Le retrait de Barkhane au menu des chefs d’état-major de la CEDEAO

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Le retrait progressif des troupes de la force française Barkhane du Sahel est au centre de la 41e réunion du Comité des chefs d’état-major de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), qui se déroule à Abidjan du 17 au 19 novembre.

S’exprimant à l’ouverture de la cérémonie, le ministre ivoirien de la Defense, Téné Birahima Ouattara, a exprimé sa crainte quant au retrait de cette force.

« La redéfinition de la posture des partenaires au Sahel, notamment Barkhane, s’accompagnera immanquablement d’un bouleversement dans la riposte au terrorisme dans cette région et bien au-delà. Dans ce sens, l’anticipation de cette nouvelle donne, s’impose pour la préservation du fragile équilibre dans ces zones», a-t-il déclaré.
Le Ministre a souligné en outre que face aux menaces multiformes, hybrides et transnationales auxquelles la sous-région est confrontée, elle n’a d’autre choix que d’agir ensemble avec cette force.

« Nous devons mettre l’accent sur la recherche de solutions réalistes et adaptées à notre environnement », a-t-il conseillé.
Le Général Francis Behanzin Commissaire aux Affaires Politiques, Paix et Sécurité de la CEDEAO, a lui aussi insisté sur la nécessité de proposer de solutions aussitôt applicables.

Interrogé sur le risque d’expansion des activités des groupes terroristes actifs au Mali, au Burkina Faso et au Niger, vers les pays côtiers du Golfe de Guinée, le général ivoirien Lassina Doumbia s’est, néanmoins, dit confiant et sans inquiétude.

« Évidemment, le parc de la Comoé offre beaucoup plus de refuges aux groupes armées terroristes, ça c’est un fait. Mais nous sommes capables de les y débusquer aussi, parce que nous sommes formés pour cela », a indiqué Lassina Doumbia.
« Nous sommes convaincus que les opérations conjointes sont la solution. Nous avons affaire à des groupes armés qui passent d’une frontière à l’autre, en fonction des actions menées. Il est évident que, pour pouvoir mieux sécuriser nos hommes, il nous faut agir ensemble », a-t-il soutenu.

Outre Barkhane, des questions liées à la sûreté des Etats de la sous-région et la mise en place des outils de coopération inter-étatique pour parer à une menace terroriste qualifiée de « grandissante» sont au cœur des débats.

SOURCE: https://moroccomail.fr/

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3 COMMENTAIRES

  1. Je ne comprend pas cette CEDEAO des chefs militaires qui comment à trembler parce que Barkane rentre à la maison ,donc sans les toubabes vous ne pouvez rien faire pour vous mêmes?quelle honte pour vous.

  2. Depuis jeudi soir 18 novembre, les jeunes de la ville de Kaya, dans la région du Centre-Nord, manifestent pour demander le départ des troupes françaises du Burkina. Ils refusent de laisser passer un convoi militaire française qui doit rejoindre le Niger. Ces véhicules avaient déjà été bloqués à Bobo et Ouagadougou. Et la situation à Kaya, est pour l’heure dans l’impasse.

    Kaya n’avait encore jamais vu ça. La ville est complètement bloquée. D’après plusieurs habitants, sur les routes de Ouagadougou à Kaya, et de Kaya à Dori, des bouchons s’étendent sur plus d’une vingtaine de kilomètres. Les particuliers, les véhicules de commerce sont complètement à l’arrêt.

    Boukaré Ouédraogo, le maire de Kaya estime qu’aujourd’hui les manifestants qui bloquent le convoi français sont plusieurs milliers. Leurs rangs ont été gonflés par des jeunes venus des villes alentour, ainsi que les élèves des écoles de Kaya. « Les établissements scolaires sont vides », explique Boukaré Ouédraogo.

    Inflexible…
    Jeudi soir et tôt ce vendredi matin, le gouverneur de la région Centre-Nord et le maire de la ville ont tenté de mettre en place une médiation, mais sans succès. La jeunesse de Kaya, qui s’est mobilisée spontanément, reste inflexible : il faut que les militaires français partent, hors de question qu’ils traversent la ville.

    Cette mobilisation se déroule pacifiquement. La Garde républicaine est sur place. « Il faudrait quand même qu’un accord soit trouvé, pour que la vie reprenne » a confié un habitant de Kaya. Contacté par RFI, l’état-major français n’a pas donné suite à notre requête.

    https://www.rfi.fr/fr/afrique/20211119-burkina-faso-un-convoi-militaire-fran%C3%A7ais-bloqu%C3%A9-%C3%A0-l-entr%C3%A9e-de-la-ville-de-kaya

  3. Au lieu de nous proteger des terroristes et Jihadistes idiots et ecerveles, la CEDEAO des princes du jour nous envoyent que des menaces et des punitions, comme peuple nous allons resister car ce que disent Assimi et Choguel c’est ce que dit tout le peuple Malein, Niegrien, Bourkinabe et Africain!

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