La levée des sanctions au centre d’une visite du nouveau représentant de la CEDEAO au Mali

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– Mario Gomez Fernandez a remplacé Hamidou Boly, déclaré “persona non grata” par Bamako, en octobre 2021

La levée des sanctions infligées au Mali a été au centre de la visite, mercredi, du nouveau représentant spécial de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), le Cap-verdien, Mario Gomez Fernandez, à Bamako. Des sanctions économiques ont été imposées par la CEDEAO au Mali depuis le 9 janvier dernier à Accra lors du sommet des Chefs de l’organisation sous-régionale.

« Je suis venu avec l’esprit et l’objectif de faire mon meilleur pour aider le gouvernement et le peuple malien à sortir de la situation actuelle. Et j’espère que dans quelques semaines, nous puissions trouver une solution, la meilleure pour les Maliens et pour la CEDEAO, pour qu’on puisse lever les sanctions » a déclare le diplomate de l’organisation sous-régionale, à l’issue de son audience avec le Président du Conseil économique, social et culturel du Mali.
Mario Gomez Fernandez a précisé que « cette levée des sanctions ne dépend pas seulement de la CEDEAO, ça dépend aussi du gouvernement et du peuple tous ensemble ».

Pour rappel, Màrio Gomez Fernandez a remplacé Hamidou Boly, déclaré le 25 octobre 2021 “persona non grata” par le ministre malien des Affaires étrangères et de la Coopération Internationale. Bamako lui avait accordé un délai de 72 heures pour quitter le territoire national.
Hamidou Boly avait été accusé par le gouvernement malien de mener des activités de déstabilisation contre la transition avec des personnes de la société civile, des partis politiques et des hommes de média.
Cette visite du représentant de la CEDEAO au Conseil économique, social et culturel est intervenue alors que le médiateur de la même organisation, Goodluck Jonathan, est attendu ce jeudi à Bamako pour discuter avec le Président de la Transition du chronogramme électoral devant conduire à l’organisation des élections présidentielles.

Le lundi 21 février 2022, les membres du Conseil national de transition (CNT) avaient adopté à l’unanimité une nouvelle charte de la transition sans trancher sur la durée de la transition affirmant ”qu’il revient au gouvernement de fixer le délai de la transition conformément aux recommandations des Assises nationales de la refondation entre 6 mois à 5 ans ”.

Source: https://www.aa.com.tr/fr/

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3 COMMENTAIRES

  1. Ce qui est réel et constant, c’est que les “sanctions” 0rises 0arcla CEDEAO ne sont 0as celles prévues par cette organisation.
    Elles ont été imaginees surtout pour leur capacité de nuire au peuple Malien et le faire plier.
    L’illégalité ne crée pas de droits, elle ne saurait le faire au benefice de la Cedeao. C’est a la CEDEAO de rectifier et revenir a ses propres textes en se limitant aux sanctions légales. Si elle veut aller plus loin, il lui reviendra dans le futur de voter des sanctions plus sévères. Nulle peine , nulle sanction, sans loi. Osons le dire aux chefs d’état qui devront humblement accepter qu’ils ont outrepassé leur pouvoir. Le monde entier a constaté cette violation des textes de la CEDEAO par ses plus hauts responsables. Par ailleurs, s’il s’agitvm de volonté du peuple, la fourchette de date émane du peuple. A moins que l’on nous démontre que que celle-ci est au dessous de la volonté des chefs d’état de la CEDEAO. Alors , il ne s’agira plus de democratie. Et que l’on ne nous dise pas que les décisions de la CEDEAO dont supra- nationales car ceci vaut pour les principes légaux adoptés et acceptés a l’avance par les psys membres.

  2. La junte va mettre de l’eau dans son vin elle ne peut faire faire face a l’ue et la cedeao en meme temps
    Le probleme de la france réglé ce qu’il voulait maintenant il faut se reconcilier avec la cedeao

  3. Bonjour,

    J:ai deja donne’ Mon avis sur la CEDEAO et le jusqu’au-boutisme.

    Comme le reconnaissent plusieurs acteurs, la CEDEAO semble etre un syndicat Des Chefs d’Etats et non une CEDEAO Des peuples, au service Des citoyens.

    Ses de’cisions mettent du temps a etre prises et ne tiennent pas toujours compte Des besoins Des citoyens.

    Mais nous (Mali) sommes membre fondateur de la CEDEAO et nous ne pouvons de’roger aux regles de la CEDEAO que nous avons contribue’es a cre’er.

    Ses sanctions vis-a-vis du Mali sont ille’gales mais Elles ont e’te’ arrete’es par la quasi-totalite’ Des Chefs d’Etats Des pays membres de la CEDEAO, le Mali doit donc se soumettre a ces sanctions ET faire le ne’cessaire pour remplir Les conditions pour que la CEDEAO arrete ses no sanctions.

    Il faut JUSTE Fournir un chronogramme raisonnable et accepte’ par TOUS Les acteurs incluant la CEDEAO.

    Si le Mali est oppose’ farouchement, comme moi, a ces sanctions, pourquoi ne pas proposer Des sanctions contre la CEDEAO et la communaute’ Internationale ?

    J’avais fait une telle proposition au Mali et a l’ONU, qui est reste’e lettre morte.

    La CEDEAO (via son Pre’sident) trouve que douze (12) mois de transition, C’est raisonnable.

    Alors qu’est-ce qu’on attend pour e’tablir un chronogramme correspondant ?

    Le jusqu’au-boutisme (le fait de tenir acharnement, quoi qu’il advienne, a la prise en compte de ses ide’es, de sa vision et de ses strate’gies) doit avoir UNE limite.

    Ou faut-il atteindre le Chaos pour comprendre que cette limite est atteinte ?

    Pour le Mali, ayant de la retenue et faisons attention.

    Le blocage inconscient n’est pas de la refondation.

    Pensons au Mali.

    Agissons, enfin, pour le Mali.

    Bien cordialement

    Dr Anasser Ag Rhissa
    Expert TIC, Gouvernance et Se’curite’
    TEL 0 0 2 2 3 95955792

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