Kadré Ouédrago, président de la commission de la CEDEAO : ‘‘La CEDEAO ne permettra à quiconque de prendre la transition en otage’’

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Après l’échec des négociations, entre les médiateurs de la CEDEAO et la junte militaire, autour de la durée de la transition et le choix de son président, et la décision, prise le 14 mai dernier, par le Chef de la junte militaire d’organiser une convention nationale à l’issue de laquelle le président de la transition sera choisi, la commission de la CEDEAO hausse le ton.

A l’issue de la rencontre de ses chefs d’état-major, le 14 mai dernier à l’Abuja, elle menace de prendre, immédiatement, des alliés civils. Du moins, s’ils « ne réaffirment pas, au cours des prochains jours, leur engagement envers la transition ».

« La commission de la CEDEAO a observé avec une profonde préoccupation les déclarations et actions inquiétantes des membres du CNRDRE et de leurs associés civils au cours des derniers jours, qui tendent visiblement à interrompre la transition politique et à déstabiliser davantage la situation au Mali », indique la commission de la CEDEAO.

C’était, dans sa déclaration lue par son président, Désiré Kadré Ouédraogo, le 14 mai dernier, à l’issue de la rencontre de ses chefs d’état-major, tenue à Abuja, au Nigeria.

Surtout, ajoute t-il, au moment où le nord du pays est occupé par les rebelles. Et la commission de la CEDEAO de déplorer « le refus persistant du capitaine Amadou Sanogo et de la junte de concentrer leurs efforts sur le rétablissement de l’intégrité territoriale de la nation et leur interférence continue dans la transition, en particulier leur tentative de marginaliser le gouvernement de transition, sont extrêmement regrettables ».

Par « déclarations et actions inquiétantes », il faut entendre le refus de la junte militaire de laisser le président de la République par intérim, Pr Dioncounda Traoré mener la transition a s son terme ; c’est-à-dire les 12 mois à l’issue desquels, d’une le gouvernement de transition doit ord aniser, d’une part, la reconquête des régions du nord. Et, d’autre les élections : présidentielle et législative. D’où le ton ferme de la commission de la CEDEAO.

« La commission de la CEDEAO suit de très près la situation et ne permettra à quiconque (individus ou groupes) de prendre la transition en otage. Elles prévient encore une fois que si le CNRDRE et ses alliés civils ne réaffirment pas, clairement,au cours des prochains jours, leurs engagement envers la transition et ne s’y abstiennent de toute ingérence future, ils s’exposeront au rétablissement immédiat des sanctions ciblées qui avaient été prises à leurs encontre, par la conférence été prises à leurs encontre, par la conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement le 2 avril 2012, mais levées après la signature le l’Accord-cadre du 6 avril 2012 ».

Ainsi, la commission de la CEDEAO se dit prête à déployer la force en attente de la CEDEAO, au Mali dès que le gouvernement de transition aura formulé la demande. Aux dernier es  nouvelles, les médiateurs de la CEDEAO seraient de retour à Bamako, hier, pour d’ultimes négociations.

Au menu : la durée de la transition et le choix de son président.

Si ces négociations échouent, la commission de la se dit prêt prendre des sanctions ciblées contre le CNRDRE et ses alliés civils Immédiatement.

Oumar Babi

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3 COMMENTAIRES

  1. Le maudit Alassane Ouattara, qui a été humilié devant le monde entier à l’hôtel du Golf. Les Maliens l’avaient aidé en recevant chez nous de centaines de milliers d’ivoiriens jetés dehors.

    Il n’en a pas fini avec les ivoiriens qui ne veulent pas de lui. Cet homme est maudit, car en 1993 il avait conspiré avec Michel ROUSSIN, Abdou DIOUF, et Edouard BALLADUR sur la dévaluation du Franc CFA.

    Le nom Ouattara vient du KENEDOUGOU ici au Mali, c’est bien dans la région de SIKASSO qui tient de frontière jusqu’en Côte d’ivoire. C’est cet homme originaire du Mali qui par l’ivresse du pouvoir qui se permit d’exiger des Maliens et des Sénégalais le paiement d’une Carte de Séjour.

    Ceux-ci se mirent à le Maudire; un nom OUATTARA qui ne vient que du KENEDOUGOU ici chez. Les Marabouts et les Féticheurs l’avertissent d’un mauvais sort inévitable.

    La dévaluation surtout de 50% du Franc CFA, ça veut dire que la pension de retraites et les salaires sont divisés par 2, tandis que le prix de tous les produits alimentaires (sac de mil de riz, sucre sont multiplié par 2 ou 3).

    A la mort de Houphouët la malédiction l’avait atteint, il tenta en vain de s’accrocher à une responsabilité quelconque, il fut débouté de tout.

    Terrassé par la dite malédiction, cet homme eut même sa nationalité contestée par l’ivoirité de Konan Bédié. Il dut s’exiler de force, pour ne pas être liquidé.

    Ce Monsieur est probablement maudit, l’ivresse du pouvoir est encore revenue très tôt chez en croyant président du Mali aussi.
    Depuis quand un ivoirien quel qu’il soit devient fou au point de PRENDRE DES DECISIONS QUI DEVRAIENT S’APPLIQUER AU MALI ?
    – Michel ROUSSIN en France est toujours devant la justice depuis 1993
    – Edouard BALADUR a perdu les élections présidentielles dont il était donné gagnant à tous les coups devant Jacques CHIRAC.
    – Alassane OUATTARA a subi toutes les humiliations publiques imaginables
    – Abdou DIOUF a lâché le pouvoir pour s’exiler dans le pays dont il a toujours été le fidèle serviteur.
    Ceux qui ont ASSASSINE le Capitaine Thomas SANKARA veulent nous donner des leçons par leur CDEAO pourrie. Retirons nos revenus de l’or et les revenus de nos matières premières, et quittons l’UMUOA aussi, donc Le CFA qui nous colonise encore.

    Modibo Keita avait quitté le CFA en 1962, la Guinée de SéKou Touré aussi, on n’en meurt pas.

    La Mauritanie n’a jamais été au CFA, ne vivent –il pas mieux que tout le monde en Afrique de l’Ouest avec leur seul revenu du Fer ?

    Je prie la Presse Malienne de poser la question à notre à notre DONSSOBA le doyen Gossi NIAKHATE, à tous nos chasseurs du Mali, à notre Diafrén Seydou DIAKITE National, si ce Monsieur Alassane peut continuer à humilier le Mali impunément.

    Si cette CDEAO peut continuer sans NOUS le MALI eh bien retirons nos SOUS à leur banque la BCEAO bien rompons les relations diplomatiques avec le pauvre Burkina et tous les pays qui pensent nous coloniser, expulsons les chez EUX, ces diplomates pour les PRIVER D’INFORMATIONS et les DIVISER.

    Que les comploteurs perdent leur vie, la CDEAO va les réveiller.

    SORTONS du CFA, ça ne sera pas la 1ère fois. Trouvons UNE MONNAIE.

  2. Les Lâches qui ne sont même pas capables d’arrêter un homme , de le terasser et de l’attacher à la corde , ou de le menotter, qui par peur sont obligés de mitrailler cet homme qui met ses bras en l’air en rendant, si ce sont des hommes aussi lâches qui veulent nous donner des leçons à nous Maliens, c’est que le monde tourne sur sa tête.

    Les Maliens ont arrêté Le Général Moussa TRAORE , sans l’assassiner à la mitraillette. Le Président Modibo KEITA fut aussi arrêté vivant sans peur ni crainte.

    Si ces voltaïques étaient par ces faits lâches des hommes intègres, Alors nous les Maliens sommes les hommes les plud BRAVES.Nous

  3. Si vous parlez de manière réfléchie à un idiot il n’entendra pas un mot de votre discours. Les bidasses ne connaissent que la force. Alors, que la CEDEAO impose un embargo total sur le pays, ça aidera tous les idiots qui suivent SANOGO (de merde) de se rendre compte qu’ils vivent dans un monde avec des règles. messieurs de la CEDEAO, vous ne parlez pas la même langue que cet idiot de SANOGO. Il fait le fanfaron à Bamako face à des civils désarmés sinon n’a t-il pas le nord devant lui? Cet abruti de SANOGO a besoin que vous le teniez par les doros au point qu’il ne puisse plus respirer. Alors ne perdez pas de temps dans des discussions inutiles : FORCE TOUTE.

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