Intervention militaire de la CEDEAO au Niger : Y aura-t-il un contre-ordre ?

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L’option militaire pour rétablir Mohamed Bazoum dans ses fonctions est déjà actée par les chefs d’Etat de la Cédéao à travers la réunion des chefs d’Etat-major de ladite organisation.  Cependant, y aura-t-il contre-ordre pour l’annuler ?

Depuis un mois, le Niger continue d’occuper l’actualité politique de la sous-région avec la probable intervention militaire de la Cédéao pour déloger le CNSP, dirigé par le général Abdourahamane Tchiani et restaurer Bazoum.

Selon des sources concordantes, les responsables militaires sont à pied œuvre pour les préparatifs de l’intervention militaire au Niger. D’après la même source, environ 12 000 militaires et des centaines de véhicules blindés sont prêts à entrer en action au Niger. Pour l’instant, l’Etat-major de la Cédéao n’a reçu aucun contre-ordre du président en exercice de la Cédéao, Bola Ahmed Tinubu, d’annuler cette intervention militaire.

Cependant, y aura-t-il un contre-ordre ? Du moins c’est ce qu’espérait l’Algérie d’Abdelmadjid Tebboune qui a dépêché la semaine dernière son ministre des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, dans trois pays de la sous-région.

Ce dernier s’est rendu successivement au Bénin, au Nigeria et au Ghana pour parler de la crise nigérienne et les moyens de la prendre en charge, à travers une solution politique qui évitera au Niger et à l’ensemble de la région les retombées d’une éventuelle escalade de violences.

Parallèlement, le Niger, en collaboration avec ses alliés, prépare la riposte d’une éventuelle intervention. Le général Tchiani, qui a affirmé qu’une telle intervention de la Cédéao au Niger ne serait pas de la promenade de santé à laquelle certains croient, a donné jeudi dernier carte blanche aux autorités maliennes et burkinabés à se déployer aux côtés des Forces de défense et de sécurité du Niger au cas où les dirigeants de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest décideraient d’intervenir.

Les ministres des Affaires étrangères du Mali (Abdoulaye Diop) et du Burkina Faso (Olivia Rouamba) présents au Niger ont salué la signature de cet ordre.

Ousmane Mahamane

 

Commentaires via Facebook :

2 COMMENTAIRES

  1. C’est pas parce qu’il y a un contre order.
    Mais quand L’Algérie ne veut pas la france se plie à se casser.la cedeao n’en parlons même pas.
    Cedeao ou pas quand il s’agit du Mali et du Niger L’Algérie compte beaucoup.
    L’Algerie l’a bien dit,elle veut pas bordel à ses frontières.
    La france est sur un autre front.Le centre du pré carre,le Gabon.

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