Les autorités maliennes maintiennent la proposition de prolongation de la Transition à 24 mois. Chargé de faciliter les discussions avec les dirigeants de la CEDEAO, dans ce sens, le président togolais, Faure Gnassingbé vient de gagner ce pari. Cette proposition est acceptée, mais avec certaines conditions sur lesquelles le pouvoir travaille déjà.
Le ministre des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop vient d’expliquer que les dirigeants ouest-africains ont accepté cette durée des 24 mois et c’est à cause de « certains détails » seulement que les sanctions ont été maintenues. Le ministre Diop assure le maintien des sanctions est donc lié à deux raisons majeures : la présentation d’un chronogramme détaillé et la mise en place d’un comité conjoint de suivi.
Et les détails dont il parle seront réglés d’ici le sommet ordina ire du3 juillet prochain, qui scellera cet « éclatant succès diplomatique » du dirigeant togolais. Ainsi, le doyen des chefs d’Etat de la sous-région est en passe de gagner son pari de faire lever les sanctions injustes qui frappent le Mali depuis le 9 janvier 2022. Sauf que pour le patron du palais de Lomé II, nul n’est prophète dans son propre pays…
Bruno D S