Le processus d’intégration régionale est plus que jamais au cœur de l’agenda politique et économique africain. L’Union africaine en a fait le pivot de sa vision 2063 pour bâtir une Afrique en paix, unie et prospère. La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) est l’organisation régionale dotée d’une identité supranationale afin de mener le processus d’intégration en Afrique de l’Ouest.
Depuis sa création en 1975 pour favoriser l’intégration régionale, le mandat de la Cedeao a beaucoup évolué. L’organisation a été au cours des trois dernières décennies souvent sollicitée comme instrument de gestion politique dans la sous-région. Ce fut le cas notamment au Sierra Leone, au Libéria, en Côte d’Ivoire, au Togo, en Gambie, en Guinée, en Guinée Bissau et actuellement au Mali. Aussi, la Cedeao a, au-delà de son mandat original, été chargée de la mise en œuvre régionale du Nouveau partenariat pour le développement en Afrique (Nepad) et de l’Accord de partenariat économique (APE) avec l’Union européenne.
La Cedeao a enregistré de nombreux succès dans plusieurs domaines de son mandat, notamment en matière d’intégration des marchés, d’intégration monétaire, de développement d’une base de production régionale, et de la paix et la sécurité régionales. Parmi les huit principales communautés économiques régionales (CER) reconnues par l’Union africaine, la Cedeao fait figure de leader. C’est en mai 1991 que les chefs d’État et de Gouvernement africains ont promulgué le Traité d’Abuja instituant la Communauté économique africaine (CEA). Les communautés économiques régionales (CER) sont des regroupements régionaux d’États africains et sont les piliers de l’Union africaine (UA). Toutes ont été constituées avant le lancement de l’UA, se sont développées individuellement et ont des rôles et des structures différents. Elles ont pour but de faciliter l’intégration économique régionale entre les membres de chacune des régions et au sein de la grande Communauté économique africaine (CEA). Le Traité d’Abuja qui prévoit que les CER seront les piliers de la mise en place de l’union économique est entré en vigueur depuis 1994, et ambitionne en définitive de créer un marché commun africain en utilisant les CER comme éléments de base. L’UA reconnaît huit CER suivants : L’Union du Maghreb arabe (UMA) ; le Marché commun de l’Afrique orientale et australe (Comesa) ; la Communauté des États sahélo sahariens (CEN–SAD) ; la Communauté d’Afrique de l’Est (CAE) ; la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (Ceeac) ; la Communauté Economique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) ; l’Autorité intergouvernementale sur le développement (Igad) ; et la Communauté de développement de l’Afrique australe (Sadc).
La révision du Traité de Lagos de 1975 en 1993 a aussi introduit les principes primordiaux que sont la supranationalité de l’application des décisions communautaires et le financement autonome des budgets des institutions. Le rôle de pionnier qu’a joué la Cedeao dans la promotion de la paix et de la sécurité régionales a été reconnu par les Organisations Internationales. La paix et la sécurité sont les piliers du développement économique ; en effet, sans stabilité politique, il ne peut y avoir de développement significatif. A cet effet, une Déclaration des principes politiques a été adoptée en juillet 1991 par la Cedeao. Cette déclaration, qui constitue un appel à l’application de principes démocratiques dans la région, condamne clairement toute prise du pouvoir par les armes.
Aussi, elle détient à son actif la création de nombreuses institutions communautaires telles que le Parlement et la Cour de Justice, les institutions supranationales ouest-africaines dédiées à l’adoption des lois et à l’arbitrage de l’application des décisions et lois de la Communauté, la Banque d’investissement et de développement de la Cedeao (Bidc), l’Organisation ouest-africaine de la santé (OOS), et l’Agence monétaire de l’Afrique de l’Ouest (Amao).
Le rôle de la Cedeao en tant que structure régionale complémentaire des niveaux local et national devient alors incontournable pour le développement économique et politique de l’Afrique de l’Ouest actuellement. Le Mali est un membre fondateur de la Cedeao et possède sa cinquième plus importante économie après le Nigéria, le Ghana, la Côte d’Ivoire et le Sénégal. Selon la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), les exportations totales du Mali en 2018 se chiffraient à 1 991 milliards FCFA (dont 15% dans la Cedeao) et les importations totales à 2203 milliards FCFA (dont 42% dans la Cedeao) soit un déficit commercial de 212 milliards FCFA en 2018. Rappelons que la Cedeao compte 15 pays membres, couvre une superficie de 5,1 millions km2 et possède un produit intérieur brut d’environ 620 milliards $ (2019).
Bamako, le 21 septembre 2020
Modibo Mao Makalou
MBA
FOUTAISESSSSSSSSSS
LA CEDEAO A TOUJOURS ETE UN INSTRUMENT AU SERVICE DE LA FRANCE QUI EST TRES MALIGNE QUE NOS CHEFS D`ETATS MAL ELUS
AVEC SON FRANC CFA EXCLAVAGISTE…………..
LA FRANCE NOUS DETIENT EN TENAILLE GRACE AU GROUPEMENT CEDEAO ET LE FRANC CFA EXCLAVAGISTE…….
OU ALORS NOUS QUITTONS LA CEDEAO OU ALORS IL NOUS FAUT UNE REFONDATION DE LA CEDEAO FONDEE SUR 02 POINTS:
1/REFONADATION DE LA CEDEAO /QUI A VU LA CEDEAO DECRIE LA MAUVIASE GOUVRENANCE DU CLAN IBK? OU CONDMANER LES MEURTRES SUR DES MANISFESTANBTS A MAINS NUS QUI RECLAMENT LA BONNE GOUVERNANCE? ET POURTANT TOUT CECI Y FIGURENT DANS SES TEXTES
2/LA CREATION D`UNE NOUVELLE MONNAIE INDEPENDANTE DE LA FRANCE .NOUS N`ACCEPTERONS JAMAIS L`ECU QUI EST EN REALITE UNE RENOMINATION DU FRANC CFA EXCALVAGISTE………..
QUOI QU`IL EN SOIT LE MALI DONNERA L`EXEMPLE EN QUITTANT LA CEDEAO.
LES AUTRES LE FERONT APRES ,ALORS SERA CREEE UNE NOUVELLE CEDEAO POUR LES PEUPLES ET NON DE CHEFS D`ETATS MAL ELUS ET AU SERVICE DE LA FRANCE.
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