Force africaine en attente : La nécessité d’une réactivation

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Créée en 2002 par l’Union africaine, la Force africaine en attente n’a pas d’existence opérationnelle depuis 2020. Sa réactivation est plus que nécessaire dans une Afrique minée par des crises.

 

La force africaine en attente est l’une des composantes de l’architecture africaine de paix et de sécurité. L’un de ses principaux objectifs est de s’affranchir de la dépendance liée aux puissances extérieures et aux organisations internationales dans le domaine de la paix et de la sécurité. Cette Force devrait être le bras armé de l’UA dans sa lutte contre l’insécurité. Dans un contexte où le continent a besoin de sécurité, paix et de stabilité plus que jamais, la nécessité de réactivation de la Force africaine en attente (FAA) est plus qu’indispensable.

Pour Ibrahima Harane Diallo, chercheur à l’Observatoire sur la Prévention et la Gestion des crises au sahel, la réactivation d’une telle force, aujourd’hui, est plus que jamais nécessaire.

« Dans un premier temps, cette force va permettre de donner un visage plus africain aux forces de maintien de la paix. Elle pourrait, également, lutter contre les préjugés qu’une partie de l’opinion publique africaine entretient à l’égard des forces de maintien de la paix des Nations unies », a-t-il dit. Pour notre chercheur, toutefois, l’importance et la nécessité pour ces organisations africaines de privilégier des stratégies de type hybride qui au-delà de forces dissuasives doivent s’attaquer, également, aux causes profondes des phénomènes d’insécurité à travers des plans de développement et des projets économiques viables, des réformes politiques profondes allant dans le sens d’une véritable consolidation des acquis politiques et démocratiques.

 

Ousmane Mahamane

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2 COMMENTAIRES

  1. Aucun soucis ….les russes sont là…..la plus force aérienne d’avions rouillés du monde
    Gratuitement
    Kinguiranke va demander à genoux à son maitre

  2. “Créée en 2002 par l’Union africaine, la Force africaine en attente n’a pas d’existence opérationnelle depuis 2020. Sa réactivation est plus que nécessaire dans une Afrique minée par des crises.”

    Ce qui est plus que nécessaire véritablement, c’est que le Mali se tire vite la CEDEAO ou au moins de ses deux protocoles additionnels politiques pour ne rester que dans le traité originel de nature purement économique adopté en 1975 majoritairement, il faut le rappeler, par des président “putschistes”.

    Le Mali n’a pas d’avenir dans la CEDEAO parce que cette organisation, infiltrée et manipulée par des puissances impérialistes extra-africaines, a trahi ses idéaux et ses objectifs de base au service de l’indépendance de ses États membres et de l’intégration économique des populations de la région.

    On l’a vu lors des sanctions illégales, illégitimes et inhumaines adoptées à l’encontre du Mali et de son peuple sur ordre de Macron.

    Même des sommets des chefs d’État de la CEDEAO sont tenus en dehors de la région comprenant ses États membres, notamment à New-York, au mépris des dispositions du traité fondateur et des règles juridiques de base régissant le fonctionnement des organisations internationales d’intégration. Idem pour le sommet de l’UEMOA sanctionnant le peuple du Mali tenu au Ghana alors que ce pays n’est pas membre de l’UEMOA.

    A-t-on déjà vu un Conseil européen, sommet des chefs d’État et de gouvernement, de la Communauté européenne ou de l’Union européenne actuelle se tenir en dehors du territoire de ses États membres, à New-York ou à Genève ou à Pékin et est-il envisageable un jour à Londres dont le pays vient de se retirer de l’UE ?

    Jamais, à ma connaissance !

    Les présidents de la CEDEAO qui veulent donner au Mali des leçons de démocratie et de respect du droit sont des guignols et des chefs de tas au service d’intérêts obscurs étrangers de nature colonialiste et impérialiste.

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