Peu après les cent jours de la prestation de serment du président et du vice-président de transition au Mali, une mission de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) arrive ce lundi à Bamako pour deux jours de rencontres.
La mission dirigée par l’ancien président nigérian Goodluck Jonathan aura, lors de ce déplacement de 48 heures, des rencontres avec des acteurs chargés de l’organisation des élections présidentielles et législatives de l’année prochaine, mais rencontrera également les autorités de la transition, et la classe politique.
La mission de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest va s’intéresser de près à la situation politique locale. Une charte officielle précise que la junte malienne est dissoute après l’installation des institutions de la transition. Certes, tous les organes sont désormais opérationnels, mais les militaires restent très présents sur le terrain et dans les bureaux. Deux des organes de la transition (la vice-présidence et le Conseil national de la transition qui joue un rôle législatif) sont dirigés par les deux principaux auteurs du coup d’État du 18 août dernier. Ici, au sein de la classe politique malienne, ils ont leurs partisans, mais également des adversaires qui parlent de « transition militaire déguisée ».
Y a-t-il eu oui ou non récemment tentative de déstabilisation de la transition ? La mission de la Cédéao devrait se renseigner sur ce dossier dans lequel plusieurs personnalités civiles ont été inculpées et mise sous mandat de dépôt.
Autre dossier sur la table : les futures élections présidentielles et législatives pour un retour des civils au pouvoir. Peu après le putsch, les militaires souhaitaient une transition de trois ans. Refus catégorique de la Cédéao. Finalement dix-huit mois ont été acceptés. Il faut donc préparer les futures échéances électorales de l’année prochaine. Dans ce cadre, des rencontres sont prévues entre la mission de la Cédéao et des acteurs majeurs du processus électoral.
Cette énième mission de la CEDEAO arrive encore en tourisme . Avant le coup d’Etat qui a renversé IBK le despote , malgré que ce syndicat de Chefs d’état savait que IBK avait vendu le Mali à la France, la CEDEAO tenait à ce qu’il termine son mandat . La réponse du peuple a été Non ! Il a mis la CEDEAO devant le fait accompli . Elle a mis le Mali sous embargo, grâce a la détermination du peuple qui a accepté la souffrance , cette injustice est arrivée a son terme. Les organes de la transition ont été mis en place, tout commence a bouger . Avec ce que nos dirigeants sont entrain de faire en terme de progrès, la transition prendra le temps qu’il faut et non les 18 mois . Le Mali ira lentement mais sûrement. Ils viennent en tourisme inutile de nous dicter des mesures a prendre .
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