Le ministre délégué à la Défense, Paul Koffi Koffi, s’est prononcé ce jeudi 10 mai sur les ondes de la radio onusienne. Situant le bilan sécuritaire en Côte d’Ivoire, il a précisé les actions du dispositif militaire ivoirien engagé dans la force d’intervention de la Cedeao au Mali.
Y a-t-il des dispositions qui ont été prises, suite à la réunion ivoiro-libérienne concernant la sécurisation de la frontière ?
La zone de Taï jusqu’à Grabo, fait l’objet d’incursions récurrentes qui occasionnent souvent des morts d’hommes. Le gouvernement, sur instruction du président de la République, Alassane Ouattara, a demandé que les deux pays se mettent ensemble pour proposer un plan conjoint d’actions qui devait se traduire par des opérations communes. Cela s’est passé à travers cette rencontre ivoiro-libérienne, qui a consisté à proposer que nos états-majors se retrouvent cette semaine. Nous fixerons une date pour mener cette opération d’envergure. Alors, je précise que c’est un dispositif permanent qui permettra de sécuriser la frontière, tant du côté de la Côte d’Ivoire que du Liberia. Malgré toute notre bonne volonté, nous ne pouvons pas mettre des militaires chaque kilomètre. Cela fait que nous avons une frontière poreuse. Mais, la meilleure façon, c’est d’y joindre les moyens non seulement nationaux mais aussi les opérations des Nations unies pour le maintien de la paix qui opèrent le long des deux frontières. Vous avez l’Onuci pour la Côte d’ivoire et la Minul pour le Libéria. Et c’est ce qui va être fait. Cette opération va démarrer à un moment donné et puis elle va durer le temps que durera l’insécurité autour de la frontière. Pour qu’il y ait un suivi commun régulier des patrouilles, on ira au-delà des frontières, dans le territoire du Liberia, avec les forces ivoiriennes, et on viendra dans les territoires ivoiriens avec les forces libériennes.
Et c’est à la suite de cela que l’opération Falcone a été décidée ?
Pour l’opération Falcone, nous n’avons pas attendu cette réunion pour prendre des dispositions. Depuis l’année dernière, il avait été indiqué qu’il y aurait un bataillon renforcé. Cela est une réalité. Nous avons 900 hommes qui sont déployés le long de la frontière et répartis en compagnies. Naturellement, cela n’est pas suffisant puisqu’il nous faut des moyens lourds. Et il nous faut aussi des moyens aériens pour sécuriser la frontière. (..) C’est pour cela que nous avons demandé le soutien de l’Onuci. C’est la meilleure façon de mettre les moyens ensemble. Et c’est ce que nous allons faire.
Pour la contribution à la force de la Cedeao, la côte d’Ivoire est-elle prête ?
La Côte d’Ivoire préside la Cédeao, nous ne pouvons qu’être en phase. Sans oublier aussi que lorsqu’on fait des projections sur le terrain, nous n’allons quand même pas nous déshabiller pour habiller les autres. Donc, nous savons ce qui est fait. Vous savez, dans une armée, il y a toujours une réserve qui permet de mener des opérations et c’est ce que les autres font. Il y a des soldats béninois, Togolais, marocains qui sont ici en Côte d’Ivoire. Cela sera intéressant pour nos hommes qui vont apprendre d’autres théâtres d’opérations pour avoir un esprit d’ouverture. Ça va aussi nous aider à reformer notre armée.
Est-ce que le nombre d’éléments de cette troupe a été déterminé ?
Effectivement, pour le Mali, la force d’attente de la Cedeao, il est prévu trois (3) mille hommes pour la Côte d’Ivoire. Il en est de même pour la Guinée Bissau, où il est prévu une compagnie.
Retranscrit par RUTH KAMONOU sur Onuci
Abidjan.net
11/05/2012
Si notre gouvernement ne fait pas quelque chose le nord sera remis à ces bandits.
Donc Sanogo faites la paix avec le reste de l’armée et faites disparaitre ces bandits avant qu’il ne soit trop tard et arrêtez de prétendre à un quelconque poste de président de la transition.Ne faites pas l’erreur.
God bless Mali.
La porte-parole du MAK a mis l’accent sur la nécessite de venir en aide au MNLA sous peine de favoriser l’installation définitive de la coalition des groupes intégristes, salafistes venus envahir l’Azawad dans le but de déposséder le peuple de sa liberté acquise après soixante ans de lutte et de sacrifices.
Au niveau du parlement fédéral belge, la délégation a été accueillie avec tous les honneurs par les sénateurs, Madame Elke Sleurs et Monsieur Piet de Bruyn ainsi que par Maxime Van den Bossche représentant du sénateur Karl Vanlouwe.
Apres deux heures de débats et d’échange sur l’Azawad et à la lecture des documents apportés, les sénateurs ont été surpris par l’ampleur de la répression et des massacres perpétrés contre les Touaregs, depuis le rattachement de leur territoire au Mali contre leur volonté par la France coloniale qui en porte la lourde responsabilité. Le sénateur Piet de Bruyn dira « Je suis bouleversé par autant d’injustices menées contre un peuple autochtone ! »
Au terme de la mission, il en est ressorti que le MNLA est reconnu comme un mouvement avec lequel il faut composer et qu’il représente la seule autorité légitime de l’Azawad si on veut s’acheminer vers un avenir de stabilité et de démocratie pour le peuple de l’Azawad et de la sous-région. Le fait que le MNLA ait été officiellement reçu par trois institutions politiques européennes augure déjà un début de reconnaissance de l’Etat de l’Azawad.
Francois Alfonsi a considéré que la rencontre du 22 prévue au parlement de Strasbourg va permettre l’amorce d’un dialogue franc entre le MNLA et la communauté internationale. Le MNLA est d’ailleurs associé à la préparation de cette rencontre.
Du côté du parlement flamand , Karim Van Overmeire, président du groupe NVA, a estimé qu’il était essentiel de montrer que le MNLA représente le seul gage de stabilité dans la région et que le maintien forcé de l’Azawad au sein du Mali est hasardeux et susceptible maintenir le chaos.
Par ailleurs Karel Sterckx a rappelé que la NVA a toujours été solidaire des peuples qui luttent pour leur existence dans des ensembles qui les nient tel que le sont actuellement les Kurdes et les Catalans actuellement et qu’il n’y avait aucune raison que l’Azawad n’en bénéficie pas. La NVA envisage de se réunir afin d’évaluer les meilleures moyens d’aider efficacement à la reconnaissance de l’Etat de l’Azawad.
Les parlementaires flamands ont mis à la disposition du MNLA et de la société civile azawadienne ses organes de presse pour pallier à la campagne de désinformation propagée par certains medias.
Pour le parlement belge une série de mesure, dont nous ne faisons pas état ici, seront prises très prochainement
Source: http://issikta.blogspot.com/
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Le MNLA officiellement reçu aux trois parlements de Bruxelles : Parlement européen, fédéral Belge et Flamand.
Sur invitation de la député flamande Frieda Brepoels du parti NVA, une délégation du MNLA composée de son porte-parole et chargé de communication, Mossa Ag Attaher, Zakiyatou Walet Halatine (ex ministre Touareg au Mali et membre de la société civile de l’Azawad) et de Yasmina Oubouzar, porte-parole du MAK à l’étranger, ont été reçu au parlement européen.
La délégation a été accueillie par Francois Alfonsi, député européen, Europe-Ecologie, grand ami des peuples sans Etat et fondateur du groupe d’amitié Euro-Amazigh.
La situation politique a été exposée par Mossa Ag Attaher. Il a procédé à une présentation historique de la marche du peuple de l’Azawad dans la quête de sa souveraineté et de son indépendance. Il dira entre autre :
« La libération du territoire de l’Azawad ayant été finalisée par le MNLA, nous sommes venus solliciter un soutien dans le cadre de la reconnaissance internationale de notre nouvel Etat. Je suis là pour parer à la désinformation et au dénigrement médiatique orchestré par certains medias qui cherchent à discréditer la réalité politique sur le terrain se faisant ainsi le relai de la propagande malienne ».
La situation des réfugiés et des populations de l’Azawad a été exposée par Zakiyatou Walet Halatine pour mettre en évidence le caractère urgent d’une aide internationale à l’ensemble de la population de l’Azawad à l’intérieur comme à l’extérieur de ses frontières. Elle dira : « Toute aide humanitaire en provenance de la communauté internationale ne doit absolument pas transiter par Bamako. Le risque étant que le Mali l’utilise pour continuer à exercer des pressions et profiter de la situation de détresse des populations pour faire ce qu’il sait le mieux faire: le détournement des aides au détriment des population de l’Azawad ».
Outre la présence du député Francois Alfonsi, un représentant de la sous-commission européenne des droits de l’homme a suivi avec attention aussi bien l’expose de Mossa Ag Attaher sur l’évolution politique de l’Azawad que celui de Zakiyatou Walet Halatine sur les graves atteintes aux droits de l’homme perpétrées par le Mali de 1963 à 2012. Un rapport complet et détaillé a été remis à cet effet.
La seconde étape de cette visite a consisté à se rendre au parlement Flamand où la délégation a été reçue par les députés et divers membres de la NVA dont Karim Van Overmeire président du groupe NVA au parlement , Rik Verwaest député NVA, Gijs Degrande chargé des relations internationales NVA , Kim Van Cauteren présidente de la jeunesse NVA et Karel Sterckx de la NVA.
Les débats ont porté sur la difficulté du MNLA à faire entendre sa voix dans les medias face à la propagande mensongère massivement diffusée par les medias visant à discréditer son combat libérateur et démocratique en tentant d’assimiler le MNLA aux divers groupes islamistes sévissant dans l’Azawad depuis plus de quinze ans sous le régime mafieux et complice du gouvernement malien.
La porte-parole du MAK a mis l’accent sur la nécessite de venir en aide au MNLA sous peine de favoriser l’installation définitive de la coalition des groupes intégristes, salafistes venus envahir l’Azawad dans le but de déposséder le peuple de sa liberté acquise après soixante ans de lutte et de sacrifices.
Au niveau du parlement fédéral belge, la délégation a été accueillie avec tous les honneurs par les sénateurs, Madame Elke Sleurs et Monsieur Piet
soyons realistes,et jamais paranoique,ils seront la pour nous ,c’ est ensemble que nous pouvons faire quelque choses ,ce qui a manqué a soundiata,samory, qui n’ ont pas su s’ unir pour faire face aux blancs.
Peuple du Mali, patriotes du Mali, vous êtes prévenus ! La CEDEAO fantoche qui n’a pas les moyens de ses expéditions militaires néocoloniales, s’apprête à vous envoyer des mercenaires grâce à des financements alloués par les USA, l’Union Européenne et la France. Coût de l’opération: on parle de 577 Millions de dollars. Une rondelette somme qui fera l’affaire des entrepreneurs de guerres privées, ces loueurs de mercenaires violeurs en plus des éléments frelatés de la classe politique malienne qu’intéressent de tels financements extérieurs. C’est la solution idéale si le Mali attend son intégrité, son unité et son indépendance de ses prédateurs: USA, UE, France et tous les satrapes de la CEDEAO en plus de la bourgeoisie compradore et islamo-intégriste du Mali même. Non seulement, ils ne vous libèreront pas, mais en plus vous occuperont durablement et vous imposeront la partition du pays en plus des frais et impôts de guerre à payer.
Peuple du Mali, refuse le folklore que tes pires ennemis t’imposent. Ne te laisse pas amuser par l’excitant folklore de la transition démocratique et de l’ordre constitutionnel avec ses élections sans l’autre moitié du pays! C’est le plus sûr moyen de la partition d’office du pays. Elle en découlera.
Les mêmes forces qui ont réussi la partition de l’URSS, de la Yougoslavie, de l’Irak, de la Libye, de l’Éthiopie, de la Somalie, du Soudan, sont à l’œuvre au Mali, avec la complicité de certains de ses fils et filles et des satrapes de la CEDEAO. Plus que jamais, il faut en être conscient. L’histoire nous l’enseigne.
Joseph Ki-Zerbo a dit: « N’an lara, anw sara! » Et c’est au Mali patriote d’être debout ; et maintenant, face à la rébellion touareg!
MALIENS ET MALIENNES UNISSONS-NOUS
Je comprends que l’Armee garde jalousement les secrets militaires.Mais Diounkounda et Cheich Diarra doivent donner l’assurance a la population, notamment a la population de Kidal, de Gao et de Tombuctou.La population a besoin de savoir ou la pays va.
Au lieu de refuser toute aide regionale, d’etre occupe a faire tout sauf ton devoir premier,au lieu de prendre des contacts avec le Niger, le Burkina-Faso, le Senegal,la Mauritanie, pays qui seront confrontes tot ou tard aux memes problemes,au lieu d’arriver rapidement a classer les pays exterieurs pour savoir lesquels sont prets a donner une aide en armemen et en support aerien,aun lieu de mobiliser des contributions des firmes qui operent dans les mines au Mali pour permettre de creer un climat de paix essentiei pour leurs operations, ON A L”IMPRESSION QUE L”ON NE SAIT PAS CE QU”ILO FAUT FAIRE!
l arme ct pas une parti politique que l on peut dévoile le programme
Combien de personnes civiles et militaires sont entre les mains des militaires ? Que chacun cite les noms des personnes disparu qu’il connait afin que l’opinion puisse être informée.
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