La semaine dernière, le médiateur de la Cédéao pour le Mali, Goodluck Jonathan a effectué une visite de 48h à Bamako. L’objectif de cette visite c’est pour tenter de trouver un schéma à la durée de la Transition malienne. Mais la délégation de Jonathan est rentrée à Accra sans trouver un accord avec les autorités maliennes. Mais les discussions continuent entre les deux parties.
En prélude du sommet extraordinaire des chefs d’Etat de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) qui se tiendra ce mois-ci à Accra, au Ghana. Les dossiers Malien, Guinéen et Burkinabé seront au cœur de cette rencontre entre les dirigeants ouest-africains.
Pour se fait, le médiateur de la Cédéao pour le Mali, Goodluck Jonathan a effectué une visite de 48h à Bamako une énième discussion avec les autorités de Transition. Malgré les rencontres tous azimuts avec toutes les parties prenantes, le médiateur Goodluck Jonathan n’est pas parvenu à s’entendre sur la durée de la nouvelle transition avec le gouvernement. Alors que le but de son séjour à Bamako était de trouver un schéma à la durée de la Transition malienne dans une fourchette de 12 à 16 mois. Si la partie malienne rassure que les discussions se sont bien passées, il faut noter que c’est un Goodluck Jonathan qui est rentré à Accra sans aucun d’accord sur la durée de la Transition avec la mission de la Cédéao. Mais les négociations continuent pour trouver une durée qui convient les deux parties.
D’habitude, la médiation de la Cédéao, après chaque visite, tient un point de presse. Cette fois-ci Goodluck Jonathan a soigneusement évité la presse qui l’attendait dans le hall de son hôtel. Mais c’est dans un communiqué laconique que la médiation a rappelé son attachement au dialogue pour faciliter la restauration de l’ordre constitutionnel, conformément à ses « instrument pertinents », mais aussi félicite les autorités de la Transition pour l’accueil. Pour l’instant les yeux sont rivés sur le sommet extraordinaire des chefs d’Etat de l’organisation sous-régionale en mars.
Ousmane Mahamane