La junte militaire au pouvoir au Mali a annoncé mardi l’adoption d’une nouvelle Constitution qui sera en vigueur pendant la transition. Au même moment, la Cédéao, réunie à Abidjan, a décidé d’envoyer une délégation de plusieurs présidents à Bamako.
AFP – La junte au pouvoir au Mali depuis le coup d’Etat du 22 mars a annoncé mardi soir l’adoption d’une nouvelle Constitution, à 48 heures de la visite de plusieurs chefs d’Etat ouest-africains qui ont haussé le ton pour “un retour rapide à l’ordre constitutionnel”.
Le Comité national pour le redressement de la démocratie et la restauration de l’Etat (CNRDRE, junte) “a adopté l’acte fondamental”, une Constitution de quelque 70 articles qui sera en vigueur durant la transition, selon un texte lu dans la soirée par un militaire sur la télévision publique.
Le préambule stipule que le peuple malien “affirme solennellement sa détermination de perpétuer un Etat de droit et de démocratie pluraliste dans lequel les droits fondamentaux de l’Homme (…) sont garantis”.
Aucun membre de la junte et de son futur gouvernement ne sera autorisé à être candidat aux élections législatives et présidentielle que le nouveau pouvoir prévoit d’organiser, affirme cet “acte fondamental”, qui ne précise ni la date de ces scrutins, ni la durée de la transition.
Pendant toute la transition, la junte en sera “l’organe suprême” et son chef, le capitaine Amadou Sanogo, est “chef de l’Etat”, qui nommera un gouvernement.
La junte a renversé le 22 mars le président Amadou Toumani Touré (ATT) à quelques semaines de la présidentielle du 29 avril, s’attirant une réprobation internationale unanime et la condamnation de la quasi-totalité de la classe politique malienne.
Le nouveau pouvoir, composé essentiellement de militaires du rang, affirme avoir agi en réaction à l’échec du président Touré face à une nouvelle rébellion touareg active depuis la mi-janvier dans le Nord.
L’annonce de cette nouvelle Constitution intervient alors qu’un sommet extraordinaire des chefs d’Etat ouest-africains a décidé mardi à Abidjan de l’envoi dans les 48 heures d’une délégation de plusieurs présidents pour “permettre un retour rapide à l’ordre constitutionnel” au Mali.
Cette délégation sera conduite par le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, chef en exercice de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao, 15 Etats). Elle sera composée de ses homologues du Burkina (Blaise Compaoré), du Bénin (Boni Yayi) du Liberia (Ellen Johnson Sirleaf), du Niger (Mahamadou Issoufou) et du Nigeria (Goodluck Jonathan).
La Cédéao “autorise” également “la montée en puissance de sa force pour parer à toute éventualité”, ont prévenu les participants à ce sommet, qui ont aussi exigé un cessez-le-feu immédiat à travers tout le Mali où la rébellion maintient la pression dans le nord.
Le président burkinabè a été nommé médiateur dans la crise malienne avec pour “mission de prendre contact avec toutes les parties prenantes en vue d’engager un dialogue fructueux pour la restauration de la paix dans le pays”.
“En cas de non-respect par les mouvements de cette décision, la conférence prendra toutes les mesures pour mettre fin à la rébellion et veillera à préserver l’intégrité territoriale du Mali y compris par l’utilisation de la force”, ont mis en garde les chefs d’Etat de la Cédéao.
Toujours plus isolée, la junte joue à fond la carte de la normalisation dans le pays. Avec la réouverture mardi des administrations et des commerces, marquant la reprise d’une activité quasi-normale à Bamako, la junte a annoncé le soir même la levée immédiate du couvre-feu nocturne, ainsi que la réouverture des frontières pour mercredi matin.
Deux candidats à la présidentielle, l’ex-Premier ministre Modibo Sidibé et l’homme d’affaires Jamil Bittar, ont été libérés mardi soir par la junte, qui les détenait depuis le putsch avec 12 autres personnalités, dont des ministres du régime déchu.
Le chef de la junte avait appelé lundi les rebelles touareg à “cesser les hostilités” et négocier, alors qu’ils contrôlent la plus grande partie du nord-est malien et menacent désormais la garnison de Kidal, une des villes les plus importantes de la région.
Il s’était également adressé aux politiques, les exhortant à “rejoindre sans délai” la junte pour le “retour à un ordre constitutionnel”.
Le front anti-junte, créé dimanche et regroupant de nombreux partis et associations, a annoncé pour sa part vouloir “engager sans délai le dialogue” avec les putschistes pour obtenir leur retour dans les casernes et “faire échec au coup d’Etat”.
Des militaires ont empêché mardi des députés maliens d’entrer à l’Assemblée nationale, officiellement dissoute comme les autres institutions.
Enfin, le président ATT, dont on ignore depuis cinq jours le sort exact, est “vivant, en bonne santé”, a indiqué le président ivoirien Ouattara, confirmant les informations données le jour même par le gouvernement français. Il a précisé lui avoir “parlé ce (mardi) matin”.
France24
28/03/2012
une fois un coup d etat il faut toujours propose une nouvelle constitution pour etre legale au vu de la nouvelle constution puisque toutes les constitutions du monde condanne le coup d etat mais l integritee territoriale n a pas de pris,LES MALIENS DOIVENT REDONNER CONFIANCE A NOTRE ARMEES,pour l interet de notre pays sans armees notre republique n existera plus,VIVE LA CNRDRE POUR UN MALI SOUVERIN,UNI DE KAYES A KIDAL.
Salut les Boss de la CEDEAO. A mon avis si vous voulez banir les coups d’Etat en Afrique il faut apprendre a respecter le peuple, tres generalement en Afrique democratie = magouille du parti au pouvoir et ses clans dans l’impunite total. Un simple citoyen si tu veux avoir tes droits apres avoir pleinement remplis tes devoirs il faudra faire le leche Q ou si tu n’es pas content tu prends le chemin de l’exode.
Tu es vraiment en retard d’une époque condamner la démocratie au 21ème siècle il faut vraiment être ILLAL
Derniere nouvelle une interview d’ATT sur RFI :
http://www.rfi.fr/afrique/5min/20120328-amadou-toumani-toure-mali-coup-etat-entretien-exclusif-libre-cedeao
La constitution des imbeciles sera applicable seulement sur la population du camp militaire de kati et sur les militants du SADI. Ils degagent vite ces gougnoles avant l’arrivée des forces de frappe de la CEDEAO. Ils vont transformer Kati en ruine comme Abidjan au temps de Bagbo. Vous faite honte à la Nation et au monde entier des voleurs de bien public, des gangsters des opportunistes au lieu d’aller au nord avec les armes vous vous servez pour piller la nation bande de malhonnettes et vajoux. Si tu parle de negociation on va t’envoyer à Aguelchoc bande de pereux. Degagéééééééééééééééééééééééééééé.
ATTENTION! ATTENTION! ILS SONT Là DEVANT LA PORTE DU MALI, LES VAMPIRES FRANÇAIS, LES MAINS DES SALES BESOGNES DE LA FRANCE EN AFRIQUE; VOUS AVEZ TOUT DE SUITE COMPRIS QUE JE VEUX PARLER “BLAISE” ET “ADO”, J’AI PEUR POUR MON PAYS. HOMMES POLITIQUES DU MALI ET MALIENS EN GÉNÉRAL, COMMENT VOUS POUVEZ LAISSER CES HORS LA LOI AU SERVICE DE LA FRANCE AVEC DU SANG D NOS FRÈRES ET SŒURS AFRICAINS SOUS LA MAIN S’ÉRIGER EN SAUVEUR POUR LE MALI QUAND MÊME LEURS SERVITEURS SONT CONNUS.
OUI A LA CEDEAO, MAIS CERTAINS D VOS MEMBRES INFLUENTS SONT DANGEREUX. EN TOUS LES CAS, JE DIS NON A UNE INTERVENTION MILITAIRE DANS NOTRE CAPITALE CONTRE LA JUNTE, NON, VOUS N’ALLEZ PAS BRULER NOTRE PAYS AU NOM D’UNE SOIT DISANTE DÉMOCRATIE. LE PEUPLE MALIEN TROUVERA LE MOYEN D FAIRE REGAGNER LES CAMPS PAR LES MILITAIRES. SVP CHERS FRERES LEVONS NOUS ENSEMBLE POUR DIRE NON ET N LAISSONS PAS LES AUTRES AGIR A NOTRE PLACE.
SANOGO, TOI AUSSI, POURQUOI EMPIRER LES CHOSES AVEC UNE CONSTITUTION NOUVELLE (DONT J’AI PAS ENCORE CONFIRMATION, REGAGNER DANS L’HONNEUR ET LA PAIX LES CASERNES, N SOIS PAR TON ENTÊTEMENT UN TREMPLIN POUR AMENER TON PAYS A L’ABATTOIR SINON ON N VOUS L PARDONNERA JAMAIS TOI ET TES COMPLICES ET VOUS EN SEREZ TOUS COUPABLES.
Oui et oui aux vampires pour venir deloger ces salauts de la nation pour le bien du Mali. On n’a pas besoins de militaires à la tête de la Nation
Ceux qui veulent le départ de Sanogo et les autres militaires,je comprend leur point de vue,mais il faut savoir que ce coup quelque soit l’appréciation que chacun lui donne, le pays a besoin de souffler un peu et ce coup lui permettra ce souffle.En ce qui concerne la CEDEAO si elle veut du bien pour le Mali qu’elle fasse d’abord dégager les bandits armés de notre pays après cela il sera possible d’exiger le départ de Sanogo.
à lire sur le point.fr “Mali :les putschistes contre le reste du monde “
Les hommes politique du Mali n’ont cas veiller sur l’intégrité territoriale du Mali pour avoir de la paix durable au pays.
Allors sans veiller sur l’intégrité territoriale du Mali,les Militaires prendront leur responsabilité.
Claire et net.
Une constitution n’est pas validée par le peuple n’engagent qu’eux et leur soutien opportunistes. Qu’ils arretent de parler au nom du Mali et qu’il degagent avant que les choses ne se compliquent pour le pays!!!
Slt ApemaM,tu sais ce que j´ai conclu avec cette crise, tant qu´il y aura la corruption et la mauvaise gouvernance en Afrique il y aura toujours des coups d´état sur ce continent même dans 100ans !!! C´est triste mais c´est comme ça, on ne fait que subir depuis des années et ça continuera tant que l´homme malien et surtout l´africain n´a pas compris que c´est avec la tête et le cœur (motivation) qu´on pourra se développer !!!
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