Dioncounda Traoré agresse dans son bureau : La Cedeao va enquêter au Mali

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A coup sûr, l’acte odieux d’agression perpétré sur la personne du président Dioncounda Traoré, dans son bureau de Koulouba, ne sera pas impuni. C’est la Cedeao, médiateur dans la crise malienne, qui l’annonce.
Même si les modalités de cette enquête ne sont pas encore connues, elle a été annoncée par la Cedeao. C’est un signal fort contre l’impunité et le laisser-aller qui s’instaurent dans notre pays, depuis les derniers soubresauts vécus.
Ce qui est sûr, c’est que dans les jours à venir, la cedeao va déployer au Mali une armada d’enquêteurs chevronnés qui va s’attaquer à ce dossier brûlant qui a forcément terni l’image de notre pays, à l’extérieur.
Cette enquête de la Cedeao a tout sens, parce qu’elle permettra, comme le veut l’organisation sous régionale, d’appréhender les auteurs de cet acte odieux et leurs commanditaires.
Depuis de nombreux pays, on a assisté à une sinistre campagne haineuse, entretenue sans raison, sur la personne du président intérimaire, Dioncounda Traoré, dont le seul tort aura été de s’appeler comme tel et d’être désigné, comme le veut la constitution, à ce poste, suite au coup d’Etat intervenu et grâce à la médiation de la Cedeao qui a dû voler au secours de notre pays.
A la lumière de cette enquête de la Cedeao, il est certain que les masques tomberont. Certes, de nombreux responsables du mouvement pro-junte, ayant contesté la décision de prolonger la durée du mandat du président intérimaire, ont déjà déploré l’acte odieux perpétré contre la personne de Dioncounda Traoré, tout en le condamnant, mais il n’empêche que l’acte regrettable est intervenu à la suite d’une cristallisation de la situation du fait de ce mouvement pro-junte, qui a tout fait pour mettre la pression sur le président Dioncounda Traoré.
En réalité, voulant coûte que coûte la démission du président intérimaire, en tentant de saper le moral de l’intéressé, en vue d’obtenir le vide autour de la transition, de nombreuses associations, partisanes de l’ex-junte, avaient pris d’assaut, lundi, tôt le matin, les rues de la capitale. Il semble que l’objectif était de tenir un meeting en faveur de l’ex-junte militaire dans la perspective d’une convention nationale qui devrait être organisée, dans la foulée, pour désigner une personnalité malienne devant conduire la transition, en lieu et place de Dioncounda Traoré, considéré, lui, comme étant imposé par la Cedeao.
L’enquête de la Cedeao, en tout état de cause, ne déplait pas auxs Maliens, d’une manière générale, qui souhaitent, eux, connaître la vérité autour de cette triste affaire qui a profondément écorné l’image de respectabilité de notre pays.
« Si on veut faire la lumière sur ce drame national, ça doit passer par une enquête sérieuse. Le pays en a besoin pour son crédit même », a renchéri ce cadre de banque qui redoute un isolement de notre pays.
Suite à cette agression sauvage et barbare sur la personnalité incarnant la première institution du pays, le besoin de vérité est fortement ressenti par les Maliens qui ont affirmé majoritairement leur indignation face à ce qu’ils ont qualifié « d’acte inqualifiable et intolérable ».
Pourra-t-on connaître un jour toute la vérité autour de cette affaire ?
C’est ce que souhaite le citoyen lambda qui pense sans ambages que les auteurs et les commanditaires de ce drame national, pour la dignité nationale doivent payer leur forfait.
Déjà, dans les coulisses, on dit que l’enquête sera rondement menée, d’autant qu’au sein de l’organisation sous régionale, aucune piste ne sera écartée. On est donc parti pour l’interrogatoire de plusieurs personnes et le recoupement de nombreux faits, des plus anodins aux plus compliqués, pouvant déboucher sur des indices concordants.
La Cedeao se fera-t-elle renforcer par des enquêteurs onusiens ?
Nul ne le sait. Une chose est  certaine,  l’agression de Dioncounda Traoré est intervenue alors que des inspecteurs onusiens se trouvaient en Côte d’ivoire. Ils n’ont pas manqué de condamner l’acte et de soumettre de nouvelles voies pour la résolution de la crise malienne. Beaucoup d’observateurs estiment qu’il s’agit pour les inspecteurs onusiens de privilégier l’arme des sanctions ciblées contre les personnes soupçonnées de graves entorses contre la transition.
Attendons de voir.
F.M

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10 COMMENTAIRES

  1. la CEDEAO va t’il enqueter aussi sur les massacres d’agueléhoc, les crimes et viols au nord du mali et les attaques commises par les berets rouges du 30 avril au 1er mai?

    • Ca ne sert à rien de détester la cdeao, l’intolérance et la haine prospèrent dans l’ignorance, la stupidité et le faut nationalisme, tous ceux qui sont contre une intervention de la cdeao sont des faux patriote, l’urgence est de retrouver notre intégrité territoriale et non pas la prolongation de la durée du transition. Même si la cdeao ou l’ONU nous impose un chinois pour diriger la transition on doit l’accepter si au finish on retrouvera l’intégralité de nos terre occupée.
      Quand à sanogo l’histoire retiendra de lui comme un indigne qui a été la complice de la partition de notre pays un incapable qui préfère resté à kati au lieux d’aider nos parents qui souffre au nord du pays, en deux mois il est devenu milliardaire même Bongo n’a pas fait mieux alors qu’il se disait humble et contre la corruption.

  2. Normal, il dormait dans les bureaux de la CEDEAO à Koulouba, en attendant de voir Blaise Compaoré et Alassane Ouattara en rêve. Seulement pour lui, le réveil a été douloureux et cauchemardesque: il a vu arriver des Maliens!

  3. LA CEDEAO COUPABLE…

En effet, aucune loi malienne ne dit que Dionkounda Traoré, l’ex-président intérimaire, continue ou du moins puisse présider la transition au Mali comme le prétend la CEDEAO. Que cette CEDEAO cesse de dire du n’importe quoi en ce qui concerne la constitution malienne. Effet, cette CEDEAO vient d’imposer sa décision au peuple malien comme elle entendait le faire, à tout prix, concernant le maintien de Dionkounda Traoré à la tête du pouvoir de transition au Mali. La CEDEAO et toute la communauté internationale doivent tirer la meilleure leçon de ce qui est arrivé hier, car la majeure partie du peuple malien ne veut pas du maintien de Dionkounda à la tête de la transition. Seule l’ex-majorité, le FDR et ses membres qui ne représentent désormais qu’eux-mêmes sont pour le maintien de Dionkounda Traoré. Et voilà pourquoi c’est plus que nécessaire que les maliens eux-mêmes se concertent lors d’une convention nationale pour choisir un président consensuel pour diriger ce pouvoir de transition. Et c’est sans doute là la seule issue favorable de la crise au Mali. La CEDEAO est donc la seule responsable de ce qui est arrivé à ce malheureux de Dionkounda Traoré hier…

    LA SITUATION AU MALI : POURQUOI…

    Pourquoi toute la communauté internationale, dans une complicité coupable et honteuse, veut-elle sacrifier le Mali, notre chère patrie, à cause d’une seule personne? Que c’est absurde! La CEDEAO ne fait que berner le reste de la communauté internationale qui elle aussi ne fait que la suivre bêtement en ce qui concerne la situation au Mali. Au lieu de rester à distance pour accuser à tort la majorité du peuple malien qui ne veut pas de ce maudit et traître de Dionkounda Traoré comme président de la transition au Mali, vous feriez mieux de venir constater vous-mêmes la vraie version des faits au Mali. Nous vous assurons que votre surprise sera grande… Ainsi vous allez cesser de nous distraire comme vous l’avez toujours fait depuis le coup d’État du 22 mars 2012 en menaçant le Mali de sanctions et de lui couper toutes les aides de façon concertée favorisant ainsi la prise par les rebelles de tout le reste des localités du Nord Mali. Si vous nous aviez fait économie de toutes ces menaces de sanctions et d’aides coupées, nous aurions à coup sûr bouté tous ces rebelles hors d’Aghel Hoc, de Ménaka et de Tessalit. C’est après cela que la communauté internationale devrait demander aux militaires du CNRDRE de rentrer dans les casernes et de remettre ainsi le pouvoir aux civils… La communauté internationale va payer cher cette erreur monumentale qu’elle a commise à l’égard du Mali, car le “MNLA” qui disait l’aider dans sa lutte contre “AQMI”, une fois l’indépendance de ” l’Azaouad ” acquise, se trouve en minorité et aux abois face à “AQMI” et “ANSARDINE” qui veulent imposer la “Charia ” dans “l’Azaouad “. La communauté internationale s’est alors fait prendre à son propre piège…

      • Pensez-vous que ces mlillitaire on eu envis de retourner dans leur caserne ? NON! deja ils ont pris plaisir aux salons et aux voitures climatise,donc le probleme du NORD est oublier depuis.
        Seul le bon dieu pourra sauver la maintenant.

  4. ils doivent tous perir en prison les mariko et amion guindo égoïstes qu’ils sont ennemis jurés du mali qu’ils sont
    le peuple trainera leurs cadavres dehors dans les plus brefs delais.
    mariko qui a échappé a moussa traore ne va pas échapper au peuple souverain blessé au plus profond de son orgueil
    les membres d’une famille doivent-ils molester le chef de famille quelque soit leur rapport? malédiction à tous ceux qui sont mélés à cette agression de près ou de loin

    • PETIT VOLEUR DE LA REPUBLIQUE ! NOUS MOURRONS POUR TOUT CHANGER AU MALI . NOUS VENDRONS NOS VIES INCHALLA !

    • Avec le premier ministre en tete,car lui il est venu pour venger sa belle famille,ainsi faire plaisir a GMT

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