De retour d’Ouaga après la Réunion du Groupe de contact : Mme Traoré à Paris pour rendre compte au président Dioncounda Traoré

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Sur instructions du Premier ministre, le ministre des Maliens de l’Extérieur et de l’Intégration Africaine, Madame Traoré Rokiatou Guikiné, a rencontré, le mardi 11 décembre à son hôtel parisien, le Président de la République.

Mme Traoré Rokia Guinkiné

Le Premier Ministre, Cheick Modibo Diarra, a demandé à Madame le Ministre des Maliens de l’Extérieur et de l’Intégration Africaine, d’aller rendre compte au Président Dioncounda Traoré du déroulement de la Deuxième Réunion du Groupe de Contact de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) sur le Mali, le Samedi 7 juillet 2012 à Ouagadougou. Madame Traoré Rokiatou

A sa sortie d’audience, Madame Traoré a confié que les échanges ont été fructueux. Elle a révélé également que le Président de la République lui a chargé de rassurer le Premier Ministre de son soutien dans la gestion de la crise. Les deux premiers responsables de l’exécutif, assure-t-elle, sont sur la même longueur d’onde.

Conférence de restitution des travaux du sommet d’Ouagadougou par le FDR

« Si la résolution finale est mise en œuvre correctement, le Mali sortira de l’ornière »

Qualifié de réussite par les membres du front uni pour la sauvegarde de la démocratie et la République, le mini-sommet du groupe de contact sur le Mali a permis aux participants d’élaborer une kyrielle de mesures à mettre en œuvre pour sauver le Mali. Le FDR l’a fait savoir lors d’une conférence de presse hier à la maison de la presse.

Pour Amadou Koïta, secrétaire politique du FDR, Ouagadougou II a permis de rectifier un tir. « Ouagadougou I a été un fiasco honteux pour l’ensemble du peuple malien. Cette première rencontre a donné une mauvaise image de la classe politique malienne au médiateur. Il fallait cette fois-ci réparer cela. C’est pourquoi, l’ensemble des groupements des partis politiques et la société civile dans toutes ses composantes ont comme un seul homme élaboré une déclaration commune à l’intention du médiateur. Par cet acte, les maliens ont montré au médiateur, l’union africaine, l’ONU et les cinq autres chefs d’Etat présents à la rencontre qu’ils pouvaient parler d’une seule voie, qu’ils pouvaient au delà des divergences s’unir pour discuter du Mali. La mise en œuvre de la résolution de ce sommet par l’ensemble du peuple malien permettra de sortir le pays de l’ornière dans laquelle il s’est engouffré depuis le coup d’Etat du 22 mars » a déclaré le secrétaire politique du FDR.

Le président intérimaire du Conseil National des Jeunes (CNJ), Alioune Gueye, participant au sommet de Ouagadougou au nom de la jeunesse, a tenu à le faire savoir : « même si on nous appelle sur la planète mars, compte tenu de la gravité de la situation, tout bon malien doit s’y rendre car, le Mali a accepté la médiation de la CEDEAO». M. Gueye a prévenu que si la crise continue, il y aura un autre cirse qui va mobiliser la jeunesse injustement renvoyée au chômage. « Actuellement on fabrique de petits terroristes au nord à travers des camps d’entraînement. Il faut engager la guerre pour bouter les terroristes et après on discutera avec les vrais maliens » a conclu M. Gueye.  Il faut signaler la présence d’un représentant du parti URP comme pour témoigner la volonté des partis politiques à plus que jamais s’unir autour de l’essentiel qu’est le Mali.

Daouda T Konaté

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2 COMMENTAIRES

  1. Comment appelle-t-on un président qui a peur de son peuple ?
    Comment peut-on gouverner un pays, à plus de 5H d’avions de son fauteuil de président ?
    A quoi peut bien servir un président en exil ?
    Comment rassurer et réunifier son peuple quand on le fuit ?

    C’est sûrement un exil tactique !…

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