Energies renouvelables : Les politiques de la CEDEAO décortiquées pour une meilleure gestion des bioénergies

Renforcement des capacités nationales et sensibilisation sur la politique de bioénergie de la CEDEAO le programme WACCA pour la cuisson durable co-organisé par le Centre régional pour les Energies renouvelables et l’efficacité(CEREEC) de la CEDEAO et l’Agence des énergies renouvelables (AER), était l’intitulé de la rencontre des experts du domaine du 3 au 4 mai 2018 dans les locaux de l’AER.

Pour une meilleure application des  politiques de la CEDEAO en matière des bioénergies,  s’est tenu à Bamako  un  atelier de renforcement  et de sensibilisation dont l’objectif visait à  permettre aux participants de partager la gestion durable, la transformation et l’utilisation de la biomasse y compris les ressources forestières pour la cuisine, le chauffage et la production d’électricité.

La directrice nationale de l’Energie et de l’eau, Théra Aminata Fomba dans son discours introductif  a rappelé quelques engagements du Mali  en matière des énergies renouvelables. En effet, le Mali a adopté les différents documents de politiques sous régionales lors du forum de haut niveau de la CEDEAO sur les énergies renouvelables organisé par le CEREEC à Accra en octobre 2012.

Il s’agit de la politique en matière d’énergie renouvelable de la CEDEAO ; la politique sur l’efficacité énergétique de la CEDEAO et le Cadre stratégique régionale de la CEDEAO sur la bioénergie.  Des engagements qui soulignent  la pertinence dudit atelier surtout son thème quand on  considère le bilan énergétique des pays de la CEDEAO dominé par le bois énergie près de 90%  causant des désastres sur la santé de ses utilisateurs et provoquant   la déforestation et réchauffement climatique par ses émissions d’importante  gaz carbonique .

Malheureusement, comme indiqué par Bah F.M.Saho de l’CEREEC,  au niveau sous régional, il est constaté un faible taux d’accès aux services énergétiques modernes d’environ 28%, les défis interdépendants de la pauvreté énergétique, la sécurité énergétique avec une très forte dépendance de la population de la biomasse traditionnelle et les combustibles fossiles.

D’où la création du CEREEC par décision du conseil des ministres de la CEDEAO afin de faciliter la promotion et accroître l’utilisation des ER, le CEREEC  identifie les obstacles  à  la promotion des énergies renouvelables et l’efficacité énergétique afin d’améliorer davantage l’accès aux services énergétiques durable dans la région. Dans sa mission le CEREEC et ses partenaires de « Alliance de cuisson propre en Afrique de l’ouest «  (WACCA) œuvre pour la mise en œuvre des politiques de la CEDEAO et dans ce cadre que s’inscrit cet atelier au cours duquel les acteurs profitent pour faire la promotion de  l’Alliance nationale pour une cuisine propre et valider le plan d’action national pour l’utilisation des bioénergies dans l’intérêt des populations.

Khadydiatou SANOGO/Maliweb.net

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