Samedi 12 septembre, à Dakar, le sommet de la Cédéao (Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest) a réuni une partie des chefs d’Etat d’Afrique de l’Ouest. Un sommet dominé par les échéances électorales sous tension et les crises actuelles.
Cinq pays de l’espace Cédéao ont concentré les discussions entre les chefs d’Etat présents samedi à Dakar. La Guinée, le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire organiseront tous les trois en octobre une élection présidentielle. La Cédéao a appelé à recourir autant que possible au consensus afin d’éviter les conflits. Elle a également invité à procéder à une évaluation critique des organes chargés de l’organisation des élections.
Pas d’élection immédiate en Guinée-Bissau mais la crise institutionnelle née de la destitution du gouvernement par le président à la mi-août inquiète ses voisins. La Cédéao recommande une modification de la Constitution du pays pour éviter la répétition d’un tel blocage. Compte tenu de la fragilité de la situation politique, le prolongement de l’Ecomib, la mission militaire de la Cédéao, a été décidé pour six mois jusqu’en juin 2016. La communauté internationale est invitée à appuyer financièrement cette mission alors qu’un mandat a été donné aux pays médiateurs d’engager le dialogue entre toutes les parties.