La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a réaffirmé sa volonté de maintenir la coopération militaire et humanitaire avec les pays du Sahel dans le cadre de la lutte contre le terrorisme.
« La solution est de s’assurer d’éradiquer le terrorisme de toute l’Afrique de l’Ouest. Cela nécessite une collaboration entre les pays côtiers et les trois pays de l’Alliance des États du Sahel », a déclaré Abdel-Fatau Musah, Commissaire aux affaires politiques, paix et sécurité de l’organisation lors d’une interview.
Le Niger, le Mali et le Burkina Faso, désormais membres de l’Alliance des États du Sahel (AES), ont quitté la CEDEAO, créant une dynamique nouvelle dans la sous-région.
Ce départ, selon Abdel-Fatau Musah, pourrait perturber le fonctionnement de certaines institutions, car la CEDEAO sera contrainte de retirer certaines de ses structures présentes dans ces pays.
Augustin Sogoh SANOU
Source: Sidwaya.info
“« La solution est de s’assurer d’éradiquer le terrorisme de toute l’Afrique de l’Ouest. Cela nécessite une collaboration entre les pays côtiers et les trois pays de l’Alliance des États du Sahel », a déclaré Abdel-Fatau Musah, Commissaire aux affaires politiques, paix et sécurité de l’organisation lors d’une interview.”
L’AES ne doit s’engager dans aucune “collaboration” avec les minables de la CEDEAO en matière de sécurité et de lutte contre le terrorisme !
Je répète qu’il faut que les pays de l’AES coupent complètement les ponts avec la CEDEAO et ne plus nous parler cette organisation criminelle qui roule pour les impérialistes.
En revanche, il faut dissocier de la CEDEAO ses États membres et éventuellement nouer une collaboration sécuritaire, mais sur la base bilatérale suivante : un État membre de l’AES avec un État membre de la CEDEAO ou l’AES avec État membre de la CEDEAO.
Jamais de coopération économique ou de coopération sécuritaire bilatérale nationale ou AES avec la CEDEAO, sinon ça ne servirait à rien de se dire sorti de la CEDEAO.
Par ailleurs, ça sera une véritable défaite politique et géopolitique si les trois États de l’AES entérinent le coup d’Etat juridique du président de la Commission par lequel il a le 29 janvier dernier décidé unilatéralement de continuer d’appliquer l’ensemble de la législation communautaire de la CEDEAO au Burkina Faso, au Mali et au Niger en violation des traités de la CEDEAO sur la conclusion et la mise en œuvre d’accords de coopération avec les pays tiers non membres et en violation des Constitutions nationales.
Vraiment, très grande vigilance en ce moment aux autorités de transition et aux diplomates du Burkina Faso, du Mali et du Niger, avec cette histoire de CEDEAO avec laquelle il ne faut négocier et ne s’engager à rien !
Chères autorités publiques du Burkina Faso, du Mali et du Niger, ne misez que sur le bilatéralisme avec les États de la CEDEAO en particulier anglophones et le multilatéralisme dans le cadre de l’UEMOA avec ses libertés de circulation qui sont quasiment les mêmes que celles de l’organisation qu’ont vient de quitter !
Rien d’autre, encore une fois, pour rester cohérents et lisibles dans nos démarches politiques et géopolitiques !
Tant que la CEDEAO restera la FRANCEDEAO il ne faut pas collaborer avec elle car c’ est comme collaborer avec la très maudite France qui a cree et finance le terrorisme dans le Sahel.