L’étau se resserre autour du capitaine SANOGO : La décision des Chefs d’Etat de la CEDEAO de sanctionner le Mali par le gel de ses avoirs pourrait bien lui être fatale

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Est-ce l’hallali pour le régime d’Amadou Haya Sanogo avec la décision de gel des avoirs au Mali? Dans les 48 heures, la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) doit durcir sa position à l’égard du Mali avec aussi la fermeture des frontières au Mali. L’objectif est clair : priver la junte et son régime de ressources financières. En l’occurrence, les Chefs d’Etat mettent en garde tout établissement financier et bancaire ou tout pays membres qui, d’une façon ou d’une autre, utiliserait le système financier au profit de la junte.

En clair, c’est utiliser le nerf de la guerre (l’argent) pour le contraindre à négocier son départ, si tant est qu’il compte quitter son Palais de Kati pour un retour à l’ordre constitutionnel dans les plus brefs délais.
Que feront-les pays si, contre leur gré, ils venaient à enfreindre la « fatwa » des Chefs d’Etat de la CEDEAO?
Les puristes ont vite fait de critiquer le mélange des genres entre le politique et l’économique. Mais c’est oublier qu’en matière de relations internationales, ces deux éléments sont les faces d’une même médaille. Les sanctions économiques sont de nature politique, et dans la situation exceptionnelle du Mali, c’est un moindre mal, surtout que l’Union africaine (UA) et la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) ne semblent pas très déterminées à avoir rapidement recours à cette « force légitime ».
Depuis l’éclatement du coup d’Etat, la stratégie du clan Sanogo a toujours été de jouer à la montre. Cette unité et cette cohésion vont-elles résister à l’assèchement des finances du régime ? Affaire à suivre…

Paul N’guessan

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2 COMMENTAIRES

  1. Vous vous trompez foncierement mon ami, la faute est a voir du cote des maliens. Les pustchistes n’ont aucune legitimite meme si des ames perdues pensent le contraire. La cedeao ne va pas se battre contre les rebelle sous le pouvoir d’un groupe de militaire qui viole la constitution avec le coup d’etat.
    Les textes que la cedeao appliquent ont ete approuves par tous les 15 pays membres. Et puis je ne co,prends pas pourquoi c’est maintenant que des maliens disent que le mali va mal, tout cela a commence depuis plus de 15 ans, mediocrite, gabegie, tous les maux que l’on peut citer et personne n’a leve le petit doigt. Le coup d’etat est interdit et c’est aussi simple que cela. Nous sommes meurtris en tant que maliens mais nous devrions accepter ce en quoi nous nous sommes engages en temps de paix.

  2. Il ne faut plus se faire d’illusions sur les institutions africaines. Elles sont au service des Occidentaux servis par les pantins et les fantoches Nègres de la Françafrique.
    Dès que le Mali aura réglé cette crise, si l’UA et la CEDEAO ne bougent pas dans le bon sens à savoir le respect et la défense de l’intégrité du Mali, il faudra généraliser la déstabilisation de toute la sous région pour redessiner la carte des États. On verra alors ce qui restera du Burkina-Faso, du Niger, de la Côte d’Ivoire, du Libéria, du Nigéria, bref de tous ces Etats ouest-africains dans leur configuration actuelle. Les Occidentaux se frotteront les mains et on verra que seront devenus les Blaise Compaoré, Ouattara, Boni Yayi et tous ces pantins de Nègres criminels qui maintiennent l’Afrique dans un cycle historique négrier de plus de 500 ans. Et si nos peuples ne prennent pas au sérieux la malfaisance de ces fantoches à la tête de nos Etats nous n’aurons nos yeux que pour pleurer nos morts. En ce moment crucial, on nous distrait avec des élections néocoloniales pipées d’avance et financées par les occidentaux; mais les vraies menaces qui pèsent sur notre avenir, ce sont des guerres généralisées de remise en cause des frontières, des massacres de masses et le démantèlement de nos Etats. Et c’est aux patriotes africains de barrer la route à cet avenir noir que ces Nègres fantoches nous préparent, après le Soudan, la Côte d’Ivoire, la Libye…
    Peuple du Mali et d’Afrique, ATT n’est pas à sauver, mais bien l’intégrité et l’unité du Mali en tant qu’Etat souverain. Il ne faut pas se tromper de combat. Et viendra le moment de régler le sort à tous ces rois négriers que sont Ouattara, Blaise Comparé un serpent à double tête nommé médiateur, mais pompier-pyromane, Bony Yayi et consorts…Bref rien que des rois négriers criminels, qui à la manœuvre contre l’Afrique et ses peuples, méritent notre mépris et nos crachats.
    Respect pour l’intégrité et la souveraineté du Mali ! La patrie ou la mort, nous vaincrons !

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