La Communauté Economique pour le Développement des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) nous surprend par ses prises de décisions impopulaires, car écorchant l’orgueil des Maliens qui, quelque part, sont à l’origine de cette situation. Alors nous devons œuvrer à enterrer cette CEDEAO qui brise notre envol, pour la ressusciter en véritable partenaire conscient des défis qui se posent à nous et prêt à les relever à nos côtés. En quoi faisant ?
Nous l’avions dit, entre frères et sœurs, citoyens du même pays, il peut y avoir des moments de tension, mais jamais l’on ne doit permettre que cette tension soit irréversible. Mieux, la sortie de crise doit formater les écueils et rétablir un nouvel ordre, gage du sursaut national. Ce travail passe par la réflexion, les échanges, le pardon, les compromis pour aboutir aux solutions durables. C’est pourquoi les Maliens doivent se concerter, se retrouver et arrêter de commun accord le chemin à suivre. C’est aussi ce qu’il faut afin qu’il ne revienne à nul autre de nous montrer la conduite à suivre. La CEDEAO n’aura aucun droit ni aucune envie d’en imposer à un Etat souverain.
Cependant, l’organisation d’une telle concertation relève de la seule compétence du gouvernement. Ce qui interpelle le Premier ministre. Et la réussite de la concertation dépend de l’adhésion populaire et de l’engagement patriotique de toutes les sensibilités représentatives de la Nation. Cela nous interpelle tous. Toutes choses qui sont à portée de mains. Pour preuves ?
Le samedi 26 mai 2912, la Coalition pour le Mali a été mise en place autour de la situation au Nord. Cette initiative fait suite à l’atelier organisé par le PARENA le 17 mai sur le thème « la situation au Nord et les pistes de solution », atelier qui a regroupé environ 200 participants dont les ministres de la défense, de la sécurité, des affaires étrangères, la représentation de la présidence, des responsables du FDR, de la COPAM, de l’ADPS, ainsi que les anciens rebelles Zeydane et Zahabi, l’ancien ministre Mohamed Ag Erlaf, le président de l’Assemblée régionale de Kidal, plusieurs diplomates accrédités au Mali. Créée pour fédérer les énergies, la Coalition pour le Mali a démarré avec succès en raison de la présence massive des associations et personnalités du Nord et du Sud à l’assemblée constitutive du 26 mai. Ce qui signifie que tous ont une claire perception de la question du Nord. Mieux, le collectif des élus du Nord (COLEN) a tenu à adresser à la Coalition une lettre d’adhésion .
Ce collectif regroupe, faut-il le rappeler, tous les élus nationaux et locaux du Nord. La Coalition est présidée par Gabouné Kéïta de Nara et non par un nordiste pour marquer son caractère national et non régionaliste ; avec comme Vices présidents Tiébilé Dramé du PARENA et du FDR, Pr. Younouss Hamèye DICKO de la COPAM, , l’ambassadeur Mohamed Mahmoud El Omrany, Akori Ag Iknan de Convergence pour sauver le Mali, les honorables Abdou Abdoulaye Sidibé, Nog Ag Atcha, Ibrahim Ag Idbaltanat (président de TEMETE) ; au secrétariat général Moussa Doudou Haïdara (président de l’association des ressortissants de Rharouss, la Secrétaire Générale Adjointe Mme Dembélé Oulématou Sow, le maire de Gao Sadou Diallo (Secrétaire aux finances de la Coalition).
En outre, aussitôt après sa mise en place, l’équipe gouvernementale conduite par Cheick Modibo Diarra a pour sa part tenu un séminaire de formation et d’échanges autour des préoccupations de l’heure. Les débats ont essentiellement porté sur la nécessité pour le gouvernement de rétablir l’intégrité territoriale du Mali, avec l’extension de l’autorité de l’Etat sur toute l’étendue du territoire, le retour des populations qui ont été déplacées ou se sont réfugiées, et le retour de la sécurité. Aussi, le gouvernement n’a ménagé aucun effort pour arrondir les angles sur le terrain diplomatique auprès des pays du champ et auprès de l’Union européenne entre autres.
Pour ainsi dire, il revient tout simplement au Chef du gouvernement de convoquer la convention nationale autour de la feuille de route de la transition, en y invitant les forces vives à se faire représenter par des quotas prédéfinis. La tenue de cette convention interpelle à plus d’un titre le Premier ministre Cheick Modibo Diarra qui fera ainsi preuve d’une vision politique salvatrice pour le pays et salutaire pour l’image des autorités en place. Du coup, cette CEDEAO en vigueur deviendra sans objet et laissera la place à la CEDEAO que nous appelons de tous nos vœux.
Cependant, quelque soit l’avalanche des idées émises et des résolutions issues de cette convention, la guerre ne se gagne pas par les discours. Elle se gagne au rapport de forces. C’est pourquoi nous devons mettre en avant le cumul de tous les soutiens, d’abord en moyens logistiques, et s’il le faut en moyens humains, d’où qu’ils viennent, de la nouvelle CEDEAO, de l’Union africaine et des Nations Unies, pour débarrasser au plus vite notre pays de tous ces criminels qui, à partir de notre territoire, menacent la paix dans la sous région.
Par ailleurs, pour certains, notamment la CEDEAO et ses amis maliens, il faut remanier l’exécutif au profit d’un gouvernement d’ouverture afin de lui donner plus de crédibilité et bénéficier des appuis extérieurs. Pour d’autres, il conviendrait de continuer avec ce gouvernement, en lui offrant tous les soutiens nécessaires, pour éviter d’une part l’éternel recommencement et les dépenses y afférentes, d’autre part s’assurer qu’aucun candidat ne puisse profiter des avantages liés à l’utilisation de l’administration et des biens de l’Etat à des fins de campagne électorale. Le débat est ouvert, et il doit se passer à l’interne.
Enfin, il nous faut contrecarre l’intrusion scandaleuse de la CEDEAO dans les affaires de notre pays, au mépris de notre souveraineté. Il se trouve que des pays de la sous région empêchent tout transit d’armes au Mali à travers leur territoire. Et tout laisse à croire que c’est la CEDEAO qui organise cette cabale contre le Mali. Autrement, sans l’avouer, la CEDEAO s’oppose à ce que notre pays déclenche les hostilités contre les assaillants dont le Médiateur n’a pas hésité, comme nous l’avons dénoncé, à secourir le plus haut responsable du MNLA en témoignage flagrant de son soutien à ces criminels. Un précieux concours qu’il n’a pas daigné apporter à nos soldats lorsque ces terroristes les éventraient notamment à Aguel’hoc.
En tout état de cause, il revient aux Maliens d’ouvrir grandement les yeux pour comprendre que la CEDEAO ne sera d’utilité que dans la complémentarité de nos actions et non en nous imposant ses initiatives déconcertantes tout en nous fauchant l’herbe sous le pied. Il convient dès lors de se dresser contre cette destruction programmée de notre pays afin que la CEDEAO redore son blason. Pour ce faire, les Maliens doivent vite se retrouver et décider de la feuille de route pour la sortie de crise que la CEDEAO va soutenir et faire appuyer par la Communauté internationale. Autrement, si nous ne faisons rien pour l’union et l’unité d’action, alors la CEDEAO fera pour nous ou de nous ce qu’elle voudra, comme prévu dans ses textes dont nous sommes signataires à part entière. C’est aussi simple que ça.
Mamadou DABO
Accueil CEDEAO
sans cedao pas de Mali
sudiste raciste
vous allez supplier la CEDEAO de vous venir en aide. wait and see
vous là on va vous laisser gérer votre crise là hein quelles sont ses manière là rester hein là vous aller comprendre vos douleurs
comme le dit le titre de l’article Mr le journaliste achète un linceul pour ton chère MALIBA aussi à se que je sache il est membre de cette communauté. parce qu’il (la cedeao)ne veut pas cautionner cette bêtise de sanogo et ses potes déserteurs vous les traités de tout les mots. songe aussi à faire rapatrier tous tes compatriotes qui vivent dans l’espace et tu verra abrouti de journal et idiot de journaliste .
Ahaaa, les freres Maliens se rendent petit a petit compte de la realite! Ce n’est que le debut, vous allez experimenter ce qui est arrive au peuple de Cote d’Ivoire que vous avez aide a massacrer. Ce sont les memes Burkinabes qui sont toujours la et qui decident. Dramane Ouattara et Blaise Compaore, ce sont les memes depuis la guerre de la Sierra Leone, du Liberia et de la Cote d’Ivoire. Ils s’en foutent de votre stabilite, de votre bien-etre. Ils veulent exploiter ce qui est exploitable. Par des astuces, ils vont vous diviser installer l’instabilite, l’insecurite pour que leurs amis Occidentaux exploitent vos richesses miniaires.
Gbagbo demandait de recompter les voix, mais la CEDEAO demandait que l’ECOMOG attaque la Cote d’Ivoire. Nicolas Sarkozy ami de longue date de Dominique Ouattara a bombarde la residense du president de la republique, deverse des tonnes de produits toxics dangereux sur les populations d’Abidjan pour Dramane soit president. Vous avez applaudit. C’est votre tour, et Dramane et Blaise sont aux commandes de la CEDEAO. Vous allez voir ce que nous avons subit en dix ans en Cote d’Ivoire. Tous les mensonges rependus sur notre peuple et les meutrissures que nous garderons a jamais. La rebellion vient toujours du nord et certains pays la soutiennent.
alors on les enterre quand toute cette bande cons?
tres bonne analyse, mamadou dabo. ce texte je vais le mettre sur mon site http://www.vr-africa.com. grand merci.
alors quitter la CEDEAO et integre l’ UMA et consort ça vous fera du bien
n’oublier pas de recuperer tous les maliens qui vivent dans les pays menbre de la CEDEAO
BONNE BAISE
Comments are closed.