Le Conseil des ministres de la CEDEAO salue l’accord de Ouagadougou entre Bamako et les Mouvements Touaregs

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Crise Malienne : Nouveau projet d`accord au régime malien et aux rebelles touareg occupant Kidal pour adoption. Lundi 10 juin 2013. Burkina Faso. Ouagadougou.
Crise Malienne : Nouveau projet d`accord au régime malien et aux rebelles touareg occupant Kidal pour adoption.
Lundi 10 juin 2013. Burkina Faso. Ouagadougou.

Abidjan (Côte d’Ivoire) – L’accord préliminaire à l’élection présidentielle et aux pourparlers inclusifs de paix au Mali, conclu le mardi à Ouagadougou entre les autorités de Bamako et les mouvements de rébellion touaregs, constitue ‘’une avancée majeure vers la paix’’ dans le pays, a estimé vendredi le Conseil des ministres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

 

 

Dans un communiqué rendu public à l’issue de sa 70ème session ordinaire qui s’est achevée vendredi à Abidjan, le Conseil exprime son optimisme et estime que cet accord permettra de ‘’créer les conditions nécessaires favorables pour la tenue, sur toute l’étendue du territoire” malien, de l’élection présidentielle du 28 juillet prochain.

 

A cet égard, les ministres de la CEDEAO lancent ‘’un appel pressant à tous les Maliens” à s’approprier l’accord et à veiller scrupuleusement au respect de son esprit et de sa lettre ainsi que de sa mise en œuvre pour le renforcement de la cohésion et de l’unité nationale du Mali.

 

En particulier, ajoute le communiqué ‘’le Conseil invite tous les responsables des partis politiques, les leaders d’opinion et toutes les forces vives de la Nation, civiles et militaires, à saisir cette heureuse opportunité dans l’aboutissement du processus de sortie définitive de crise”.

 

Aux termes de l’accord, les deux camps affirment notamment leur attachement à l’unité nationale et à l’intégrité territoriale du Mali ainsi qu’au respect de la laïcité de l’Etat et des droits de l’Homme, tout en reconnaissant la nécessité de promouvoir une véritable réconciliation nationale comme fondement d’une paix durable au Mali. Ils s’engagent en outre à lutter contre le terrorisme, à arrêter définitivement toute forme d’hostilité et à observer un cessez-le-feu.
Dans cette étape décisive du processus de paix, le Conseil des ministres de la CEDEAO invite toutes les parties prenantes à œuvrer ensemble, en concertation avec les autorités de transition, pour consolider les acquis enregistrés jusqu’ici.

 

‘’Il les exhorte à assumer leurs responsabilités individuelles et collectives dans l’intérêt supérieur de la nation et à s’abstenir de toute déclaration et/ou acte qui pourrait compromettre le processus en cours”, ajoute le communiqué.

 

La session d’Abidjan a également rendu un vibrant hommage au médiateur de la CEDEAO pour le Mali, le Président Blaise Compaoré du Burkina Faso, et au médiateur associé, le Président Goodluck Ebélé Jonathan du Nigéria, ainsi qu’au chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara, Président en exercice de la CEDEAO, pour leurs efforts inlassables qui ont permis d’arriver à cet ‘’appréciable résultat”.

 

Le Conseil n’a pas manqué d’adresser ses remerciements à toute la communauté internationale, à tous les partenaires de la CEDEAO, notamment la France, les Etats-Unis, la Suisse, l’Union africaine, l’Union européenne, les Nations unies, ainsi qu’aux pays du champ pour leur accompagnement et leur appui constants dans la quête de la paix au Mali.

 

Les ministres des Finances et les ministres chargés de l’Intégration des Etats membres de la CEDEAO, qui forment le Conseil des ministres, ont enfin réitéré leur entière disponibilité et leur détermination à accompagner le gouvernement et tout le peuple maliens dans ce processus de consolidation d’une paix durable dans le pays et dans la région.

 

apanews.net

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4 COMMENTAIRES

  1. Maliens ce que vous avez aide le Burkinabe Alassane Ouattara a accomplir en Cote d’Ivoire avec son frere Compaore c’est ce qu’ils vous offrent aujourd’hui.
    Accord de Ouagadougou ou on organise les elections sans desarmement des rebelles du nord. Apres les elctions la France decidera qui sera president meme si les Maliens n’en veulent pas on viendra bombarder votre pays, peut-etre kidnapera-t-on celui que vous aurez elu pour l’enfermer a la CPI? Et surement sera mis en place un gouvernement d’union nationale ou les nordistes toujours armes occuperont des postes sous le patronnage de la France via ses deux meilleurs serviteurs que sont les freres Burkinabes Blaise et Alassane.

  2. RESTE A SAVOIR SI PARMI EUX, IL N’Y A PAS DES FAUX. DE TOUTES LES

    FACONS, LES FAUX ON LES CONNAIT, QUI ONT TRANSITE DES VEHICULES AU NOM

    DE LA REBELLION ET AUTRES CHOSES.

    MEDIATEUR A DOUBLE TRANCHANTS, AU DIABLE…..

  3. Merde c’est du n’importe quoi,
    Existe-il de groupe armé en côte d’ivoire, en France, au états unis,chez qui parmi tout ceux qui salue ce accord?

    • Foutter nous le camp! de qui ces bodels de présidents de la CEDEAO se moquent – ils ? Des chefs d’état, sans dignité et sans foi se donnant des accolades dans une auto-satisfaction qui ne dit pas son nom ? Ils s’en félicitent comme si cet accord était une victoire toute conquise à mettre à leur actif alorsque loin s’en faut! une organisation sous régionale, au lieu de prendre cause et effet pour nous s’est vite associée à nos pourfendeurs pour nous enfoncer davantage. Que de peines et souffrances pour cette nation Malienne ? Au même moment ou tous les maliens dignes pleurent à chaudes larmes pour notre sort presque scéllé à jamais, cette période triste la fut le moment ideal pour les traitres de la nation et la méchante CDEAO , tous en intélligence avec leur assistant technique la France néo-coloniatrice pour procéder à la partition du Mali et sous l’égide d’un François Gaillard HOLLANDE un vrai opportuniste et menteur !

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