Le FDR et l’UNTM aident la CEDEAO dans son complot sordide

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«L’Inter de Bamako» l’a dit plus d’une fois que l’état de déconfiture que nous vivons aujourd’hui est bien une responsabilité partagée, que doivent assumer les deux législatures depuis 2002, les Gouvernements successifs, l’ancien Président ATT mais aussi la Centrale syndicale UNTM pour son soutien.
La CEDEAO est-elle cette volonté de regroupement de tous ces peuples intégrés dans un espace économique et commercial harmonisé, ou est-elle devenue cette autre société sécrète, qu’est la Franc-maçonnerie pour la nouvelle génération de Chefs de l’Etat.
Tout porte à croire aujourd’hui, que l’esprit qui avait sous-tendu la vision des pères fondateurs de l’organisation sous régionale, c’est-à-dire une CEDEAO des peuples, a été galvaudé.
Oui, cette autre société sécrète, dans laquelle les Chefs d’Etat marchent en rangs serrés tels des éléphants, épaule contre épaule, se tenant les uns les autres, afin de porter les mal en point, mais surtout sauver les naufragés.
Aucun doute que cette génération de Chefs d’Etat, qui nous gouvernent, restera incomprise par les peuples de l’espace communautaire avec ce qui vient de se passer au Mali, qui n’est autre qu’une forfaitaire orchestrée contre un pays souverain.
Incomprise, au regard du manque de considération et de respect à l’endroit du peuple souverain du Mali, à la limite une insulte, pour avoir d’une manière subtile, épargnés à ATT et aux membres de sa famille d’éventuelles poursuites judiciaires pour haute trahison et forfaitures.
Il revient donc au peuple malien, désormais laissé à son sort, de comprendre que son salut viendra difficilement de ces Chefs d’Etat de la CEDEAO, qui ne sont ni plus ni moins que des «secouristes» venus sauver un autre «Franc-maçon» en détresse.
Il revient surtout à la jeunesse civile de notre pays de comprendre une fois pour toute, que le salut ne viendra non plus de la classe politique actuelle orpheline de ATT.
«L’Inter de Bamako» l’a dit plus d’une fois que l’état de déconfiture que nous vivons aujourd’hui est bien une responsabilité partagée, que doivent assumer les deux législatures depuis 2002, les Gouvernements successifs, l’ancien Président ATT mais aussi la Centrale syndicale UNTM pour son soutien.
Tout ce qui justifie le mutisme de tous ces hommes politiques, à la limite des apatrides, par rapport à la révoltante protection accordée par la CEDEAO à ATT, mais également à son épouse et ses deux filles, qui se sont rendus coupables de nombre d’actes de forfaiture.
Il faut tout de même souligner avec force que le groupe de pression de la CEDEAO a été aidé dans son sordide complot par les acteurs politiques et la Centrale syndicale «UNTM», qui se livrent, en d’espoir de cause, à un combat d’arrière garde pour ne pas répondre, devant les juridictions maliennes, de leur part de responsabilité dans les nombreux crimes.
Renvoi d’ascenseur, ou reconnaissance de bien, personne n’est dupe sur l’étroite complicité entre Alassane Dramane Ouattara et Soumaïla Cissé ; au moment où le premier cherchait à étouffer le peuple ivoirien et son président Gbagbo et le second était président de la Commission de l’UEMOA.
L’opinion se rappelle très certainement de tout l’acharnement du président de la Commission de l’UEMOA, à la réunion de Banjul entre le 15 et 18 décembre 2010, pour bloquer les décisions de Gbagbo et autorisé celles de Alassane Dramane Ouattara sur les comptes de la BCEAO, alors que ce pouvoir relève des prérogatives de la Conférence des Chefs d’Etat et non d’une décision du Conseil des Ministres chargés des Finances.
Jusqu’où Alassane Dramane Ouattara poursuivra son ingérence dans la politique intérieure du Mali ? Quand arrêtera-t-il de regarder avec le cœur au lieu de la raison, comme aux heures chaudes du conflit ivoirien ?
Safounè KOUMBA

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5 COMMENTAIRES

  1. La solution à la crise malienne : d’un grand coup, balayer toute cette merde de classe politique néocoloniale et donner à la situation une perspective révolutionnaire populaire et anti-impérialiste de reconquête de la souveraineté et de l’unité de la Nation qui visiblement n’intéresse plus la bourgeoisie compradore bureaucratique et islamo-intégriste ; et dont bien de fractions restent engluées dans des querelles de chiffonniers pour le pouvoir. Quel gâchis ! Si après les quarante jours, le CNRDRE ne met pas fin à toutes ces manipulations de la CEDEAO et des Occidentaux qui se tiennent derrière les rideaux, le Mali et les Maliens sont foutus. Il est temps de donner au peuple malien, la perspective d’une révolution populaire et démocratique appuyée sur le peuple et les éléments progressistes civils et militaires. Une orientation que Compaoré a assassinée et liquidée au Burkina-Faso en octobre 1987 pour le malheur et la recolonisation de nos peuples.

  2. POUR CEUX !!!qui n’ont lis l’accord -cadre lisez le ligne par ligne ,verbe par verbe et vous allez comprendre que ce soit disant CNRDRE ne comprend rein ou ils font semble des cons “en puissance”
    1-ils ont acceptes de restaure l’ordre constitutionnelle “cela signifie que le CNRDRE n’est plus crédible et n’a aucune légitimité”
    2-ils ont dit que dans l’accord -cadre les 40jours pour le président par intérim est insuffisant ” ils n’est pas dit que l’accord-cadre que après les 40jours la cedeao va concerte le cnrdre pour un nouveau accord intérimaire.
    3-la remarque la plus pertinente est que la partie qui concerne “LA MISE EN PLACE D4ORGANE DE TRANSITION «tous les verbes sont au présent sauf un <>
    ET ils l’ont définis le sommet de la cedeao <<le sommet salue la libération des personnalités détenues par les militaires le 17 avril 2012 et demande au CNRDRE d'honorer scrupuleusement son engagement pris dans l'accord-cadre en respectant l'ordre constitution et en se soumettant aux autorités civiles de le transition ,a cet égard la conférence demande aux membres du CNRDRE de retourner dans les casernes .COMME JE L'AI DIT AU 1ER POINT SI L4ORDRE CONSTITUTION EST RESTAURE LE CNDRE N'EST PLUS LÉGITIME !!!!!!!!!!

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