivants: 1219 à partir de juin 2020 avec une date de prise d’effet en janvier 2019; 1272 applicable à partir de 2021 avec comme date de prise d’effet janvier 2019; 1387 applicable, à partir de décembre 2021, avec date de prise d’effet janvier 2020. Le gouvernement, lui qui persiste dans sa volonté de négocier une loi de la République, propose à cet effet, les indices 1150, en 2020 et 1200, en 2021.

    Face à ce dialogue de sourds, le peuple reste muet et l’horizon s’assombrit de plus en plus pour l’avenir de notre école.

    Comment comprendre que dans un pays qui se dit civilisé et démocratique l’on fait fi volontairement d’une loi de cette même République surtout quand cette loi impacte sur l’avenir de la nation entière et que les citoyens de ce pays restent bouche bée ? La loi, elle peut être dure, sinon très dure, mais elle reste toujours une loi et son respect et son obéissance est un devoir pour tous les citoyens, dirigés comme dirigeants. “Nul n’est au dessus de la loi’’, dit- on et ne pas exiger son respect nous rend obligatoirement complices de sa violation.

    Il est temps que notre peuple se réveille pour sauver notre école. Il se doit de rompre avec cette attitude attentiste et sortir de son long sommeil dogmatique afin de se faire entendre. L’heure n’est plus au discours mielleux et émotifs mais plutôt à l’action. Il nous faut une action commune en faveur de notre école pour que cessent enfin et de façon définitive les tergiversations, les colmatages et les bricolages dont fait l’objet notre école.

    Si l’école est le fondement d’une société juste, une société où il fait bon vivre, cela doit être traduit dans la réalité à travers nos engagements sans faille en sa faveur. Pour cela, aucun sacrifice n’est de trop. Nous n’avons pas le droit de rester indifférents face à l’extinction en cours de notre école, cela ferait de nous pire que le COVID-19. En ce sens que le COVID-19 tue des individus, en regardant détruire notre école, nous serons complices de la mort de toute une génération.

    Daouda DOUMBIA

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    18 COMMENTAIRES
    A’FREU 18 Oct 2020 at 10:18
    😂CETTE ECOLE N EN EST PAS UNE, ELLE NE SERT A RIEN D AUTRE QUE FAIRE DES CRIMINELS DES AIGRIS DES VOLEURS ET SURTOUT DES DEMI LETTRES SURS DE SOI😂

    SAGACITÉ 1 Juin 2020 at 19:18
    Mr.DOUMBIA permettez-moi de me prononcer sur votre vision ( partiale ) dans cette crise qui semble n’évoluer que dans le sens non souhaité.
    Toutes les analyses antérieures se sont toutes focalisées sur le seul gouvernement qui semble aller à pas feutrés dans la gestion de la crise, cela est de bonne guerre car à l’impossible nul n’est tenu.
    Ce que les analystes n’évoquent cependant pas c’est la part de responsabilité de nos illustres enseignants qui semblent n’avoir de soucis que pour leurs propres intérêts plutôt que pour l’édification solide de cette école à qui ils doivent tout.
    La grève est certes un droit, mais celle qui se veut inflexible et illimitée sort du compréhensible
    Cet état de faits n’a jamais été décrié encore moins condamné et combattu par les parents d’élèves. Dans ce jeu nos enfants ont énormement perdu et on n’a de cesse d’accuser le seul gouvernemen oublieux en cela que toute révendication salariale ne saurait exiger le tout ou rien.

    👥👤FAAROHW! KAAFAAROHW! MAASEBEH DENW! L ECOLE AU MALI NEXISTE PAS IL YA DEUX PATURAGES A LARBINS DEVENUS DES ANIMAUX SANS CERVELLES PRIANT ET RECITANT EN LANGUES ETRANGERES👤👥 1 Juin 2020 at 15:28
    Je pense que cette ecole faussement malienne doit mourir et les maliens qui n y irons pas (a cette ecole de larbins) seront ces hommes et ces femmes qui, s ils ne sont pas detruits par l ecole arabo-moussoloumane , libres et dignes de leur patrie, la sauveront et sauvegarderont sa TERRE et son ESPRIT!

    El Hajj Niyéfôkoyésegou 1 Juin 2020 at 13:54
    Elle sera ressuscité après le verdict du vendredi 5

    KAAFAAROHW, MALI EST UNE TERRE DE FAAROHW! 1 Juin 2020 at 17:26
    LES IDIOTS DES ARABES NE DIRIGERONT PAS NOTRE FASO, L ISLAM N EST PAS NOTRE CROYANCE LE FRANCAIS N EST PAS NOTRE LANGUE, LES LADJIFOUS PEUVENT ALLER OU ILS VEULENT, EN ARABIE. …

    knj 1 Juin 2020 at 13:38
    Très mauvaise analyse, monsieur le faux-journaliste !

    C’est effarant de constater le comportement irresponsable du certain enseigannts qui n’a aucune gêne à sacrifier l’éducation de tout un peuple juste pour faire chier le premier-ministre actuel Boubou Cissé. honte a eux, soutien a boubou

    Lastus 1 Juin 2020 at 13:08
    L’école ne se meurt pas, elle est morte et enterrée depuis très longtemps et nous paieront cela pour les 60 années à venir!!!!!!!!!!!

    FAAROHW DISENT! KAAFAAROHW DISENT! YEREWOLODENW DISENT! 1 Juin 2020 at 15:39
    60 ans cette merde d ecole francaise sortie de la larbineraie ECOLE NORMALE WILLIAM PONTY a debilise les maliens/nes , les a isole de leurs familles ,leurs traditions et leurs langues,en les egarant, idiotisant et esclavagisant!

    L ECOLE A LA FRANCAISE EN FRANCAIS ET L ECOLE EN ARABE-DERRIERE-DANS-POUSSIERE DOIVENT DISPARAITRE A JAMAIS! UNE NOUVELLE ECOLE DE NOS BESOINS ET SUR NOS VALEURS DOIT NAITRE!

    RÆ¥GL¥0 23 Mai 2021 at 07:51
    INDIFF€R€NC€_MAD€_IN_FRANC€

  2. 😊AUX IDIOTS QUI NE PEUVENT QUE BAVER ICI SUR LES SOULIERS DES MEMBRES DU GOUVRNEMENT MALIEN NOUS DISONS “NOUS N AVONS PAS DE TRANSITION! NOUS AVONS UNE DEMOCRATIE NOUVELLE FORMULE SANS ELECTIONS DANS 5 ANNEES MAIS NOUS AURONS UN PRESIDENT ASSIMI GOITA ET DES GOUVERNEMENT COMPOSÉS DE CIVILS ET DE MILITAIRES EN COHABITATION😊

    😇DINAH EST IL AUSSI DINAR?😇

  3. Seulement les acteurs, c’est à dire les autorités actuelles du Mali sont venues au pouvoir par la force et si demain on n’est pas satisfait d’eux, faut-il recourir à la même force.
    La refondation est un projet politique qui s’inscrit dans la durée et les acteurs de ce projet n’ont qu’à créer un parti politique pour ce faire. Mais avant de quitter, c’est de s’assurer que toutes les règles sont à présent claires pour une alternance pacifique.

  4. Une chose est sure, tot ou tard, ces putschistes seront arreter, juger, et condanmer pour leur acte criminal.

  5. We should stop wasting time on entertaining stupid notions. Notion of timetable for fair, non corrupt plus inclusive elections is not possible unto we win war. However, mechanism are as war rage being put in place to facilitate plus expedite fair, non corrupt plus inclusive elections once war is won. That is practical best we may do. To do different require of us to be stupid.
    ECOWAS years of compliance to methodology of Caucasian western democracy have left ECOWAS in stupor that defy being practical when being practical is only meaningfully beneficial way forward to all Negroid Africans involved in this condition. Let us all be Greater Good practical thereof stop being stupid plus move our living conditions forward.
    No matter how clever we are in managing political, social or war matters Global Warming wait for none of us plus is becoming more destructive to degree that where we may limit or overcome it’s challenges are disappearing.
    This is 2022 not 1922. Similar challenges Caucasian Western democracy methods overcame in 1922 are under total circumstance existing now due to Global Warming are not going to be overcome now using same or similar methods. Total circumstance changes caused by Global Warming no matter how much we deny Global Warming existence have most dynamic plus unpredictable effect. Therefore being Greater Good practical require of us to as quickly plus safely as possible win war. Thereafter facilitate elections. Thereafter while maintaining being practical more aggressively deal with Global Warming while maintaining security plus generously raising living conditions throughout Mali plus Africa. This is no time to horde riches. A sizeable portion should be put to upgrading living conditions development plus maintenance. That is being practical with being practical preventing us from embracing stupidity that is injurious to us. That is what we must be plus in this world our chance of survival is best as large group that facilitate modern living.
    Henry Author Price Jr aka Kankan

  6. NOUS N AVONS PAS DE TRANSITION AU MALI! NOUS AVONS PLUTOT UN POUVOIR DE REDRESSEMENT ET DE REFONDATION QUI NECESSITE LE TEMPS QU IL FAUT!
    😊
    IL N Y A PAS DE TRANSITION ! CE MOT VEUT DIRE LE PASSAGE D UNE CHOSE VERS UNE AUTRE TRES DIFFERENTE DANS CE SENS,OUI C EST LA REFONDATION, ET NON LE RETABLISSEMENT DE LA PSEUDODEMOCRATIE QUE NOUS REFUTONS!
    😊

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