Le Président en exercice de la CEDEAO était à Bamako, ce dimanche 17 octobre 2021. Nana Akufo- Addo a d’abord eu une séance d’échanges avec des diplomates en poste au Mali, avant de rencontrer au palais de Koulouba, le Colonel Assimi Goïta, président de la transition au Mali. Peu de mots ont filtré à l’issue de ces échanges.
-maliweb.net- C’est à 11h15 ce dimanche matin que l’avion transportant Nana Dankwa Akufo Addo, Président en exercice de la conférence des Chefs d’État et de gouvernement de la CEDEAO s’est posé sur le tarmac de l’aéroport international Modibo Keita. Le président ghanéen a été accueilli à sa descente d’avion par le président de la transition, le colonel Assimi Goïta.
Une heure plus tôt, c’était autour du médiateur de la CEDEAO de frôler le sol malien. A sa descente du Falcon de la Nigerian Air Force, Goodluck Jonathan a été accueilli par le ministre malien des Affaires étrangères Abdoulaye Diop. Le président du Conseil national de la transition, le Premier ministre ainsi que plusieurs membres du gouvernement étaient à l’accueil de la délégation de la CEDEAO, venue, selon Koulouba, pour une « visite de travail».
« Rien ! »
A l’hôtel Sheraton, le président Nana Akufo Addo a eu une séance de travail avec des diplomates avant de partir pour Koulouba. A sa sortie d’audience avec le Colonel Assimi Goïta, le président ghanéen a laissé entendre, au micro de l’ORTM, qu’il a été envoyé pour «venir voir l’évolution des choses » au Mali. A la question : que peut-on retenir après son tête-à-tête avec Asismi Goïta ? Nana Akufo Addo a répondu (en français) : « Rien ! ».
A Bamako, le président en exercice de la CEDEAO est venu pourtant avec un message clair : le respect du délai de la transition tel que décrété par les Chefs d’État et de gouvernement de l’organisation au dernier Sommet consacré sur les situations au Mali et en Guinée. L’«envoyé » de la CEDEAO a été briefé, à Koulouba, sur la situation sécuritaire « pire qu’en 2013 ». Aussi, la question du fichier électoral non encore conforme aurait été évoquée.
En attendant, un communiqué de la CEDEAO sur cette visite, le palais de Koulouba a encore choisi la stratégie du silence. Le Colonel Assimi Goïta n’a adressé aucun mot à la presse. Ni pendant, ni au moment, ni même après le départ du président Nana Akufo- Addo qui a quitté Bamako peu après 17h.
Mamadou TOGOLA/maliweb.net
On voit bien que la France est un fixation pour certains, ceux-là mêmes qui oublient que plus de 200 000 de nos compatriotes vivent et travaillent en France pour nourrir plus du même nombre de familles au Mali.
“Les suppôts de l’impérialisme”. On est revenu en arrière d’un demi-siècle. Wait en see
Un proverbe bambara nous enseigne qu’une chèvre n’a pas à se mêler d’une querelle de bourricots.
NE SAVEZ-VOUS PAS Mr. TOGOLA QUE LE SILENCE EST PRESQUE TOUJOURS MEILLEUR A CERTAINES DECLARATIONS?
ICI DANS LE CAS PRESENT, CE SILENCE SIGNIFIE QUE C’EST TOUJOURS LE “STATU QUO ANTE”, C’EST A DIRE CHACUN CAMP SUR SA POSITION ANTERIEURE. CELA D’AUTANT PLUS QUE LES AUTORITES MALIENNES ONT PREFERE S’EN RENDRE AUX DECISIONS QUI VIENDRONT DES ASSISES NATIONALES.
D’ABORD ET AVANT TOUT, QUE FAIT LA MÊME CEDEAO CONCERNANT LE TCHAD ET LA GUINÉE OÙ IL Y A EU AUSSI DES COUPS D’ÉTAT SOUTENUS ET MÊME PROBABLEMENT ORGANISÉS PAR LA FRANCE? POURQUOI EST CE QUE C’EST CONTRE LE MALI SEULEMENT QUE CES PRÉSIDENTS TARÉS AU SERVICE D’INTÉRÊTS ÉTRANGERS S’ACHARNENT?
CET AGENDA N’EST PAS CELUI DE LA CEDEAO. C”EST CELUI DE LA FRANCE CONTRE LE MALI ET LES PEUPLES AFRICAINS.
MAIS NOUS SOMME DEBOUT MAINTENANT. NOUS NE NOUS LAISSERONS PLUS JAMAIS FAIRE. CE BRAS DE FER AVEC LA FRANCE, NOUS ALLONS L’ENGAGER DANS TOUS LES PAYS AFRICAINS JUSQU’À CE QUE CE MAUDIT PAYS QUI SUCE NOTRE SANG ET NOUS MAINTIENT EN ESCLAVAGE QUITTE NOS TERRES AVEC INTERDICTION TOTALE D’Y REVENIR. LES FRANÇAIS CROIENT QU’ILS SONT EN TRAIN DE FAIRE DU MAL AU MALI OU AUX AUTORITÉS MALIENNES MAIS C’EST CONTRE LEUR PROPRE PAYS QU’ILS SONT EN TRAIN DE TRAVAILLER À CAUSE DE LEUR ARROGANCE CONGÉNITALE. ILS N’ARRIVENT PAS À COMPRENDRE ET NE COMPRENDRONT JAMAIS QUE L’AFRIQUE A CHANGÉ ET QUE LA JEUNESSES, DANS TOUS LES PAYS AFRICAINS SANS EXCEPTION, EST VENT DEBOUT CONTRE LA FRANCE. IL N’Y AURA PAS DE RECUL. CE MOUVEMENT NE FERA QUE S’AMPLIFIER JUSQU’À LA LIBÉRATION TOTALE DE NOS PAYS. NOUS ALLONS CHASSER LES SUCEURS DE NOTRE SANG QUI NOUS EMPÊCHENT DE VIVRE UNE VIE HUMAINE DIGNE DE CE NOM. NOUS ALLONS COMBATTRE SANS PITIÉ TOUS LES TRAITRES QUI LES SUPPORTERONT. NOUS SOMMES DÉJÀ DANS LA RUE AU MALI, AU BURKINA, EN CENTRAFRIQUE. AU TCHAD, SEULE UNE RÉPRESSION FÉROCE A PERMIS DE RETARDER LE TRISTE SORT QUI ATTEND LES SUPPÔTS DE l’IMPÉRIALISME EN AFRIQUE. DANS TOUS LES AUTRES PAYS LA NÉCESSITÉ DE CHASSER LA FRANCE EST MAINTENANT ADMISE DANS TOUTES LES COUCHES SOCIALES: CE N’EST QU’UNE QUESTION DE TEMPS AVANT QUE LES GENS S’ORGANISENT PARTOUT POUR CHASSER NOS OPPRESSEURS:
Modibbo, ce pays ne t’appartient pas plus qu’à ceux qui tu accuses éhontément d’être des “suppôts de l’impérialisme.” Tu n’es pas non plus plus patriote qu’eux. Arrête donc de te démener comme un fou.
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