Deuxième réunion du groupe de contact sur le Mali : Communiqué final

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Désiré Kadré Ouédraogo, Président de la Commission de la CEDEAO

1. A l’invitation de Son Excellence Monsieur Blaise COMPAORE, Président du Burkina Faso, Médiateur de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) dans la crise malienne, la deuxième réunion du Groupe de contact pour le Mali s’est tenue à Ouagadougou, le 7 juillet 2012.

2. Etaient présents à cette réunion :

– SEM Thomas Boni YAYI, Président de la République du Bénin ;

– SEM Blaise COMPAORE, Président du Burkina Faso ;

– SEM Alassane OUATTARA, Président de la République de Côte d’Ivoire ;

– SEM Mahamadou ISSOUFOU, Président de la République du Niger ;

– SEM Goodluck Ebélé JONATHAN, Président de la République Fédérale du Nigeria ;

– SEM Faure Essozimna GNASSINGBE, Président de la République Togolaise ;

3. Ont été entendus par le Groupe de contact en qualité d’invités, le Gouvernement de Transition de la République du Mali, représenté par Madame Rokiatou Guikine TRAORE, Ministre de l’Intégration Africaine et des Maliens de l’Extérieur, ainsi que les représentants des forces vives et de la société civile notamment :

– l’Assemblée Nationale ;

– le Haut Conseil des Collectivités territoriales ;

– les partis et formations politiques représentés ou non à l’Assemblée Nationale : ADEMA/PASJ, URD, PARENA, PDES, UDD, UMAM, CNAS-FASO HERE, UFDDP, CODEM, PSP, URP, CR, PE.
– le Collectif des Ressortissants du Nord (COREN) ;

– la CAFO ;

– la FENACOF ;

– le Réseau paix et sécurité des femmes de l’espace CEDEAO/Mali ;

– l’Alliance des femmes pour un Mali uni ;

– l’APDF ;

– la Maison de la Presse du Mali ;

– la centrale syndicale UNTM

– le secteur privé ;

– le Conseil national des jeunes.

4. Le Président de la Commission de la CEDEAO, Monsieur Kadré Désiré OUEDRAOGO, le Président de la Commission de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA), Monsieur Cheick Adjibou SOUMARE, le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies, Monsieur Saïd DJINNIT et le Représentant de l’Union Européenne, Monsieur Manuel LOPEZ BLANCO ont également participé aux travaux en qualité d’observateurs.

5. La réunion du Groupe de contact sur le Mali s’est tenue conformément à la recommandation du 41ème Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO, tenu à Yamoussoukro, en République de Côte d’Ivoire, les 28 et 29 juin 2012, et visait à faciliter la mise en oeuvre des recommandations pertinentes de ce Sommet, à savoir, rétablir l’intégrité territoriale du Mali, sécuriser les institutions et assister le Mali pour l’organisation d’élections présidentielles justes, transparentes et crédibles sur la base d’une feuille de route.

6. Afin de favoriser la mise en oeuvre de ces objectifs, les Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO ont mandaté le Médiateur, avec le soutien du Groupe de contact, de mettre urgemment en place un cadre de consultation avec la participation de toutes les parties prenantes notamment les forces vives et la société civile.

7. A cette occasion, les membres du Groupe de contact ont entendu les messages du Gouvernement, des Forces vives et de la Société civile de la République du Mali. Dans leurs messages, les différents acteurs de la vie sociopolitique malienne ont exprimé leur profonde préoccupation face à la persistance de la double crise sécuritaire et institutionnelle que vit le Mali depuis le début de l’année 2012. Ils ont, en particulier, souligné les souffrances subies par les populations du nord du Mali du fait de l’occupation de cette zone par des mouvements armés et des groupes criminels et ont exprimé leur solidarité à leur égard.

8. Les acteurs maliens ont également condamné sans appel la destruction par les mouvements armés des biens culturels, notamment les lieux saints de Tombouctou qui font partie du patrimoine culturel mondial. Ils ont appelé à une action diligente de la CEDEAO et de la communauté internationale pour mettre fin aux violences contre les populations, aux destructions et au fanatisme religieux.

9. Concernant le processus de sortie de crise, les acteurs sociopolitiques maliens ont réitéré leur volonté de trouver une solution rapide de sortie de crise. A cet égard, ils ont souligné l’urgence d’oeuvrer à la stabilisation des institutions républicaines et la nécessité de former un gouvernement d’union nationale, ainsi que l’urgence de réorganiser et de renforcer les capacités opérationnelles de l’Armée avec le concours de la CEDEAO et de la communauté internationale.

10. Les Chefs d’Etat du Groupe de contact et le Médiateur ont pris acte des préoccupations et des visions de sortie de crise exprimées par les acteurs sociopolitiques maliens et, après délibération, sont parvenus aux conclusions, recommandations et décisions suivantes :

I. De la nécessité d’une consolidation de l’ordre constitutionnel et de la continuité de l’Etat

11. Le Groupe de contact se réjouit du retour à l’ordre constitutionnel au Mali. Il demande à la CEDEAO de prendre des mesures spécifiques, de concert avec le Gouvernement malien, afin de protéger et de consolider les institutions de la République et d’assurer leur fonctionnement régulier.

12. Il invite également la CEDEAO à appuyer le Gouvernement de la République du Mali en vue d’organiser le retour au Mali du Président de la République par intérim, Son Excellence Monsieur Dioncounda TRAORE, et d’assurer sa protection et son intégrité physique.

13. Afin de favoriser la stabilité politique et de créer les conditions propices à une sortie de crise apaisée, les Chefs d’Etats membres du Groupe de contact soutiennent la demande des forces vives du Mali y compris la classe politique et la société civile et les invitent à procéder à des consultations et à formuler au Président de la République par intérim des propositions en vue de la formation avant le 31 juillet 2012 d’un gouvernement d’union nationale chargé de la mise en oeuvre d’une feuille de route de sortie de crise. Par ailleurs, ils exigent que toute la lumière soit faite sur l’agression physique contre le Président Dioncounda TRAORE et que des poursuites soient engagées contre les auteurs de cette agression.

14. Les Chefs d’Etats membres du Groupe de contact expriment leur vive préoccupation quant à la situation vécue par les populations vivant au Nord du Mali du fait de l’occupation de cette partie du pays par des mouvements armés et de l’absence des services de l’Etat. Ils lancent un appel pressant au Gouvernement du Mali, afin qu’il prenne les mesures nécessaires, avec l’appui de la CEDEAO, pour rétablir l’autorité et l’administration de l’Etat sur l’ensemble du territoire national.

15. Les Chefs d’Etat membres du Groupe de contact exhortent le Gouvernement malien à adopter, sans délai, une feuille de route devant conduire à une sortie de crise apaisée par le recouvrement de l’intégrité territoriale et l’organisation d’élections justes, transparentes et crédibles auxquelles le Président par intérim, le Premier Ministre et les membres du Gouvernement de transition ne seront pas candidats.

16. Les Chefs d’Etat membres du Groupe de contact exhortent le Gouvernement malien à saisir l’Assemblée Nationale en vue de la prorogation du mandat des membres du Haut Conseil des collectivités territoriales et du Conseil Economique, Social et Culturel.

II. De la gestion de la crise au Nord du Mali

17. Concernant la crise sécuritaire au nord du Mali, le Groupe de contact rappelle que l’intégrité territoriale et la souveraineté du Mali, ainsi que la laïcité de l’Etat et la liberté de religion sont non négociables. Il lance un appel solennel à l’ensemble des acteurs sociopolitiques maliens, y compris aux mouvements armés occupant abusivement le nord du pays, afin qu’ils privilégient le dialogue et oeuvrent de concert pour préserver la cohésion sociale et l’unité nationale. Il exhorte, par conséquent, les mouvements armés maliens à se démarquer des groupes terroristes et de tout extrémisme, afin de permettre un dialogue inclusif et une sortie de crise rapide.

18. Les Chefs d’Etat membres du Groupe de contact encouragent le Gouvernement malien à mettre en place une structure nationale chargée d’engager avec les mouvements armés du nord du Mali des pourparlers de paix sous les auspices du Médiateur de la CEDEAO, afin de rechercher, par le dialogue, des solutions politiques négociées à la crise.

19. Ils exhortent la CEDEAO à apporter un soutien pour le renforcement des capacités de l’Armée malienne, afin de lui permettre de s’acquitter de sa mission régalienne de défense du territoire national et de protection des institutions, des personnes et des biens.

20. Le Groupe de contact invite le Gouvernement malien à établir une coopération dynamique et soutenue avec la CEDEAO, l’Union africaine et l’Organisation des Nations Unies en vue d’une gestion efficace de la crise au nord du Mali. A cet égard il exhorte le Président de la République par intérim à adresser sans délai une requête à la CEDEAO et aux Nations Unies en vue du déploiement d’une force de la CEDEAO pour soutenir l’Armée malienne dans sa mission régalienne de défense du territoire national.

III. De la protection des droits civils, économiques, sociaux et culturels

21. Les Chefs d’Etat membres du Groupe de contact sur le Mali rappellent au Gouvernement malien, aux mouvements armés occupant le Nord du pays et à tous les autres acteurs sociopolitiques maliens leurs obligations de respecter et de faire respecter les droits humains et les libertés fondamentales, conformément à la Constitution malienne et aux instruments internationaux auxquels le Mali a souscrit. Ils les engagent à prendre les mesures nécessaires pour garantir le respect des droits individuels et collectifs sur l’ensemble du territoire malien.

22. Ils les invitent, instamment, à prendre les mesures nécessaires pour garantir l’accès des populations aux services sociaux de base, en particulier, l’éducation, la santé, l’eau et l’alimentation.

23. Par ailleurs, les Chefs d’Etat du Groupe de contact, très préoccupés par la situation humanitaire tragique dans le Nord du Mali, lancent un appel pressant à la Communauté internationale, pour apporter une aide humanitaire d’urgence aux populations du nord du Mali et aux personnes déplacées ou réfugiées dans d’autres pays, et l’exhorte à leur fournir une assistance humanitaire accrue et à soutenir la création d’un fonds d’assistance humanitaire. A cette fin, ils demandent aux mouvements armés occupant le nord du Mali de faciliter les opérations d’assistance humanitaire engagées sous l’égide de la Communauté internationale. Ils les tiendront responsable e toute dégradation de la situation humanitaire dans le nord du Mali.

24. En outre, ils encouragent le Gouvernement malien à prendre les dispositions utiles pour renforcer sa coopération avec l’ensemble des partenaires techniques et financiers du Mali, afin de préserver le tissu économique du pays et de répondre aux besoins fondamentaux des populations maliennes sans exclusive.

IV. Des mesures d’apaisement et de confiance

25. Le Groupe de contact sur le Mali lance un appel pressant à toutes les parties prenantes à la crise malienne pour un arrêt complet des hostilités avant le début du mois de Ramadan. Il appelle les mouvements armés occupant le Nord du Mali à mettre fin immédiatement à la destruction des monuments historiques de Tombouctou et invitent la communauté internationale à créer un fonds spécial destiné à la restauration et à la préservation de ces monuments qui sont classés dans le patrimoine mondial des biens culturels. Il demande la libération immédiate de toutes

les personnes arbitrairement détenues. Il demande en outre à la Cour pénale internationale (CPI) de procéder aux investigations nécessaires à l’identification des auteurs de crime de guerre et à engager les poursuites nécessaires à leur encontre.

26. Les Chefs d’Etat membres du Groupe de contact exhortent vivement le Gouvernement du Mali à adopter, avant la fin du mois de juillet 2012, une feuille de route de sortie de crise, en concertation avec le Médiateur de la CEDEAO.

27. Les Chefs d’Etat réitèrent la décision du 41ème sommet de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO de déployer les forces en attente de la CEDEAO au Mali dans les meilleurs délais pour aider à la stabilisation des institutions et à la restauration de l’intégrité territoriale du Mali.

28. Ils encouragent le Gouvernement malien, les mouvements armés occupant le Nord du Mali, ainsi que les autres acteurs sociopolitiques maliens à mettre pleinement en oeuvre les dispositions pertinentes de la résolution 2056 (2012) du Conseil de sécurité des Nations Unies du 5 juillet 2012.

29. Les Chefs d’Etat membres du Groupe de contact rappellent que tous ceux qui s’opposeront au bon déroulement de la transition et aux décisions de la CEDEAO s’exposeront à des sanctions individuelles ou collectives.

Ouagadougou, le 7 juillet  2012 ;
Le Groupe de contact sur le Mali.

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32 COMMENTAIRES

  1. Et oui et le feuilleton continue: Le Mali un sit com à ne pas rater, le Mali tous les jours sur tous les médias du monde, le Mali d’autres feuilletons sur vos écrans, dans vos journaux, le Mali un feuilleton qui bat tous les records

  2. Je ne suis ni pour Jean ni pour paul s’ils veulent qu’ils brulent le Mali. il y’a un adage qui dit aulieu d’accuser la ou tu es tombe il faut plutot accuser la ou tu as trebuche. Le seul et unique responsable de cette situation est ATT et ses compagnons.Non seulement Ils sont responsables de l’humilliation que le peuple est entrain de subir mais aussi Ils sont responsables des morts d’hommes et de femmes de cette crise au Mali.Ils repondront devant Dieu.Il y’a eu crise partout en Afrique de l’ouest mais le traitement du cas malien a ete le plus humiliant. ils s’asseyent sur leurs fesses pour nous demander de partir quelle honte.C’est pourquoi le General lassana Conte de la Guinee conakry en son temps a qualifie la CEDEAO comme etant le syndicat des chefs d’etat. 😳 😳 😳 😳 😳 😳 😳 😳

  3. le ennemi du mali cet maliens eux même le CEDEAO doit lasser le malien se deturier Lure paye comment somali comme ca on le Lesse pas alle au senegale ni au cotdivoire ni Burkina ni Niger ni Mauritanie comme ca ils compranderon dans lur merde puis que ils veut pas que on les aid casson plus le têt pour mali il faut les lasser crever

  4. C’est vraiement honteux chaque jour qui passe le peuple se sent himulier a cause de ces traitres politisiens

    LE PEUPLE MALIEN VA SOUVRIR CAR NOTRE DESTIN EST DANS MAIN DE NOS ENNEMIS sinon pour quoi ne pas donner le temp au gouvernement de CMD que dieu benisse le mali

  5. repondre à papy
    si le pm et son gouvernement ne font pas le boulot quelqu’un doit le faire à leur place.Il n’ya pas d’armée combien de temps les populations du nord tiendront avec les maladies ?
    Ni tissé i bé boyé.

  6. les partisans de sanogo n’ont qu’à bien lire le document et ils se rendront compte que malgré les fanfaronnades du Gouvernement et des putschistes ,ils avaient été représenté par un ministre …..vous voulez tromper qui à la fin? bande de semi-analphabètes…..

  7. Le Président a refusé d’aller à Ouagadougou… Le PM a refusé d’aller à Ouagadougou… ❗ Maintenant, attendons la déclaration solennelle de son Excellence Dioncounda Traoré, suivie de celle non moins solennelle de son Excellence le PM Cheick Modibo Diarra. 😀

    S’ils ne font pas de déclaration… Alors, là… il y a un vrai problème. 🙁 🙁 🙁

    • il faut bien lire le document …le gouvernement était représenté par un ministre…….est-ce que tu sais comment ce gouvernement a été formé? arrêtez ce nationalisme à 2 sous alors que les 2/3 du pays sont occupé et l’autre tiers sous le joug des apprentis dictateurs de kati et complices…….

  8. NE PAS CRÉER DE FRONTIÈRES ENTRE LES CŒURS DES SŒURS ET FRÈRES DE LA FAMILLE MALIENNE

    Bonjour,

    Vous savez, toutes les communautés doivent s’ouvrir les unes aux autres. N’oubliez pas que nous sommes à l’ère des réseaux et des communautés sans frontières à plus forte raison créer des frontières entre les cœurs des sœurs et frères de la famille Malienne.

    CERTAINS MALIENS DOIVENT SE RESSAISIR POUR QUE TOUS, ENSEMBLE, LES MALIENS EMPRUNTENT LE CHEMIN DE LA PAIX, DE LA TOLÉRANCE, DE LA COHÉSION, DE LA RÉCONCILIATION ENTRE COMMUNAUTÉS ET ENTRE MALIENS, DE L’ENTENTE ET DE L’UNITÉ NATIONALE.

    J’AI DÉJÀ LANCÉ (ET JE LE RELANCE) UN APPEL A TOUS LES MALIENS, SANS EXCEPTION, POUR CE FAIRE.

    Bien cordialement
    Dr ANASSER AG RHISSA
    EXPERT TIC ET GOUVERNANCE
    E-amil: [email protected]

  9. Mes chers compatriotes, je vous exhorte de tout cœur à la retenue. Les indignes fils du Mali qui sont partis a Ouaga avec la complicité de la CDEAO font de la provocation pour que les dignes maliens une fois de retour lèvent la main sur eux. Le but recherche est le même effet qu’à subit le Mali en la personne du Président Dioncounda, ne leur donnons plus JAMAIS l’occasion de rabaisser le nom et l’image du mali a travers le monde.
    Contentons nous, que nous avons notre gouvernement en place, nos forces armées et de sécurités à nos cotes et que le digne peuple malien vaque quotidiennement à leurs besoins en toute sécurité. Aucune personne ou soldat étranger dans ce monde n’aura l’audace de descendre a Bamako retirer par force un ministre de son fauteuil pour mettre par force un nouveau ministre désigne par la CDEAO a sa place, cela ne se fera jamais.
    Laissons les aigris crier sur tous les toits du monde et continuons tranquillement notre chemin de sortie de crise avec les vrais amis du Mali et Inchala nous trouverons des solutions CONCRETS à nos problèmes.
    J ‘exhorte vivement le peuple malien de ne pas répondre à cet énième provocation des indignes maliens en connivence avec des ennemis étrangers qui aiment voir le Mali souffrir. D’ou qu’ils soient, ils font de la provocation et cherchent coute que coute a ternir l’image du Mali dans le seul but de faire croire au reste du monde que les institutions de la république sont faibles que les ex membres du CNRDE sont les instigateurs des violences sur leur personnes et qu’il faut OBLIGATOIREMENT envoyer des soldats étrangers a Bamako.
    Ne leur donnons JAMAIS cette occasion car ils ne méritent aucune attention du peuple malien ni du reste du monde. Il ne faut JAMAIS laisser ce plan de violence machiavélique avoir les effets escomptes par les vrais ennemis du Mali.
    Merci.

  10. LA CEDEAO NE VEUT PAS ARRACHER AUX MALIENS LEUR SOUVERAINETÉ, ELLE LES ÉPAULE POUR L’ASSUMER. AUX MALIENS DE PRENDRE LEURS RESPONSABILITÉS ET D’ASSUMER LEUR CITOYENNETÉ A TRAVERS LA GOUVERNANCE PARTICIPATIVE (PARTICIPER AUX DÉCISIONS A TOUS LES NIVEAUX) ET LA DÉMOCRATIE

    Bonjour,
    Après ce mini sommet de la CEDEAO consacré au Mali, plusieurs Maliens se posent des questions sur sa pertinence et ont l’impression que la CEDEAO leur arrache une partie voire toute leur souveraineté.

    Certainement pas, ce sommet a été très utile car il a permis à certaines parties prenantes Maliennes de s’exprimer et a montré que la CEDEAO ne veut pas arracher aux Maliens leur souveraineté.

    Le Mali appartient aux Maliens, la CEDEAO en est consciente, c’est pourquoi la constitution finale du gouvernement d’union nationale est restée sans réponse car c’est aux Maliens de choisir leurs dirigeants.

    La CEDEAO a proposé aux Maliens de faire des propositions et des consultations entre Maliens, les semaines à venir. De ces dernières, naîtra un nouveau gouvernement.

    J’espère qu’il sera juste une extension du gouvernement actuel, pour les raisons invoquées dans ma proposition d’équipe gouvernementale, dont, plus de stabilité et pour une rapidité de prise de décisions pour répondre aux besoins des Maliens car l’équipe actuelle connait déjà les dossiers.

    Que les Maliens contribuent (citoyenneté) à ces consultations et que le Premier Ministre et le Président prennent leurs responsabilités, ainsi sera proposé un gouvernement, qui, de toute façon, ne conviendra pas à tous les Maliens (il y en aura toujours qui trouveront à dire).

    L’ESSENTIEL, C’EST D’ACCEPTER UN CONSENSUS PERTURBANT LE MOINS POSSIBLE LES INSTITUTIONS ET QUI RÉPONDE AUX BESOINS DES MALIENS, QUI SE RÉSUMENT A PROPOSER UNE SOLUTION DURABLE A LA CRISE ET A PRÉPARER DES ÉLECTIONS PROPRES ET DÉMOCRATIQUES.

    Bien cordialement
    Dr ANASSER AG RHISSA
    EXPERT TIC ET GOUVERNANCE
    E-mail: [email protected]

  11. Les vrais ennemis du Mali sont partis a OUAGADOUGOU ils doivent etre executer a leur retour ce sont des traitres voleurs opportunistes 😳 😳 😳 😳 😳 😳 😳 😳

  12. il exhorte le Président de la République par intérim à adresser sans délai une requête à la CEDEAO.

    on donne des ordre à notre président.

    Le Mali sous Tutelle de Alasane c’est très grave.

    CEDEAO une communauté économique.

    je veux savoir les textes qui leurs donnent droit d’ingérence politique.

    on attend la réaction des vrai hommes politiques du mali sur le communiqué finale.
    Il ne suffit pas de nous dire que je suis pas aller au sommet pour sauver notre honneur. Mais d’agir en vrai homme politique qui défend ses convictions.

    On compte sur ceux d’entre vous encore qui portent encore leurs culotte.

    Maintenant merci la CEDEAO de nous avoir montrer le visage et la position de tout un chacun (politique, force vive et syndicat)

    Le peuple du Mali de toute les façons saura sanctionner au moment venu.

    • exhorte ca veu dire une demande pressante mais cela nest pas un ordre. il faut de temps en temps aller voir le dico

      • Monsieur le français on est pas là pour faire la promotion de la langue française.

        Donc tu crois vraiment que j’ignore le sens de ce mot!

        Dans une phrase qui contient ce mot et qui fini en disant “sans délai” alors là c’est un ordre qu’on te donne.

        Crois tu qu’en politique on se parle en littéraire mal heureux. il y a ce qu’on appelle les paraboles dans un langage.

        Maintenant si tu n’as pas idée sur ce qui nous arrive c’est pas la peine d’être ici sur ces commentaires.

        Va plutôt dans ta salle de classe corrigé la feuille de tes élèves.

        Cordialement,

  13. Moi a sa place je ne demissionerais pas. Parceque c’est l’objective recherche par les ennemis du Mali. CMD doit durcir sa facon de gouverner c’est le seul moyen de travailler dans ce pays plein d’opportunistes.C’est pas a la CDEAO de nous imposer leur lois s’ils veulent qu’ils nous sanctionnent ils ferront les frais aussi. Combien de milliards les operateurs economiques maliens apportent a l’economie de ces pays a travers les importations seulement. Ce fameux groupe de contact s’etait rendu en Guinee pendant la crise guineenne pourquoi ils ne viennent pas au Mali et ils nous demandent de partir c’est un manque de respect pour le peuple. Qu’ils aillent au diable la CDEAO ou pas le Mali vivra.Mais j’enveus aux apatrides qui ont fait le deplacement pour ternir l’image de notre pays. Ce sont ces meme apatrides qui sont les causes de nos problemes. Ils veulent semer la meme pagaille qu’ils ont fait au temps d’ ATT en integrant n’importe qui dans notre armee. L’armee etait constituee par les apatrides qui ont deserte avec Armes et bagages. Aucune armee au monde ne pourra resister a une desertion massive dans son rang. Soyons objectives les ennemies du Mali sont les maliens eux memes.Tout le monde veut profiter de la chose publique. Si c’est vrais qu’ils sont des patriotes ils n’ont pas besoin d’etre ministres pour apporter leur contributions a la resolution de la crise. Les vrais patriotes sont entrain de travailler nuit et jour pour ca. Eux ils ne reclament pas les postes ministeriels. Ils doivent etre executer a leur retour a Bamako.Ce sont de ennemies de la nation.

    • je pense ke ta pas bien compris….. actuellement le gouvernement malien a fait koi? rien…que de se promener de pays en pays sans resultat car vue la positiobn de LONU de la CEDEAO et les grandes puissance on na pas bouge. La nature a horreur du vide si ton gouvernement ne gouverne pas alors toutes les tentations vont venir. Que le gouvernement montre quil maitrise reellement les choses par exemples: Decision sur les berets rouges,la crise economique, comment on negeocie (qui du gouvernement malien sera envoye). Delais maxi des negociations etc….. Rien de tout ca nest visible

  14. On ne laissera jamais le mali dans les mains des putschistes et de leurs supporteurs.
    VIVE LE MALI DANS UNE COMMUNAUTE INTERNATIONALE

  15. vive la CEDEAO
    vive l’UA
    les maliens pensent que le monde entier est fou comme eux, sinon comment penser qu’on va résoudre le problème au nord avant celui du sud: c’est tout simplement absurde. ce sont les bêtises au sud notamment le coup d’État qui a fait chuter le nord du mali
    alors CEDEAO, UA, ONU continuez ànous aider n’écouter pas les ignares et les aigris sans oublier les assoiffés de pouvoir(ibk, mariko, mountaga etc); le mali a besoin de vous sinon sa disparition ne fait aucun doute!!!
    aidez nous, aidez nous contre nous mêmes

  16. Mis en garde:
    la cédéao avait bien fait de donner au premier ministre: plein pouvoir, et maintenant elle commence à gâter tout; parce que en lui retirant ce plein pouvoir et en le donnant au président dioncounda veut dire; le retour du parti Adema-pasj au pouvoir le parti qui à la base de tous nos maux, ce qui ne vas plaire au peuple Malien notamment l’armée.

  17. PROPOSITION D’EXTENSION DU GOUVERNEMENT ACTUEL DE TRANSITION DE QUELQUES MINISTRES PUIS CRÉATION D’UN CONSEIL CONSULTATIF GLOBAL INDÉPENDANT ÉTENDU AUX RÉGIONS

    Bonjour,

    Associer la population du Mali aux décisions et à la sécurité est primordiale. Ainsi, elle épaulera le gouvernement pour apporter une solution durable à la crise du Mali.

    Pour ce faire, d’une part, la stabilité et la gouvernance des institutions sont très importante, en particulier la présidence et le gouvernement de transition actuels doivent être stabilisés et avoir le pouvoir de décision et d’autre part, c’est une excellente idée que le gouvernement de transition ait proposé de créer un conseil élargi de concertation servant de cadre de dialogue.

    1. STABILITÉ DES INSTITUTIONS ET DE LEURS GOUVERNANCES

    La stabilité des institutions étant nécessaire et compte-tenu du fait que la CEDEAO et des forces vives du Mali souhaitent un gouvernement d’union nationale, il serait judicieux de partir du gouvernement de transition actuel et de lui ajouter quelques ministres, je propose quatre ministres, d’ouverture aux forces vives, trois pour la classe politique et un pour la société civile.

    Je propose que le Ministre issu de la société civile soit un Ministre d’Etat qui s’occupera des problématiques de l’intégrité territoriale et du développement local. Ce qui permettra de positionner ces problématiques comme préoccupation majeure du nouveau gouvernement et du Mali.

    L’avantage de l’EXTENSION DU GOUVERNEMENT ACTUEL DE TRANSITION, c’est de ne pas perturber la seule stabilité dont dispose aujourd’hui le Mali, à savoir le gouvernement de transition actuel. Ayant déjà été au courant des dossiers pendant plus de deux mois, en gardant le gouvernement actuel, les décisions futures seront prises plus vite si la gouvernance se stabilise et a le pouvoir de décision.

    PLUSIEURS RAISONS MILITENT CONTRE LE FAIT DE TOUCHER A CETTE STABILITÉ, A SAVOIR :

    (1) l’iniquité : supposons qu’on veuille changer certains ministres de la transition, sur quels critères se baser pour le faire sachant que la transition n’a fonctionné que très peu de temps.

    (2) plus d’instabilités et la transition s’allongera : si plusieurs ministres de la transition sont changés ou tout le gouvernement de transition actuel change, il y aura plus d’instabilités car il faut un temps d’adaptation aux dossiers et le Mali sera probablement obligé d’augmenter la période de transition.

    2. CONSEIL CONSULTATIF GLOBAL INDÉPENDANT

    C’est une excellente idée que le gouvernement de transition actuel a eu en proposant de créer le conseil élargi de concertation servant de cadre de dialogue.

    Mais, malgré le fait que ce conseil consultatif intègre la société civile, des dignitaires religieux, des opérateurs économiques, des militaires et des acteurs politiques, n’est-il pas judicieux de créer un tel conseil dans chaque région du Mali, à travers un comité régional de compromis, avec un conseil consultatif global indépendant centralisant les décisions issues de ces comités, ce dernier coopérant avec le gouvernement de la transition ?

    Sûrement, l’intérêt étant de disposer de bilans périodiques reflétant les avis de tous les Maliens.

    3. SAUVER DURABLEMENT LE MALI

    De l’engagement de tous les Maliens dépend l’unité et la réconciliation de la famille Malienne, qui doit compter sur ses membres pour garantir sa stabilité et la sauver durablement.

    Bien cordialement
    Dr ANASSER AG RHISSA
    Expert TIC et Gouvernance
    [email protected]

  18. Ce sommet n’a même pas son sens puisque ce n’est que la reprise des décisions déjà prises ça et là. Vraiment c’est grave, cette CEDEAO doitdoit être purement et simplement dissoute ou soit le MALI doit se retirer de cette communauté qui ne rapporte absolument rien que des espoirs sans aucune action concrète.
    les maliens ont intérêt à checher des voies et moyens pour une sortie de crise et laisser la CEDEAO continuer de tenir des rencontres inutiles pour dire la même chose chaque semaine.
    la faute n’est la CEDEAO mais les politiens véreux et disqualifiés et une société civile politisée qui ont effectué sur OUAGA qui doivent s’expliquer.
    Le président de la transition et le Premier ministre ont bien fait de ne pas aller faire du tourisme à OUAGA alors que l’urgence est de chasser les terroristes et dimunuer la souffrance des populations au Nord du MALI.
    Il faut que la CEDEAO comprenne que le MALI n’a pas besoin d’un soit disant gouvernement consensuel mais de l’appui des partenaires pour sortir de cette crise qui n’a que trop durée mais cette institution sous régionale continue à jouer au sourd et l’entêtement en défiant le vrai problème du MALI pour se focaliser sur le Gouvernement.
    Vive le MALI sans CEDEAO et vivement une CEDEAO dissoute qui a montré ses limites devant l’histoire et la nation malienne!

  19. dans tout ce qui il ont dit personne na dénonce le fais que blais a envoie son hélico pour allé cherche le chef des rebelle
    et la violation de l es passe aérien
    honte a touts ce qui sont déplace pour ce somme
    ct que des apatride

    • vive la CEDEAO
      vive l’UA
      les maliens pensent que le monde entier est fou comme eux, sinon comment penser qu’on va résoudre le problème au nord avant celui du sud: c’est tout simplement absurde. ce sont les bêtises au sud notamment le coup d’État qui a fait chuter le nord du mali
      alors CEDEAO, UA, ONU continuez ànous aider n’écouter pas les ignares et les aigris sans oublier les assoiffés de pouvoir(ibk, mariko, mountaga etc); le mali a besoin de vous sinon sa disparition ne fait aucun doute!!!
      aidez nous, aidez nous contre des faux gars comme ce faux traore aigrilen de

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