Réunis mardi dernier à Addis-Abeba en Ethiopie, les membres du Conseil paix et sécurité (CPS) de l’Union africaine ont dit niet à toute intervention militaire au Niger. Néanmoins, le Conseil a suspendu le Niger de toutes les activités de l’Union africaine.
Après le Cap Vert de José Maria Neves et le Togo de Faure Gnassingbé, c’est le tour du Conseil paix et sécurité de l’Union africaine de se désolidariser publiquement de l’idée d’intervention militaire de la Cédéao pour réintégrer Mohamed Bazoum dans ses fonctions.
A l’issue d’un huis-clos houleux mardi dernier, les membres du Conseil paix et sécurité de l’Union africaine chargé de statuer sur les questions de règlements des conflits ont rejeté la décision de la Cédéao qui envisage d’user la force contre le Niger si le général Abdourahamane Tchiani ne rétablissait pas l’ordre constitutionnel dans le pays.
“Tout en rappelant notre politique de tolérance zéro face aux changements anticonstitutionnels de gouvernement, nous avons choisi de ne pas soutenir une intervention militaire au Niger, parce qu’elle pourrait déboucher sur un bain de sang et causer plus de dégâts qu’il n’en existe actuellement”, écrit un membre du Conseil sur X (ancien tweeter).
Cette décision du Conseil de paix et sécurité de l’Union africaine n’est pas surprenante. Parce que l’Algérie, qui pilote le Conseil, a déjà affiché son hostilité à toute intervention militaire au Niger, qui aura comme conséquence l’escalade de la violence dans l’ensemble du Sahel.
Par ailleurs, des voix se sont exprimées sur les réseaux sociaux affirmant que la position du Conseil paix et sécurité de l’organisation panafricaine n’est pas ce qu’on qualifie de “décision contraignante” à laquelle la Cédéao n’aurait d’autre choix que de s’y plier.
“Le soutien du Conseil paix et sécurité était certes important, mais pas indispensable et elle ne peut surtout pas empêcher la Cédéao d’intervenir militairement au Niger si la junte n’accède pas à sa demande de laisser Mohamed Bazoum exercer ses fonctions présidentielles”, a écrit un confrère, spécialiste de la Cédéao.
Ousmane Mahamane
Kinguiranke, rien n’arrivera au Niger.
La cedeao est tout sauf kamikaze.
d’après le N.Y times, l’algérie pourrait faire quelque chose ,en cas d’intervention ,que la cedeao va beaucoup regretter
c’est une illusion de croire que Alger n’a pas son mot à dire sur le Mali et le Niger.Toute attaque extérieure contre ces 2 pays entraîne une réaction de l’Algerie.Ces accords signés sous Modibo Keita et Hamarî Dori sont antérieurs à la cedeao.
et puis l’Algerie ne veut voir ni lès français ni les ricains à ses frontières.la crise énergétique a montré que l’Europe a un besoin criard en énergie.c’est pourquoi les français ne voulaient pas quitter l’Algerie.Peut être que le même scénario est entrain de se passer.Mais c’est un risque qu’un grand pays ayant des moyens financier et militaire ne peut pas prendre.
le decision du CPS ne prime pas sur la decision de la cedeao.
en gambie le CPS s’etait opposer mais cela n’a pas empecher la cedeao d’intervenir.
Ousmane tu peux dire a ton confrere qui se dit specialiste de la CEDEAO qu’il n’est qu’un gros menteur un écervelé qui ne sait rien de la CEDEAO, et toi aussi tu dois apprendre a être journaliste en vérifiant ce que l’on te dit ‘au lieu de brouter l’herbe que l’on met sous tes pieds’.
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